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jeudi 22 septembre 2016 à 8h

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Soutien aux inculpés du mouvement contre la Loi travail

Ouverture du procès des cinq manifestants arrêtés lors de la nasse du 5 juillet devant l'Assemblée Nationale. Les audiences commencent à 9h, mais il est nécessaire de venir à 8h au TGI de Paris, 24 et 29 ème chambres. Les manifestants demandent de venir les soutenir.

https://www.facebook.com/events/1047044118742561/

Coordination anti répression et violence policière

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/49738
Source : message reçu le 11 septembre à 21h


Solidarité avec les inculpés du mouvement social.

Contre toutes les répressions.

Appel à rassemblement au TGI de Paris le 22 septembre dès 8 h

Le 5 juillet 2016, après une nouvelle manifestation « encagée » contre la « loi travaille » ET son monde, plusieurs milliers de personnes veulent manifester leur refus de voir le gouvernement à nouveau utiliser l'article 49,3 pour faire passer de force une loi que des millions récusent. Elles convergent vers l'Assemblée Nationale.

Comme depuis ces derniers mois, un dispositif policier totalement disproportionné est en place, qui contraint de manière musclée les personnes présentes a être enfermées dans une nasse géante sur le trottoir du pont de la Concorde.
Courses poursuites, violences, démonstrations de force pour entraver la liberté de circulation.

Entre 16 heures 30 et 21 heures au moins 8 personnes -à notre connaissance- vont être sauvagement attaquées par les forces de l'ordre sans sommation et sans raison autre que celle d'être présentes sur ces lieux et de vouloir y rester.

L'une d'entre elles sera blessée à la tête et saignera abondamment. Elles vont être jetées à terre, frappées, entravées et emmenées dans différents commissariats où elles seront mises en garde à vue pour 7 d'entre elles entre 30 et 48 heures.

  • 6 passent en procès au TGI de Paris (métro Cité) pour résistance avec violence, rébellion, …
  • Une le 21 septembre à 9 heures à la 29 ème chambre
  • Quatre le 22 septembre à 9 heures à la 24 ème chambre et dans la 29 ème chambre
  • Une le 29 septembre à 13 heures 30 à la 23 ème chambre.

Ils ont besoin d'être soutenus par la présence du plus grand nombre de personnes.

La répression d'exception qui frappe tout azimut les personnes qu'elles soient migrantes, réfugiées, militantes ou non, et qui sévit dans les manifestations, dans la rue, chez les gens au prétexte de l'état d'urgence, doit cesser. Soyons nombreuses et nombreux à venir dans le TGI dès 8 heures car le temps d'attente pour entrer est long en raison de la fouille - ni couteaux de poche, ni verre, etc.- surtout le 22 où 4 personnes passent.

Dans le hall des salles d'audience les gendarmes refusent souvent de laisser entrer les soutiens dans les chambres en invoquant le manque de places ou des places réservées aux familles des accusés. En réalité il reste souvent des places.

Insistons. les audiences sont publiques

Un rassemblement aura également lieu devant le Palais de justice, dans la rue (métro Cité).

Et la lutte continue ! D'autres procès auront lieu cet automne.

  • le 27 septembre (Air France)
  • le 3 octobre (appel du procès de 4 personnes soutiens et solidaires des migrants dans un foyer tenu par Emmaüs en juillet 2015 [1])
  • le 19 octobre (Good Year à Amiens)
  • En novembre (suite à l'occupation du chantier de l'hôtel Lutétia en septembre 2013)
  • le 8 décembre (suite à l'occupation du Medef en juin 2016)
  • le 13 décembre Adil (de la Poste du 92 arrêté en manifestation)

… Et tous les emprisonnés en attente de procès

Source : liste de diffusion CIP-IDF, reçu le 18 septembre 11h
Source : http://www.cip-idf.org/article.php3?id_articl...


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Soutien à Valentin et aux inculpés du 5 juillet

Le mardi 5 juillet, premier jour de reprise des travaux parlementaires sur la loi Travail à l'Assemblée Nationale, Manuel Valls recourait au 49.3. Ce jour là, un dispositif de maintien de l'ordre disproportionné est mis en place autour du Palais Bourbon. CRS, Garde-mobile, policier.e.s en tenue anti-émeute se déploient pour enfermer les manifestant.e.s sur un trottoir du pont de la Concorde. Un millier de personnes sont fouillées et retenues, en nasse, pendant plus de cinq heures
avant que la police ne les raccompagne par petits groupes jusqu'au métro Concorde. Lors de ce rassemblement, de nombreux.ses journalistes ont été menacé.e.s d'arrestation et expulsé.e.s physiquement par les forces de l'ordre. Parmi les... vidéastes ou les journalistes indépendant.e.s qui ne pouvaient présenter de carte de presse, il y eut six arrestations.

