samedi 22 octobre 2016 à 10h
Construire une grève sociale transnationale
https://paris.demosphere.net/rv/49806
de la mobilisation du 15 Septembre au meeting de 21-22-23 Octobre à Paris
Program outline (more details upcoming):
Friday (21st October)
Bourse de Travail in Place de la République (Paris)
6pm-9pm: Panel discussion «From France to Europe»
Saturday (22nd October)
Bourse de Travail of Saint Denis
10am-1pm: Thematic workshops around issues such as logistics, migrant labour and mobility, care-work and reproduction, organizing within and beyond trade unions
3pm-6pm: General assembly around common perspectives and common claims
...
Sunday (23rd October)
Bourse de Travail of Saint Denis
10am-2pm: Final plenary
The Friday night event will take place in the Bourse de Travail in Place de la République (Paris); the Saturday and Sunday discussions in the Bourse de Travail of Saint Denis (Paris).
Free and/or cheap accommodation and free meals will be provided. More info about this and on how to register will circulate in the following days. For questions please write to: info .transna tionalst rike@aut istici.o rg
Construire une Grève Sociale Transnationale :
vers le meeting de 21-22-23 octobre à Paris
L'approbation de la loi travail et l'autoritarisme du gouvernement n'arrêtent pas le mouvement français. Ce mouvement vise haut : non seulement lutter contre la législation nationale, mais contre son «monde», c'est à dire la précarisation de la vie et du travail et l'impuissance qu'il impose sur l'avenir des pauvres, des migrants, des travailleurs et des étudiants. Le défi est maintenant de continuer à pousser en avant la lutte contre ce monde.
Il faut faire en sorte de ne pas perdre le potentiel de révolte qui s'exprime dans les rues, les lieux de travail, les écoles et les lieux de culture. Nous devons apporter une continuité à ce mouvement qui a fait que les grèves dans les lieux du travail puissent tendre vers la direction de grèves sociales de masse, avec les mobilisations, les occupations, le rejet généralisé de l'insécurité sociale là où elle se produit. Nous devons continuer d'établir des connexions entre les figures du travail désormais fragmentées afin que cette connexion et ce refus s'étendent.
Nous croyons que cette reprise doit également être effectuée au-delà des frontières françaises, en construisant des connexions transnationales. Suite à cette loi travail qui a été imposée de force, on peut constater que désormais aussi, les conditions matérielles d'exploitation et de précarité tendent à nous rapprocher aux conditions d'exploitation de l'ouvriers polonais, l'ouvriers espagnol, du migrant qui vient de traverser les Balkans, des précaires allemands, britanniques, et italiens. Nous devons contrer la logique de précarisation, de division et de compétition qu'ils souhaitent nous imposer. Il est temps de créer les conditions de contrer cette précarisation, de faire que cette "égalité de traitement" des populations et des travailleurs en Europe devienne une force capable d'attaquer ceux qui précarisent toujours plus. Nous faisons le constat que une lutte nationale ne peut suffire, afin de maintenir ce que la loi travail détruit. Loi El Khomri en France, lois Hartz en Allemagne, Job Act en Italie, loi Peeters en Belgique, les offensives contre le droit des travailleurs, des chômeurs et des intermittents se déploient dans toute l'Europe. Nous devons inverser le mécanisme selon lequel une conquête pour quelques un devient une perte pour beaucoup d'autres.
Ce qui se passe en France est sans précédent. Le rejet de la subordination aux salaires et aux employeurs ont été les points autour desquels se sont concentrées les luttes. Pour une démocratie matériel et directe; contre la répression policière qui a fortement affecté les cortèges, qu'ils soient de têtes et syndicaux, contre le caractère répressif de l'état d'urgence. Des connexions inédites ont été possible car il été clair pour beaucoup qu'une lutte pour une meilleure démocratie doit se confronter à la fausse alternative entre précarité et chômage et l'idée même qu'il s'agit de la seule possible. Autour de la grève qui fut aussi un rejet de la "disponibilité" à tout prix au travail dans le but de "mieux exploiter", des connexions entre migrants, travailleurs précaires, étudiants et chômeurs ont été expérimenté afin de chercher à surmonter les divisions existantes. La lutte a été aussi en mesure de s'attaquer aux chaînes de valeur et de profit, de bloquer des usines dans de nombreux endroits et ainsi, de perturber l'activité sociale quotidienne, pour lutter contre la loi travail et son monde la grève doit être en même temps sociale, logistique et métropolitaine.
Le défi auquel nous devons faire face aujourd'hui, est de relancer le pouvoir politique de la grève et des convergences des luttes au niveau transnational.La Plate-forme TSS, réseau transnational de travailleurs, de militants et de syndicalistes qui s'organisent pour construire l'opposition transnationale à la constitution européenne néolibérale, est un espace dans lequel doit pouvoir s'amplifier et s'étendre la convergence des expériences des pratiques de luttes de ces derniers mois en France. La Plate-forme TSS doit devenir un espace d'organisation où les différentes conditions de précarité pourront aider à construire un discours commun capable de s'affirmer en tant que référence pour des millions de femmes et d'hommes qui luttent quotidiennement contre la précarité. La Plate-forme TSS c'est l'espace où pouvoir partager l'expérience de lutte de ces derniers mois en France avec toute l'Europe et au delà de l'Europe. C'est viser une mobilisation transnationale à l'intérieur et à l'extérieur des lieux du travail, pour avancer ensemble vers un soulèvement transnational du travail vivant. C'est notre seule chance de faire que le signal de révolte des villes françaises qui a touché tous les précaires, les migrants et les travailleurs en Europe et au delà de l'Europe, se traduise en pouvoir réel. La grève sociale française peut et doit devenir une grève sociale transnationale.
