samedi 3 décembre 2016 à 14h
Manifestation
Contre le chômage et les précarités et Pour la justice sociale !
https://paris.demosphere.net/rv/49826
Trajet / parcours: départ à 14h de la place Stalingrad en direction de Pl. de Clichy
Pl. Stalingrad > bd de la Chapelle >bd de Rochechouart > Pl. Clichy
2016 aura été riche en reculs sociaux et en luttes. D'abord l'échec de la négociation de l'assurance chômage et bien évidemment le passage en force de la loi travail, malgré de gigantesques mobilisations.
Rien n'y fait, ni les déclarations, ni le chantage du MEDEF, ni les mesurettes, ni les cache misère, le chômage ne recule pas, pire l'UNEDIC annonce d'ores et déjà son augmentation pour 2017.
Comment s'étonner quand on sait que la seule politique économique à l'œuvre est basée sur l'aide aux entreprises, sans contrepartie et sans obligations.
Le C.I.C.E c'est des dizaines de milliards de cadeaux au patronat, ainsi P.S.A a perçu 80 millions d'euros pour 8000 suppressions d'emplois, le service public n'y échappe pas ; La Poste a reçu 297 millions d'euros pour 4500 suppressions d'emplois.
C'est cette logique destructrice qu'il faut remettre en cause. Les vies qu'ils nous font vivre sont à peine des survies, des parcours du combattant semés d'embûches, des courses quotidiennes d'urgence en urgences.
La réalité c'est ; 6,5 millions de chômeurs, 5,7 millions pour les seules catégories A, B et C. On assiste à l'explosion de la catégorie B ce qui montre le développement de la précarité, des petits boulots, des petits contrats, des courtes missions, qui sont trop souvent le lot des femmes.
La conséquence c'est des petits salaires, des revenus insuffisants, c'est plus de pauvreté et de misère.
Et ces chiffres qui sont des vies ne tiennent pas compte des radiations, des découragés, des invisibles, de celles et ceux n'ayant aucun droit.
Tout ce que les grands patrons et leurs alliés préconisent ne profite qu'à eux et prépare la prochaine crise, tentons de faire le contraire : Réduction du temps de travail, retraite à 60 ans maximum, le SMIC à 1700 euros, l'indemnisation décente de toutes les formes de chômage, la gratuité des transports, le développement de tous les services publics et les moyens pour toutes et tous de vivre dignement.
Urgence vitale :
- Une allocation exceptionnelle de 500 euros dite « prime de Noël ».
- L'arrêt des contrôles, des radiations et des trop perçus.
- Garantir aux chômeurs et précaires un revenu personnel ayant le SMIC pour référence et la continuité des droits sociaux (retraite...).
- L'arrêt des expulsions
Un emploi c'est un droit- Un revenu c'est un dû !
Chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, autres salarié-es, ensemble,
Contre le chômage et les précarités Pour la justice sociale !
Signataires:
Agir ensemble contre le Chômage !, Association pour l'emploi, l'information et la solidarité, Mouvement National des Chômeurs et Précaires, CGT-Chômeurs
ActuChômage, ATTAC, Cgt Spectacles, CIP-Idf, CNT-SO, CGT Interim, Dal, Droits devant !!, Fondation Copernic, FSU, Marches européennes, CGT Pôle emploi, Snu-Pôle-emploi, Sud- Pôle-emploi, Sud Education, US Solidaires
Alternative libertaire, Collectif Roosevelt, Ensemble !,Les Verts, Lutte ouvrière, PCF, PG, NPA
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/49826
Source : http://www.ac-chomage.org/spip.php?article232...
Source : http://www.ac-chomage.org/spip.php?article232...
Source : http://www.ratp.fr/informer/trafic/manifestat...
14ème manifestation nationale des chômeurs et précaires
Tous les ans depuis décembre 2003 les chômeurs manifestent le 1er samedi de décembre. L'origine de la première manifestation concernait la prime de Noël.
Les choses ont bien changé, aujourd'hui c'est 11 millions de personnes sans emploi en France et autant de personnes vivant largement en dessous du seuil de pauvreté. Soit près de 1/3 de la population Française qui n'a pas le droit de vivre dignement.
Les privé-e-s d'emploi sont attaqué-e-s de toutes parts
Par le MEDEF, premier pourvoyeur du chômage en France avec la multiplication des « plans de départs volontaires » et des ruptures conventionnelles. MEDEF qui creuse le déficit de l'UNEDIC par le gel des contributions et qui bloque les négociations UNEDIC en refusant la taxation des contrats courts.
