jeudi 6 mars 2008 à 11h
manifestation nationale et journée d'action pour l'augmentation des retraites
https://paris.demosphere.net/rv/4938
pour la manifestation sur les retraites du jeudi 22 mai voir ici
Journée nationale d'action des retraités - 6 mars
A l'appel de CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FGR-FP
Manifestation à Paris.
trajet / parcours : départ 11h à Sèvres-Babylone, pour se diriger ensuite vers rue du Bac / Saint Germain
message SNUipp / Communiqué CNRPA
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/4938
Source : liste réseau des bahuts, reçu le 23 fév 11:34
Augmentation immédiate des retraites
L'intersyndicale des retraités appelle à une journée d'action le 6 mars 2008. Dans ce cadre, une manifestation nationale aura lieu à Paris. Rendez vous à 11h à Sèvres-Babylone.
Les Unions confédérales de retraités CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC et la FGR-FP appellent à une journée nationale d'action des retraités le jeudi 6 mars 2008.
L'évolution des prix en 2007, comparée à la revalorisation des retraites au 1er janvier 2008, montre l'injustice faite aux retraités.
Le ministre Xavier Bertrand lui-même reconnaît l'insuffisance du taux de revalorisation.
C'est tout de suite qu'il faut redonner du « pouvoir d'achat » aux retraités afin de compenser la hausse des prix et du coût de la vie.
Les Unions confédérales de retraités CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC et la FGR-FP appellent l'ensemble des retraités à participer aux manifestations organisées localement.
Dans ce cadre, une manifestation se déroulera à Paris et une délégation des UCR se rendra en audience à Matignon.
Fait à Paris, le 18 février 2008
Journée nationale d'action des retraités
6 mars 2008
UNION SYNDICALE SOLIDAIRES
Union nationale interprofessionnelle des retraités Solidaires - UNIRS -
La situation des 13 millions de retraités se dégrade rapidement et s'avère dramatique pour une proportion de plus en plus importante qui survit avec une pension ridiculement faible. Cela concerne quasiment une femme sur deux et toute les personnes bénéficiant du minimum vieillesse. Les carrières incomplètes créées par le chômage, le temps partiel imposé, le développement de la précarité sont la cause directe de cette situation.
Le gouvernement amoncelle les beaux discours mais refusent d'entendre les revendications des retraités, et notamment une forte revalorisation du minimum vieillesse, alors même qu'il a fait un cadeau de 15 milliards d'euros aux plus riches. De plus, alors que l'inflation a été supérieure à 2 %, les pensions n'ont été revalorisées que de 1,1 %. La baisse du niveau des pensions s'accélère.
Ces attaques participent de la remise en cause de notre système de retraite basé sur la solidarité. Les retraités du secteur privé, puis maintenant ceux du public, subissent de plein fouet les conséquences des "réformes" dont le seul objet est de faire baisser le niveau des pensions. Ainsi depuis 1994, le pouvoir d'achat de la pension du régime général des salariés du secteur privé baisse de 0,3 % par an et celui de la retraite complémentaire de 0,6 % par an. Le gouvernement veut encore aller plus loin et prévoit d'augmenter encore la durée de cotisation pour tous les salariés.
C'est pour toutes ces raisons que l'Union nationale interprofessionnelle des retraités de Solidaires (UNIRS) manifestera avec les autres associations de retraités le 6 mars et sera présente avec tous les salariés dans les manifestations unitaires du samedi 29 mars.
nb : La manif des retraités du 6 mars aura lieu à 11 heures, rue de Varenne, métro Sèvres-Babylone
Retraites - CGT
Les inégalités se développent dans notre pays, l'ensemble des catégories de salariés, retraités, tant du secteur privé que du secteur public sont concernées.
Les mesures et annonces qui sont faites par le président de la République, le gouvernement et le MEDEF aggravent et vont encore aggraver les conditions de vivre dignement sa retraite.
Les attaques se multiplient : sur la santé avec la mise en place des franchises médicales, l'augmentation minable des pensions de 1,1% au 1er janvier 2008, inférieure à l'augmentation du coût de la vie qui est annoncé pour l'année à 2,4%, l'augmentation des loyers, des transports, des mutuelles.
L'ensemble des retraités sont touchés par ces mesures, le pouvoir d'achat des pensions est en baisse constante. Les femmes retraitées sont particulièrement touchées, elles perçoivent une retraite inférieure de 38% à celle des hommes, cela est dû à leur carrière professionnelle souvent plus courte, aux bas salaires, à la précarité et au développement du chômage.
• 36 % des femmes retraitées touchent moins de 700 € par mois, ce qui est bien inférieur au seuil de pauvreté se situant à 870 €.
• 51 % ont moins de 900 € par mois.
• Plus de 55% sont au minimum contributif. Elles subissent la double peine avec l'application de la décote pour tout trimestre manquant. L'âge moyen de départ en retraite est de 62 ans, supérieur à celui des hommes. La situation des veuves est encore plus dramatique, il est impératif d'augmenter leurs pensions et de passer à 75% du montant de celle du conjoint décédé.
Le président de la République avait annoncé que les basses retraites serait sa priorité.
Dans le concret, l'examen des basses pensions est repoussé à vitam æternam, il vient d'annoncer qu'il ne peut rien faire pour le pouvoir d'achat des salariés et des retraités, ne nous laissons pas berner. L'argent existe, mais pas pour les salariés, ni pour les retraités.
Par contre, les employeurs bénéficient d'allègement de charges importantes : le cadeau fiscal de 15 milliards d'euros aux patrons des grandes entreprises qui s'octroient des salaires fabuleux, et la distribution des dividendes aux gros actionnaires qui ont des profits qui explosent en Bourse. Les femmes retraitées doivent s'élever contre ces inégalités criantes qui touchent leur pouvoir d'achat et leur droit à la santé.
L'UCR-CGT les appelle à se mobiliser, en signant massivement la pétition qui sera remise, le 6 mars, au ministre du Travail pour exiger du président de la République et du MEDEF de véritables augmentations des retraites :
• la réduction de l'écart des pensions entre les femmes et les hommes,
• un rattrapage immédiat de 200 € pour tous les retraités,
• le calcul de l'augmentation des pensions sur l'évolution moyenne des salaires et non des prix,
• un minimum de retraite au niveau du SMIC revendiqué par la CGT à 1 500 €,
• le montant des retraites à 75% du salaire brut,
• porter la pension de réversion à 75% de la pension du conjoint décédé,
• la suppression de la décote pour tout trimestre manquant.
Ensemble dans l'action et en se syndiquant à la CGT, nous pouvons être plus forts
pour gagner de véritables augmentations des retraites et vivre dignement sa retraite.