A 16h45, Valentin Fraix, étudiant n'appartenant à aucune organisation, observe les manifestants à 40 mètres du rassemblement. A ses côtés se trouvent trois documentaristes qu'il ne connaît pas, dont Mariana Otero. Un groupe de CRS les encercle et exige leurs cartes de presse, et essaient de leurs arracher perche et caméra. Valentin tente alors de parler aux CRS. Qualifié de "faux journaliste", il est extrait du groupe et jeté au sol par deux CRS puis menotté. Relevé de force, Valentin Fraix est conduit vers le camion de police. Envoyé au commissariat du XIVème arrondissement, il est retenu pour "participation à une manifestation interdite, excitation des foules
et rébellion contre personne dépositaire de l'autorité publique". Après 48 heures de garde à vue dans ce même commissariat, il est transféré au dépôt du Tribunal de Grande Instance où il passe une troisième nuit avant d'être libéré vers 12h30, il sera retenu au total 68 heures. Les deux documentaristes arrêtées avec les mêmes chefs d'accusation sont relâchées dès leur arrivée au commissariat du XVème arrondissement avec les excuses du Capitaine de Police, lequel reconnaît le caractère illégal de leur arrestation. Finalement, seul le chef d'accusation pour rébellion, à savoir arrachage d'insigne et résistance avec violence, sera retenu contre Valentin Fraix. Il risque, au
maximum, une peine d'emprisonnement d'un an et 15000 euros d'amende et 1000 euros de dommages pour préjudice moral pour le CRS plaignant.

En solidarité avec Valentin et les cinq autres inculpés du 5 juillet, soyons présent-e-s lors de leur procès, qui se dérouleront à 9h le 22 septembre, dans la 29eme chambre pour Valentin et la
24eme chambre pour quatre autres. Toutes et tous au TGI de Paris pour les soutenir !

RDV le 22 septembre à 8h devant le TGI !

Source : https://www.facebook.com/events/1047044118742...


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Pour l'arrêt des poursuites contre notre camarade Gildo !

Rassemblement de soutien et de lutte le 22 septembre au TGI de Paris !

Le matin du 22 septembre débute une série de cinq procès de manifestants arrêtés pendant le rassemblement pacifiste du 5 juillet 2016 à l'Assemblée Nationale, contre la réforme du code du travail et l'utilisation du 49.3.

Le 5 juillet était le premier jour de la reprise des travaux parlementaires sur la loi Travail à l'Assemblée Nationale. Tandis que le premier ministre Manuel Valls mettait fin au débat et empêchait le vote des députés, un rassemblement débute devant le bâtiment contre l'utilisation de l'article 49.3.

Un dispositif de maintien de l'ordre totalement disproportionné se met en place. CRS, gardes-mobiles, policiers en tenue anti-émeute se déploient pour enfermer les manifestants sur un trottoir du pont de la Concorde. Le quartier est ratissé et un millier de personnes susceptible de vouloir manifester sont fouillées et emmenées manu- militari dans la nasse. Un millier de personnes sont ainsi retenus pendant plus de cinq heures, jusqu'à ce que la police les raccompagne par petits groupes jusqu'au métro Concorde.

Les forces de l'ordre ont également frappés et arrêtés plusieurs manifestants sans raison apparente. Certains d'entre eux, dont notre camarade Gildo, sont poursuivis dans une série de procès qui se tiendront le 22 et le 29 septembre au Tribunal de Grande Instance de Paris.

Après un conflit social qui a débuté au mois de mars, en but à l'opposition d'une majorité de citoyens, sans majorité à l'Assemblée, le gouvernement ne connait plus qu'une manière de gouverner, l'intimidation et la répression :

Pour témoigner de notre entière et pleine solidarité vis-à-vis des militants réprimés !

Pour exiger la relaxe de notre camarade Gildo, de la CGT de Plaine Commune :

Rassemblement de lutte le 22 septembre à 9h, au TGI de Paris (Métro Cité, RER Saint-Michel ou Chatelet-Les-Halles).

Pour ceux qui souhaitent accompagner nos camarades lors de l'audience il est nécessaire de venir à 8h pour se soumettre à une fouille minutieuse et d'être calme en toutes circonstances .

Source : http://www.csd93.fr/?p=1520