Par le gouvernement qui aide le patronat à démanteler le service public de l'emploi : avec la fermeture des agences de Pôle Emploi l'après-midi, avec la dématérialisation des relations entre Privés d'Emploi et l'Administration, les radiations qui vont bon train,
Par les partenariats public-privé état / régions / associations qui à travers la loi El Khomri, le CPA, la loi zéro chômeur de longue durée et le plan 500 000 formations, rétablissent un « livret ouvrier numérique » pour contrôler les mouvements de main d'œuvre et imposer des reconversions non souhaitées aux demandeurs d'emploi de longue durée.
Par les banques qui harcèlent les pauvres avec des agios et autres frais inventés pour engraisser ceux qui ont tout.
Par les agences immobilières qui refusent de loger celui qui n'a pas grand-chose.
Par les fournisseurs d'énergie qui choisissent de voir des enfants avoir froid au profit de leurs actionnaires.
Par les caisses de Sécurité sociale et Allocations diverses qui n'ont qu'un rôle de cache misère.
Par tous ceux que nous ne citerons pas, tellement la liste est longue...
Participer à la manifestation des privés d'emploi et précaires c'est s'investir :
- contre le chômage
- contre la domination du capital,
- contre la misère
- pour un emploi pour tous,
- pour la dignité de chacun avec des moyens pour vivre.
Contre toutes les précarités : lutter, s'organiser, se syndiquer
CNT
Depuis une trentaine d'années, les gouvernements successifs ont organisé, avec la complicité du patronat, la dérégulation de l'économie et le démantèlement de tous les systèmes de sécurité sociale. Aujourd'hui, près de quatre embauches sur cinq se font sous des formes précaires. De ce fait, la vulnérabilité sociale née du détricotage du salariat, associée au délitement des liens sociaux et à l'effritement de la protection sociale, a donné naissance à la notion de précarité. La précarité est devenue l'horizon obligé des nouvelles générations qui entrent sur le marché du travail. Le maintien d'un niveau élevé de chômage et l'extension du spectre de la précarité devenant ainsi un puissant outil d'asservissement des salariés et de pression à la baisse des salaires et conditions de travail.
Les précarités c'est quoi ?
- les contrats précaires, de plus en plus nombreux dans le privé (CDD, intérim, stages, service civique, etc.) comme dans le public (contractuels, vacataires ou statuts spécifiques tels AED, AVS, CUI-CAE, etc.) ;
- les temps partiels imposés, notamment pour les femmes et dans certains secteurs comme le nettoyage, la restauration, l'animation ou la grande distribution ;
- la multiplication des « stages », notamment comme premier emploi après des études ou une formation, la plupart du temps non rémunérés (au bon vouloir de l'employeur malgré les lois applicables...), alors même que les stagiaires sont recrutés sur des fonctions ou missions bien souvent pérennes ;
- le chômage, de plus en plus massif et de moins en moins indemnisé, et les minima sociaux, que ce soit le RSA ou le minimum vieillesse (ASPA) ;
- l'autoentreprise et l'uberisation de la société, c'est- à-dire la transformation de tout salarié en micro- entreprise devant gérer son capital et ses « clients »... et s'autoexploiter ;
- le travail non déclaré, qui touche notamment les travailleurs étrangers venus des pays d'Europe les moins favorisés (travailleurs dits détachés) ainsi que les travailleurs sans papiers extra-européens ;
- enfin, n'oublions pas que le CDI reste précaire de par le lien de subordination à l'employeur qui le caractérise et qui permet au patron de licencier presque à l'envi (la seule condamnation étant alors une éventuelle indemnité financière prud'hommale) et de procéder au chantage à l'emploi ; de même le statut de fonctionnaire est de plus en plus remis en cause, notamment par la loi récente dite « mobilité » de 2009 qui permet le licenciement ;
- plus largement, on peut parler de précarité sociale et économique liée aux bas salaires et à ses conséquences, par exemple en matière de logement, d'accès aux soins, à la justice ou à la culture ;
les attaques récentes ou à venir...
Depuis quelques années, les « réformes » qui renforcent cette précarité se multiplient :
- attaques incessantes contre la sécurité sociale (chômage, maladie et retraite) qui génèrent de plus en plus de retraités pauvres, de baisse des allocations chômage, de radiations de demandeurs d'emploi et de réduction des droits à la santé ;
- la suppression massive de postes et des recrutements aux concours dans toutes les fonctions publiques (État, territoriale et hospitalière), remplacés par des contrats précaires, avec pour seul but de faire toujours plus d'économies. Ces personnels sont, par ailleurs, à l'issue de leurs contrats la plupart du temps remis sur le marché du travail sans avoir au préalable pu bénéficier de formations, main-d'œuvre malléable à moindre coût correspondant pourtant à de réels savoir-faire et à divers champs de métiers ;
- la loi travail n'entrouvre les minima sociaux aux jeunes qu'au prix d'obligations pesant sur eux ; elle permet à Pôle emploi de déduire directement les trop-perçus sur le compte des chômeurs ou de ne pas prendre en compte les déclarations tardives d'activité ; plus largement, cette loi renforce les pouvoirs du patronat en matière de temps partiel ou de flexibilisation du temps de travail (et donc de baisse des salaires effectifs) et facilite les licenciements économiques ;
- au cours des derniers mois, la baisse des APL, la suppression de la prime pour l'emploi, l'intensification des contrôles pour les chômeurs, les allocataires du RSA, les bénéficiaires de la CMU-C... Et la multiplication des sanctions et des radiations ;
- le rapport Sirugue sur la restructuration des minima sociaux annonce une baisse généralisée des allocations, et une reprise en main des allocataires à travers des programmes coercitifs d'insertion. La loi de finance 2017 pose les premières bases de ce programme : flicage des allocataires du RSA par les départements, nivellement par le bas des montants d'allocation. Pendant ce temps, la droite promet aux allocataires des carences de RSA, et du « bénévolat forcé ».