Pour ces raison, après la grosse mobilisation du 15 Septembre qui à réuni tout le monde pour une nouvelle saison de luttes, nous pensons que la réunion du 21, 22, 23 Octobre à Paris, organisée par la Plate-forme TSS, sera l'occasion de discuter de la façon de faire revivre à plus grande échelle la lutte contre la loi travail et son monde.
Assemblée TSS France
Pour signer l'appel (individuellement ou en tant que group) envoyer un mail à l'adresse: tssf rance@au tistici. org
http://www.transnational-strike.info/2016/09/12/construire-une-greve-sociale-transnationale-de-la-mobilisation-du-15-septembre-au-meeting-de-21-22-23-octobre-a-paris/
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/49806
Source : message reçu sur Prep.Coord.Nat le 17 octobre 08h
De la France à l'Europe. Enfin la grève sociale!
Appel rendez-vous Platform Grève Sociale Transnationale. Paris 21-23 Octobre
Ce qui se passe en France va bien au-delà des frontières françaises. Alors que la réforme du travail confirme que l'insécurité est une question au moins européenne, la lutte contre la loi travail et son monde a réalisé ce à quoi nous aspirons dans de nombreuses parties d'Europe: une grève sociale de masse. Maintenant plus que jamais, le défi est d'étendre ce bouleversement à l'échelle transnationale.
Cette étape est nécessaire et inévitable. La loi travail est seulement un fragment d'un projet plus vaste qui vise partout à priver des millions de personnes de chaque possibilité de refuser un présent et un avenir fait d'exploitation. Les mesures d'austérité imposées à la Grèce, le jobs act en Italie, Hartz IV en Allemagne, la loi Peeters en Belgique ne sont que quelques exemples, et ils vont tous dans la même direction: la réduction des salaires et des protections sociales; la financiarisation des retraites; la production d'une force de travail des migrants forcés à travailler dans n'importe qu'elle condition et à tout prix pour obtenir un permis de séjour et également payer la «dette de l'accueil»; la création d'emplois disponibles selon les exigences des patrons dont le pouvoir de plus en plus despotique. Même le choix de la Grande-Bretagne de sortir de l'Europe, aura des conséquences graves sur les travailleurs et les travailleurs britanniques et les migrants. Les politiques nationales ne concernent pas simplement la nation. La mobilité croissante du travail et l'organisation de la production font de chaque ville, pays, de chaque lieu de travail des espaces traversés par des dynamiques transnationales. La précarisation touche toutes les générations et les secteurs, il s'agit d'une condition générale qui se nourrit des différences et des hiérarchies qui traversent les frontières.
Contre la convergence des politiques européennes dans les entreprises, contre l'illusion que la renationalisation des initiatives politiques et des politiques anti-immigration sont la réponse contre le capitalisme et le néolibéralisme, nous voulons construire une convergence transnationale des luttes. Telle est la direction que nous montre le soulèvement français, la réalisation d'une grève de masse sociale. Les grèves dans beaucoup des secteurs de la production et les services ont été accompagnés par des mobilisations de masse dans toute les villes et ces grèves ont également impliqué des travailleurs précaires qui ne sont pas représentés par des syndicats et ont essayé de se poser l'objectif d'arrêter la production de la valeur, ainsi que la réalisation de profits. Des expériences faites dans cette direction au cours des dernières années - la grève des travailleurs migrants, les grèves dans le secteur de la logistique et de la chaîne de production et de soins - ont acquis une dimension de masse en France. En France la logique de la solidarité et de la division entre les luttes dans et hors des lieux de travail ont été surmontées grâce à l'identification d'un objectif politique commun. Les revendications pour plus de démocratie, plus de justice et des droits sociaux et contre la répression policière ont révélé dans l'opposition au despotisme des salaires et des employeurs, un point commun de convergence et une priorité politique. Le moment est venu d'amener ce processus à un degré plus élevé, en sachant que la lutte contre la précarité ne peut pas se contenter uniquement d'une opposition aux lois nationales.
De France, un message de lutte fait écho dans tous les coins d'Europe. A partir de France, après une première réunion à Paris, la plate-forme vers la grève sociale transnationale (Transnational social strike) invite les travailleurs, les militants, les syndicalistes et les réseaux européens à se rencontrer de nouveau à Paris pour discuter de la façon dont la grève sociale en France peut ouvrir la voie vers un soulèvement transnational du travail vivant contre la précarisation. Nous avons besoin de consolider un espace de convergence commun et d'organisation où les précaires, les migrants et les travailleurs peuvent se reconnaître, où différentes conditions de précarité peuvent se réunir et discuter, où construire un discours commun et des revendications et qui peut devenir un point de référence pour des millions de personnes qui refusent quotidiennement l'exploitation et la précarité en Europe et au-delà d'elle. Afin de réaliser le potentiel de la mobilisation actuelle, nous devons amener l'Europe à Paris, afin d'amener la France en Europe, et même plus loin, à travers une journée transnationale d'actions et de grèves où nous pourrons faire ensemble un pas en plus ensemble vers un soulèvement du travail vivant, en Europe et au-delà.
Source : http://www.transnational-strike.info/2016/07/...
Source : https://www.facebook.com/events/3001867503371
Source : message reçu le 13 septembre 18h