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mardi 27 septembre 2016 à 10h

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« Chemise déchirée »

Rassemblement de soutien aux inculpés d'Air-France

Gouvernement et direction d'Air France, main dans la main pour licencier !

Communiqué de l'intersyndicale Air France

  • 27 septembre à 10h00 : Rassemblement devant le tribunal
    De 10h30 à 16h00 : Théâtre Forum et prises de paroles: Air-France, responsables syndicaux et politiques.
  • 28 septembre : Programme à préciser

L'intersyndicale Air France est scandalisée par la décision de la Ministre El Khomri qui vient casser la décision de l'Inspection du Travail et autorise par là même le licenciement de notre collègue Vincent Martinez.

Pour rappel, le rapport circonstancié de 4 pages de l'Inspection du Travail sur le déroulé de la manifestation unitaire du 5 octobre 2015 insiste sur le fait que cette journée s'est déroulée dans un « climat de fortes tensions sociales », climat dont seule Air France peut être tenue pour responsable (menace de licenciement, immixtion illégale d'une société de sécurité privée dans un conflit du travail, mise en place de caméras sans information préalable, fermeture du site…).

L'Inspection du Travail en a conclu qu'aucune faute lourde ne pouvait être retenue à l'encontre de Vincent Martinez et, de fait, annulait son licenciement.

Loin de comprendre la situation sociale de notre entreprise, et avant même que la Justice ne dise le droit (nous rappelons à cette occasion que le Procureur de la République a déjà classé sans suite la plainte concernant les deux pilotes), cette décision politique de la Ministre du Travail vient ajouter une injustice supplémentaire après les licenciements illégitimes de 4 salariés déjà prononcés par l'actuelle direction d'Air France suite aux événements survenus au cours du CCE du 5 octobre 2015.

Ce licenciement va venir crisper un peu plus encore les relations sociales entre le personnel d'Air France et ses dirigeants.

L'Intersyndicale Air France exige donc de la direction d'Air France l'arrêt de toutes les procédures de licenciement et la réintégration immédiate de nos collègues.

De plus, l'Intersyndicale appelle l'ensemble des salariés d'Air France à venir manifester les 27 et 28 septembre prochains devant le tribunal de Bobigny pour exiger la relaxe de tous les réprimés.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/49346
Source : http://www.infocomcgt.fr/affiches/item/affich...
Source : https://www.solidaires.org/Gouvernement-franc...
Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article15194...


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Stop a l'acharnement !

Relaxe pour nos 16 camarades

UGICT-CGT Air France

Les 27 et 28 septembres prochains, 16 salariés d'Air France se présenteront devant le tribunal de grande instance de Bobigny. 11 seront jugés pour avoir forcé l'ouverture de la grille du siège et 5 (déjà licenciés) concernant « l'affaire » dite de la chemise.

Depuis le 05 octobre 2015, aucune preuve de culpabilité n'a été apportée par la direction d'Air France : entretiens disciplinaires pour la forme, licenciement refusé par l'inspection du travail de notre camarade Vincent, fourniture de vidéos au directeur régional du travail qui démontrent son innocence.

Pour autant près d'un an après la manifestation du 05 Octobre 2015, l'acharnement continue : contestation de la décision de l'inspection du travail, recours gracieux refusé, etc.

Nous ne sommes pas dupes ! Le gouvernement et la direction d'Air France sont complices pour mener la même politique ultra libérale et criminaliser toute forme de résistance sociale. Ils veulent des salarié-e-s dociles qui acceptent leur sort avec résignation y compris face à des menaces de licenciements massifs au profit du capital.

« Casser » les salarié-e-s qui défendent leurs emplois, briser les élans sociaux, créer des peurs... la répression syndicale reste un des moyens patronaux pour freiner le développement des consciences.

Cet été, le jour de la promulgation de la Loi travail, la ministre validait dans le même temps l'autorisation de licenciement de notre camarade d'Air France.

C'est clairement une revanche du gouvernement qui, isolé face à l'opinion publique, joue la carte de la répression.

ET, peu importe que l'inspection du travail, via une décision étayée sur 4 pages ait refusé ce licenciement !ET, peu importe les preuves de la non implication de notre délégué dans de prétendues « violences ».

ET peu importe que la colère des manifestants du 05 octobre soit justifiée et légitime.

La presse bien-pensante était présente aux ordres de ses patrons pour expliquer l'inexplicable, pour justifier l'injustifiable et pour conditionner ceux qui seraient dans le doute.

Le rouleau compresseur du politiquement correct est en route pour affronter le socialement indécent.

C'est notre liberté qui est violée, confisquée, nos droits bafoués. Sous la garde vigilante des cerbères bien-pensants.

Mais ne nous trompons pas, la peur doit être mise dans leur camp et ce ne sont pas les différentes condamnations politiques qui mettront au pas les travailleurs !

L'exemple est trop dangereux. C'est l'embrasement de la grogne qu'ils craignent.

C'est le peuple qu'ils redoutent !

