mardi 18 mars 2008 à 14h
grève et manifestation dans l'Education Nationale - appel intersyndical
https://paris.demosphere.net/rv/4937
pour la manifestation du jeudi 15 mai, voir ici
18 mars - Grève et manifestations dans l'Education Nationale
Suppressions de postes, Rentrée 2008, salaires, métier , statuts, rapport Pochard
Grève nationale
trajet / parcours : République 14, manifestation en direction de Bastille
tract / lettre d'infos SNES au format PDF:
SNEP-Fsu, SNES-Fsu, SNUEP-Fsu, SNFOLC, SUD-EDUCATION, UNSEN-Cgt et SGEN PARIS
Source : http://www.paris.snes.edu/
Grève et manifestations dans l'Education Nationale
Communiqué de presse de l’intersyndicale de second degré
Les organisations syndicales de second degré SNEP-Fsu, SNES-Fsu, SNUEP-Fsu, SNFOLC, SUD-EDUCATION, UNSEN-Cgt, se sont réunies le 15 février.
Elles font le constat qu’aucune réponse n’a été apportée à leur exigence de discussions sur la revalorisation du métier enseignant. Le ministre de Éducation Nationale n’a pris aucune distance vis à vis du rapport Pochard, porteur de dangers pour les statuts et les missions des enseignants. Elles considèrent que ce rapport ne peut en aucun cas être une base de discussion.
Dans le même temps l’insuffisance du budget 2008 aboutit à des suppressions massives de postes et de moyens pour la prochaine rentrée dans de très nombreux établissements, (11.000 pour la rentrée 2008, 80.000 d’ici 2012). Il met en péril l’organisation des enseignements dégradant les conditions de travail des personnels et des élèves, et porte atteinte à la qualité du service public d’enseignement. Ce constat s’inscrit dans un contexte très général d’attaque contre les salaires, les retraites et les statuts de tous les fonctionnaires.
Enfin, les organisations syndicales rappellent leur attachement aux trois voies distinctes de formation, Générale, Technologique et Professionnelle, et leur refus de la généralisation des baccalauréats professionnels en trois ans que veut imposer le Ministère et qui conduirait en particulier à la disparition des sections de BEP.
Dans l’immédiat elles soutiennent les actions d’établissement et locales qu’elles appellent à poursuivre et à développer avec un souci permanent d’initiatives unitaires, de contacts avec les parents, d’interventions publiques et auprès des élus, pendant la période de février et début mars.
Elles appellent les personnels à participer massivement à la journée de grève et de manifestations du 18 mars et à se réunir pour débattre des suites afin de porter les revendications pour l’emploi public dans Éducation contre les suppressions des postes et le recours massif aux heures supplémentaires, pour une revalorisation du métier enseignant respectueuse des statuts, une consolidation des trois voies de formation en lycée (générale, technologique, professionnelle).
Fait à Paris, le 26 février 2008.
CNT - EN GREVE LE 18 MARS !
Pour une école populaire et solidaire, contre l’école du fric et des flics !
La CNT FTE appelle les travailleurs-euses de l’Education à faire grève le 18 mars 2008 contre :
les suppressions de postes qui impliquent moins d’école (semaine de 24h plutôt que de 26h dans le primaire pour la majorité des élèves, bacs professionnels en 3 ans plutôt qu’en 4), et une école de moins bonne qualité (moins de moyens pour les projets, les dédoublements, plus d’élèves par classe, moins d’exigences pédagogiques avec le socle commun etc.),
les rapports Pochard et Attali qui impliquent une école soumise au dikat du capitalisme sauvage : mise en concurrence, augmentation du temps de travail etc.,
les bacs professionnel en 3 ans qui impliquent sélection et exclusion,
la régression pédagogique dans le primaire, qui favorise la guerre (nationalisme avec par exemple l’instruction civique et morale, concurrence de tous contre tous etc.) et un enseignement élitiste et peu ambitieux (socle commun),
base-élève, une dangereux système de fichage des élèves,
les atteintes droit de grève avec l’aide aux municipalités qui embauchent pour casser les grèves dans les écoles...
ainsi que pour la régularisation de tous les sans papiers.
Il faut construuire dès maintenant une grève dure et unitaire.
C’est tous et toutes ensemble qu’il faut lutter !
Pour une autre école, dans une autre société... de justice et de liberté !
CNT FTE
communiqué SUD education
GREVE le 18 mars
Suppressions de postes et de classes, fermetures des BEP, programme de caporalisation des élèves, base élèves, précarité accrue... De la maternelle à l’université, la logique gouvernementale est la même : des arguments fallacieux pour promouvoir une pédagogie de façade alors que le véritable objectif est la démolition du service public d’éducation.
Les rapports des commissions Pochard et Attali préconisent une plus grande autonomie des établissements, l’annualisation du temps de travail, l’augmentation des obligations de service et la bivalence. Il s’agit, en fait, d’une régression du système éducatif et des statuts des personnels.
Au lycée professionnel, la fermeture des BEP va augmenter les processus de sélection et d’exclusion au détriment des plus démunis. Cette réforme ne s’inscrit pas dans des perspectives de réussite et de qualification professionnelle mais bien dans une stratégie de réduction massive de postes.