Dans le même temps, l'État multiplie les cadeaux au patronat avec, par exemple, les lois Macron ou le Pacte de responsabilité. Ainsi, le dispositif de prime à l'embauche pour les PME, prime de 4000 euros pour l'embauche d'un salarié, sous réserve que cela soit un bas salaire (pas plus de 1,3 fois le Smic), permet par exemple d'accroître la masse de travailleurs pauvres en concédant des embauches à bas salaires au motif d'une main-d'œuvre dite « peu qualifiée ». La « reprise » ainsi annoncée et la « baisse » des chiffres du chômage sont tout simplement l'indexation de la force de travail des salariés vers des emplois sous-payés, sans compter les radiations des chômeurs renvoyés vers d'autres dispositifs d'aides sociales comme le RSA, une fois arrivés en fin de droits.
Globalement, nous assistons au passage de l'État « social » à l'État « pénal » : d'un côté, l'État réduit les aides sociales et de l'autre, il développe et accroît la pénalisation voire l'incarcération de ceux qui subissent la précarité, et flexibilise le « marché du travail ». La mise en place de ce dispositif de contrôle généralisé de tous les instants de la vie est autant destinée à faire accepter l'inacceptable, la précarité de l'emploi et celle de la vie, qu'à brider toute possibilité de développement d'une vie et d'une créativité autonomes, c'est-à-dire extérieures au marché du travail, au capitalisme et à l'État.
Diviser pour mieux régner ?
Les gouvernements, de « gauche » comme de droite, n'ont de cesse de cibler les « assistés » et d'attaquer les droits sociaux acquis de longue lutte. En toile de fond le discours de division entre fonctionnaires et salariés du privé, entre « insiders » (CDI) et « outsiders » (CDD, stagiaires, etc.), entre travailleurs des grosses et petites entreprises, entre « français » et « immigrés », etc. Leur but : briser toute conscience de classe et créer des oppositions artificielles pour faire oublier que la ligne de fracture est bien entre patrons et État d'un côté et travailleurs de l'autre...
La précarité se caractérise par la violence des rapports sociaux. Pour les précarisables, la vie est un combat de tous les jours, pour ne pas devenir précaires. Pour les précarisés, un combat de tous les jours, pour ne pas être encore plus précarisés. Pour ceux qui sont encore dans le monde du travail, elle se manifeste par la souffrance au travail ou la peur de perdre son emploi ; et pour ceux qui en sont sortis, le stigmate que la société impose aux soit-disant « assistés » ou « inemployables ». Dans toutes ces situations, prévaut la sensation de ne pas avoir la maîtrise de son existence.
Et maintenant, que faire ?
à l'ère de la précarité, plus rien n'est acquis, au contraire, tout est fragile, chacun a le sentiment d'être vulnérable. Aucune place, aucun statut ne paraît définitif, tout peut changer du jour au lendemain.
L'individualisme, en même temps qu'il affranchissait l'individu de la communauté, l'a rendu plus fragile. L'individu est devenu « autonome » au prix de la vulnérabilité. Car il est faux de penser que l'individu tient par lui-même et pour lui-même : l'individualisme rend l'homme et sa vie vulnérables et donc précaires...
Pour notre organisation syndicale, s'il est important et essentiel de se rendre visible, au travers de manifestations, il l'est tout autant de se retrouver et de s'organiser collectivement en :
- refusant de se laisser diviser selon nos « statuts » ;
- recréant et renforçant des liens de solidarité contre l'individualisme libéral ;
- luttant pour des avancées sociales collectives et communes, dans nos branches comme dans l'ensemble de la société (sécurité sociale améliorée, titularisation des contrats précaires, fin des temps partiels imposés, augmentations des salaires, partage du temps de travail et des richesses, lutte contre les tendances autoritaires et sécuritaires de l'État, accès au logement, à la santé ou la culture, etc.).
