thème : répression
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mardi 6 septembre 2016 à 18h30

Réunion du Groupe Multiprofessionnel des Prisons

Le bracelet sort de l'ombre

Groupe Multiprofessionnel des Prisons
Coordonnées en attente de changement antoexine.lazaexrus.gmp@exgmail.coexm

Invitation à la prochaine séance

Mardi 6 septembre 2016
Début à partir de 18h30 - fin 22h30

48, Bd Jourdan 75014 Paris
Site de l'École normale supérieure

Métro Porte d'Orléans
(prendre sortie Bd Jourdan, aller vers la gauche) ou RER B, sortie Cité Universitaire
(à la sortie, vers la droite 5 minutes).

Pendant les travaux, entrée par une petite porte 48 Bd Jourdan.

Première partie de cette séance de rentrée :

  • informations diverses depuis le mois dernier ;
  • préparation de l'assemblée générale annuelle ;
  • proposition de thèmes pour l'année.

Deuxième partie :

"Le bracelet sort de l'ombre, influences du bracelet électronique sur les personnes placées sous main de justice."

Présentation et discussion avec Mathias Dambuyant-Wargny, doctorant à l'École des hautes études en sciences sociales, membre du GMP.

On parle souvent du bracelet électronique à propos du choix et des modalités de la peine. C'est une modalité d'alternative à l'incarcération permettant ou bien de l'éviter complètement ou de la raccourcir en déplaçant l'écrou vers l'extérieur. Via les moyens contemporains de la technologie électronique, on peut, de plus en plus, surveiller et contrôler des personnes. Soit tout le temps, même hors de chez elles, soit seulement quand elles sont physiquement proches d'un poste récepteur qui leur est assigné à domicile. Des dispositifs à finalités médicales d'interventions d'urgence le proposent de plus en plus.

Depuis le milieu des années 1990, environ dix ans après le monde anglo-saxon, le bracelet électronique comme moyen de surveillance, de sanction et de contrainte carcérale d'un nouveau genre a été introduit en France. Il a été présenté, débattu, vanté comme non seulement antidote (bien incertain) de la surpopulation pénale, mais aussi comme stratégie de prévention de la désinsertion sociale et professionnelles, comme protection des effets délétères de "l'école du crime". Le condamné a une peine de prison se verra proposer que tout ou partie du temps de sa condamnation à se passe à l'extérieur en portant un bracelet. Il pourra accepter de vivre, de tenter de vivre son enferment autrement, à domicile.

Où en sommes nous ? Comment cela fonctionne t-il, depuis la décision du juge en accord avec le condamné jusqu'au travail de ceux qui actionnent le dispositif pour le poser, faire sa maintenance, faire la surveillance. Comment cela est-il vécu et supporté par "l'enfermé dans le bracelet" ? Où et comment sa vie s'organise-t-elle autour des contraintes que cela impose ? Quelles sont les interactions avec les proches ?

Mathias Dambuyant a rencontré, écouté, fait parler, des personnes condamnées, des personnels en charge du dispositif. Il a vu où et comment travaillent les uns pour surveiller et où et comment vivent chez eux les condamnés. Il nous en parlera, nous en parlerons avec lui.

Comme d'habitude, toutes les personnes intéressées sont invitées.

Merci de bien vouloir diffuser cette invitation autour de vous, notamment à ceux et celles qui n'ont pas d'adresse électronique et que nous ne pouvons pas joindre.

À mardi prochain
 !

Le bureau du GMP.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/49573
Source : liste de diffusion infozone, reçu le 2 septembre 12h