Dans le 1er degré, la suppression du samedi matin ne correspond qu’à une logique comptable de suppression de postes dans le secteur du RASED (aide aux élèves en difficultés). Les nouveaux programmes de l’école élémentaire concoctés par Darcos prônent un retour simpliste à la morale et à la patrie et visent à réduire le rôle de l’école à la seule transmission des savoirs fondamentaux. Les stages de remise à niveau des élèves de CM1-CM2, financés par des heures supplémentaires défiscalisées, mettent en péril l’ensemble de la protection sociale et les retraites.
Base-élèves est un système pernicieux de gestion informatique censé simplifier les tâches de direction mais destiné, en réalité, à ficher les élèves et leurs familles.
Le service minimum, sous ses aspects démagogiques, est une véritable atteinte au droit de grève des professeurs des écoles.
SUD éducation estime qu’une grève catégorielle n’est pas une réponse adaptée aux réformes inscrites dans une orientation générale de casse des statuts de la fonction publique, de désengagement de l’état, de l’individualisation des droits des agents.
Seule la construction d’une véritable mobilisation interprofessionnelle est à même de s’opposer au rouleau-compresseur des réformes.
C’est pourquoi SUD éducation appelle les personnels à tenir des AG le 18 mars afin d’organiser une résistance collective et de construire une véritable mobilisation.
En grève le 18 mars : luttons pour le service public et nos conditions de travail !
grève intersyndicale dans le second degré
Texte Action (BDFN FSU)
Le BDFN appelle les personnels de l’éducation et de la recherche à amplifier leurs mobilisations :
- Contre les choix (budget, politiques éducatives, programmes, loi LRU, démantèlement des organismes de recherche…) qui menacent le service public d’éducation et sa capacité à assurer la réussite de tous et qui dégradent les conditions d’exercice de leurs métiers, développent la précarité et contribuent à leur dévalorisation.
- Pour une transformation du service public d’éducation pour la réussite de tous.
- Pour une revalorisation des métiers de l’éducation et de la recherche
Dans cette perspective il décide d’un plan d’action :
- une semaine d’action éducation du 12 au 19 mars marquée notamment pas une journée contre la précarité le 12, une grève intersyndicale dans le second degré le 18 et une journée nationale de mobilisation et de manifestations dans le premier degré le 19.
- développement d’initiatives unitaires au plus près du terrain avec d’éventuels nouveaux temps forts dans la période de poursuite de l’action contre la loi LRU et ses conséquences, de préparation des cartes scolaires, d’annonces des réformes des lycées (LP, LG et LT) et de préparation du livre blanc sur les métiers.
- manifestation à caractère national le week-end du 17-18 mai.
Il appelle à assurer le succès de la journée d’action du 4 mars dans l’enseignement supérieur et la recherche.
La FSU recherchera toutes les convergences autour de ces actions.
pour le maintien de la diversité de l’offre de formation initiale publique pour la réussite de tous les élèves
Non aux fermetures de sections et aux suppressions de postes !
Refusons la disparition des sections BEP et la généralisation du Bac Pro 3 ans Imposons le maintien d’une scolarité BEP 2 ans Bac Pro 2 ans
Grève et manifestations le 18 mars 2008 (FSU, CGT, FO, SUD)
Une intersyndicale du second degré (FSU, CGT, FO et Sud) a lancé mardi un mot d’ordre de grève pour le mardi 18 mars afin de protester contre le rapport Pochard sur la condition enseignante, les restrictions budgétaires et la réforme de l’Enseignement professionnel.
Les organisations, dont le Snes-FSU, majoritaire en collège-lycée, ont appelé dans un communiqué, "à participer massivement à la journée de grève et de manifestations du 18 mars et à se réunir pour débattre des suites afin de porter les revendications pour l’emploi public dans l’Education".
Cette date a été choisie après deux réunions avec l’ensemble de l’intersyndiale de l’Education, sauf le Sgen-CFDT, 2e dans les collèges et lycées, et qui n’est pas opposé à la totalité du rapport Pochard sur la revalorisation du métier d’enseignant.
Le 3e syndicat, le Snalc-CSEN, classé à droite, a décidé à l’issue de ces réunions de ne pas participer, jugeant la plate-forme de revendications "hétéroclite" et estimant qu’elle "risque de noyer les revendications fondamentales des professeurs et d’inciter à une récupération politique de leur mouvement".
Ce syndicat n’a toutefois pas exclu "de s’associer à l’intersyndicale pour ses actions ultérieures", s’il "n’obtient pas satisfaction" sur "l’abandon du rapport Pochard", "la diversification des parcours dès le collège" et "une réforme des programmes".
Le SE-Unsa, minoritaire, ne figure pas non plus sur la liste des organisations appelant à la grève.
De son côté l’intersyndicale a regretté que "le ministre de l’Education n’a pris aucune distance vis à vis du rapport Pochard, porteur de dangers pour les les statuts et les missions des enseignants".
Elle a également protesté contre "l’insuffisance du budget 2008", qui conduit à "des suppressions massives de postes et de moyens pour la prochaine rentrée" qui, selon elle "met en péril l’organisation des enseignements", "dégrade les conditions de travail des personnels et des élèves" et "porte atteinte à la qualité du service public d’enseignement".
Les organisations ont enfin "rappelé leur attachement aux trois voies distinctes de formation, générale, technologique, et professionnelle et leur refus de la généralisation des baccalauréats professionnels en trois ans".
Principal syndicat de l’Enseignement professionnel, le Snetaa-EIL n’a pas participé à cet appel à la grève.
Source : Dépêches de l’Education du Mardi 26 février 2008.
Source : http://reseaudesbahuts.lautre.net/article.php...