Ceci ne peut passer, pour nous, que par une organisation syndicale de lutte de classe, autogestionnaire, non corporatiste et révolutionnaire, qui puisse agir lors des mouvements sociaux, certes, mais aussi quotidiennement sur nos lieux de travail, dans nos quartiers, dans nos villes. Il s'agit également de créer les conditions d'une véritable transformation de la société actuelle, pour enfin sortir du capitalisme et de l'exploitation salariale.
Face à la précarité généralisée, ne restons pas isolés ! organisons-nous pour lutter collectivement !
Manifestation des chômeurs et précaires
Toutes et tous pour l'emploi, contre le chômage et la précarité !
CGT
La France compte aujourd'hui plus de 6 millions de chômeurs inscrits à Pôle emploi, plus de 2 millions d'entre eux dans les « activités réduites », c'est à dire les petits boulots …
10 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté, y compris de nombreux enfants. Le chantage au chômage concerne des millions d'actifs dans tous les secteurs du privé et même dans les secteurs publics, qui utilisent des contrats précaires de droit privé Le 6 décembre, des « discussions » reprennent avec le MEDEF.
Or celui-ci est responsable de l'échec de la négociation au mois de juin 2016 sur l'assurance chômage, par son refus de faire mieux contribuer les entreprises et son obstination à vouloir baisser les droits des salariés privés d'emploi, du moins les quelque 43 % d'entre eux à être (mal) indemnisés. Le gouvernement à travers les loi Macron, Rebsamen et El Khomri a fragilisé la situation des salariés au lieu de les protéger contre le chantage au chômage. Ainsi la loi Travail facilite les licenciements ( article 67 ), tandis qu'elle rétablit partiellement les sanctions contre les chômeurs ( article 118 ) que nous avions fait annuler par le conseil d'État le 5 octobre 2015. Tous les candidats de droite annoncent une dégressivité des droits à l'assurance chômage, et entendent encore plus casser le Code du Travail.
Et le FN opposent les travailleurs entre eux, en accusant les étrangers, les migrants de tous les maux, quand ils sont les plus victimes de la précarité et du chômage!
La CGT appelle donc toutes les salariés et tous les salariés, qu'ils soient dans l'emploi ou en soient privés, à manifester unitairement à Paris le samedi 3 décembre ! Départ 14h place Stalingrad
Des transports collectifs sont organisées par le comité national CGT des travailleurs privés d'emploi et précaires (01 55 82 82 20).
Source : http://www.cgt95.fr/?p=1471
Contre le chômage et les précarités pour la justice sociale
le 3 décembre toutes et tous dans la rue !
Solidaires
Toutes les lois et mesures mises en œuvre par le gouvernement Hollande/Valls n'ont rien change fondamentalement pour inverser la courbe du chômage. La politique libérale qu'il mène main dans la main avec le Medef, a accentue les inégalités.
Les grandes entreprises continuent d'encaisser l'argent public sans contrepartie. Avec le CICE, elles ont perçues des dizaines de milliards d'euros comme PSA, 80 millions € pour 8000
suppressions d'emplois ou La Poste qui a reçu 297 millions € pour 4500 suppressions d'emplois.
Dans le même temps, les actionnaires des entreprises du CAC 40 ont reçus 56 milliard € en 2015 soit une augmentation de 30% ! Ces largesses ne suffisent pas au patronat. Ainsi, le salaire moyen des patrons du CAC 40 s'élève à 2,34 millions ( 4% en 2015) pendant que 10 % de la population vit avec au maximum 900 euros mensuels ou moins (pour une personne seule). Après l'échec en juin des négociations sur l'assurance chômage du fait de l'intransigeance du patronat, celui-ci propose le 6 décembre une réunion de diagnostique !
Nous en avons assez des régressions sociales orchestre es par le Medef et mis en œuvre par le gouvernement qui nous entrainent vers une précarisation généralisation du travail.
Plus que jamais, la journée de manifestation du 3 décembre organisée par les associations de chômeurs-euses et précaires est cruciale. L'union syndicale Solidaires appelle a e, de fortes mobilisations pour imposer au gouvernement et Medef une autre politique :
- Augmentation des minima sociaux et des allocations chômage
- Réduction du temps de travail à 32h avec embauches correspondantes
- Des formations qualifiantes, choisies et rémunérées
- Présence des associations de chômeurs là où se décide leur sort
- Un véritable service public de l'emploi financé dans le cadre de la loi de finance avec plus de moyens pour les agents de Pôle Emploi.
Salarié-es, chômeurs-euses et précaires
Le 3 décembre,
Manifestons à Paris à 14h Place de Stalingrad
Source : https://sudculturebnf.wordpress.com/2016/12/0...
Source : https://www.solidaires.org/Contre-le-chomage-...