Nous sommes salarié-e-s et citoyen-ne-s et il est de notre devoir de s'opposer à la régression sociale !

Article 35 de la constitution - Déclaration des droits de l homme et du citoyen. - Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

Air France continue de taper très fort pour laver « l'honneur » de l'ex-DRH, aujourd'hui promu à la Holding et futur collaborateur de Vincent Bolloré.

L'obsession d'Air France n'a pas faibli depuis le 5 octobre, sa volonté de se venger, suite à la diffusion en boucle des images dans les médias, n'est jamais retombée.

Nous avons assisté à un véritable acharnement qui n'est pas terminé puisque la direction, à grand renfort d'avocats, traîne les salariés en justice pour avoir défendu les 2900 suppressions d'emplois.

Face à une direction intransigeante, nous devons rester déterminé-e-s, uni-e-s, solidaires et exiger la relaxe et la réintégration de Vincent, Fabrice, Samir, David et Pascal.

La CGT Air France appelle l'ensemble des salarié-e-s à venir manifester :

Grève de 1h à 24h le 27 septembre 2016 :

Pour les secteurs concernés : à vos lois Diard !

Rendez-vous CGT Air France :

Mardi 27 septembre

Tribunal de Grande Instance de Bobigny :

173 av. Paul Vaillant Couturier

Caisse de solidarité en place en soutien à notre camarade Vincent :
www.lepotcommun.fr/pot/c70u3fq9

Source : http://www.cgt95.fr/?p=1370
Source : http://endehors.net/news/soutien-des-16-camar...


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Jugement des 16 d'Air France : rendez-vous à Bobigny

Article CGT

La CGT condamne toute forme de répression visant à tenter de museler la moindre contestation. Elle apporte son soutien à tous les salariés injustement incriminés et appelle à manifester les 27 et 28 septembre 2016 devant le Tribunal de Grande Instance de Bobigny pour la relaxe des 16 d'Air France.

Suite à l'affaire dite de "chemise", le 5 octobre 2015, seize salariés d'Air France étaient convoqués devant le tribunal correctionnel : cinq pour « violences en réunion » - ils encourent jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende -, et onze pour « dégradations » lors de la manifestation du 5 octobre. Saisie d'une demande de renvoi par les avocats de la défense des prévenus, la cour a décidé de renvoyer l'affaire aux 27 et 28 septembre 2016.

Rappelons aussi que le Ministère du Travail a permis, le 5 août 2016, contre l'avis de l'Inspection du Travail, le licenciement de Vincent Martinez, délégué du personnel, élu CGT à Air France.

Myriam El Khomri désavoue ainsi l'Inspection du Travail en revenant sur une décision pourtant longuement motivée. Après ceux déjà utilisés pour La loi Travail, il s'agit ni plus ni moins d'un nouveau 49.3 !

Source : http://cgtparis.fr/spip.php?article2829
Source : http://cgtparis.fr/spip.php?article2823
Source : http://www.ugff.cgt.fr/spip.php?article5879


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Air France : toutes et tous solidaires

Rassemblement pour les réprimés d'Air France

Solidaires

Les 27 et 28 septembre, le tribunal de Bobigny va juger les militants syndicaux de la CGT d'Air France réprimés suite à l'envahissement du Comité central d'entreprise et à l'affaire très médiatisée de la « chemise » le 5 octobre de l'année dernière.

L'Union syndicale Solidaires réaffirme son soutien aux inculpés et à la mobilisation à Air France. Elle demande l'arrêt des poursuites, la relaxe et la réintégration dans l'entreprise de tous les militants réprimés.

Elle rappelle que le contexte dans lequel ces évènements ont eu lieu est celui d'un chantage fait par la direction à l'ensemble du personnel pour qu'il accepte la dégradation de ses conditions de travail et une baisse des salaires. Dans les combats que nous avons menés ensemble contre la loi travail il a été démontré que ces politiques antisociales sont une menace qui pèse sur tous-tes les salarié-es aujourd'hui.

Par ailleurs cette affaire n'est pas isolée. En même temps que la confrontation au sein des entreprises et des services contre les droits des travailleuses et des travailleurs se durcit, nous assistons à la volonté de réprimer toute velléité de combattre de façon résolue ces nouveaux dispositifs. C'est le cas dans de nombreuses entreprises : à Air France, à Goodyear, à la SNCF, à la Poste, contre les lanceurs d'alerte et leurs soutiens comme à Tefal… c'est aussi le cas dans la rue par la répression des manifestations avec des poursuites contre des militant-es et des agressions policières comme celle qui a fait perdre un œil à notre camarade de l'APHP lors de la manifestation du 15 septembre.

Nous sommes aujourd'hui dans une situation nouvelle où la répression est dure et massive, organisée par le patronat, la justice, la police et le gouvernement. L'unité des organisations syndicales est décisive pour continuer ensemble la lutte contre ces politiques patronales et gouvernementale et obtenir ensemble l'arrêt de la répression antisyndicale.

Relaxe et réintégration des 16 d'Air France !

Toutes et tous devant le tribunal de Bobigny
mardi 27 septembre à partir de 10h30

Source : http://www.solidaires.org/Air-France-toutes-e...


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Halte à la répression anti-syndicale,

Relaxe et réintégration pour tous les militants d'Air France

Solidaires

Myriam El Khomri, Ministre du travail vient de décider de passer outre la décision de l'inspection du travail qui avait annulé le licenciement de Vincent Martinez et vient d'entériner ce licenciement du délégué CGT d'Air France.

Cette décision entre dans la longue liste des règlements de compte entre les directions d'entreprise, l'Etat et les militant-es syndicaux, les élu-es du personnel qui devraient être au regard de la loi protégés et qui ne le sont pas.

La ministre prend ainsi parti pour le patronat contre les salarié-es, ce qui est une conception particulière de son rôle.

Au delà de ce constat général, cette décision est une vengeance manifeste contre la CGT et le syndicalisme de lutte, et contre les militant-es d'Air France en particulier.

En effet, l'envahissement du CCE et l'affaire de la chemise qui a suivi ont été un moment de révolte de salarié-es confronté-es à un chantage de la part de la direction, chantage à l'emploi pour accepter des conditions de travail et des salaires dégradés. On sait maintenant que le refus de telles pratiques a été au cœur de la mobilisation contre loi travail. Les salarié-es d'Air France avait ouvert une première porte contre la résignation, c'est ce qu'on leur fait payer aujourd'hui.

L'Union syndicale Solidaires exprime sa solidarité avec Vincent Martinez, tous les militants réprimés et la CGT d'Air France, elle sera présente les 27 et 28 septembre devant le tribunal de Bobigny pour exiger la relaxe de tous les réprimés.

Voir aussi le communiqué de SUD aérien.

Source : https://www.solidaires.org/Halte-a-la-repress...


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Air France : La chasse aux sorcières continue !

Communiqué commun de la confédération CGT, de la Fédération CGT Transports et du syndicat Ugict d'Air France

Il n'y a pas de conquêtes sociales sans libertés syndicales. Gouvernement et Medef, en pleine lune de miel depuis 2012, l'ont bien compris : ils veulent museler le monde du travail pour imposer leurs réformes antisociales !

La chasse aux sorcières, qu'ils mènent contre toute forme de lutte et de contestation notamment envers les militants de la CGT, continue de plus belle.

Suite à l'affaire dite de « la chemise », le 5 octobre 2015, la direction d'Air France a décidé de licencier Vincent Martinez, délégué du personnel, élu CGT. L'Inspection du Travail s'est alors saisie du dossier, et après enquête, a invalidé le licenciement de notre collègue le 20 janvier 2016.

Air France, ne pouvant accepter cette décision, pourtant motivée sur un courrier de quatre pages, a envoyé un recours hiérarchique auprès de la Ministre du Travail, Myriam El Khomri. Celle-ci avait quatre mois, à compter du 3 février 2016, pour statuer sur cette demande de licenciement.

N'ayant reçu aucune réponse en date du 3 juin, le licenciement de Vincent a été implicitement rejeté, conformément à l'article R2422-1 du Code du Travail. Or, le 5 août, Vincent a reçu un courrier du Ministère du Travail lui notifiant l'annulation de la décision de l'Inspection du Travail, c'est-à-dire donnant l'autorisation (tant recherchée) à Air France de le licencier. Nous nous étonnons d'une telle décision !

Myriam El Khomri désavoue ainsi l'Inspection du Travail en revenant sur une décision pourtant longuement motivée. Après ceux déjà utilisés pour La loi Travail, il s'agit ni plus ni moins d'un nouveau 49.3 !

Après les Goodyear, condamnés à des peines de prison ferme, le pouvoir décide de frapper un grand coup contre les salariés d'Air France qui ont osé se dresser contre une politique « sociale » désastreuse et mortifère pour l'emploi. 16 de nos collègues d'Air France seront jugés à Bobigny.

La CGT condamne toute forme de répression visant à tenter de museler la moindre contestation. Elle apporte son soutien à tous les salariés injustement incriminés et appelle à manifester les 27 et 28 septembre 2016 devant le Tribunal de Grande Instance de Bobigny pour la relaxe des 16 d'Air France.

Source : http://ulcgt20.org/spip.php?article1718


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Pas de conquêtes sociales sans libertés syndicales :

relaxe et amnistie pour les militant-e-s

CGT

Rassemblons-nous toutes et tous en France, mardi 27 septembre pour dire stop à la répression et à la criminalisation de l'action syndicale. Ce jour-là, seize salarié-e-s d'Air France sont convoqué-e-s au Tribunal de grande instance de Bobigny, et notre camarade de Rhône-Alpes sera auditionné à Grenoble.

Les attaques aux libertés syndicales qui peuvent aller jusqu'à la répression et la criminalisation de l'action syndicale sont parfois insidieuses et sont toutes inacceptables :

Les patron-ne-s ont beaucoup d'imagination sur les discriminations syndicales :

  • Discrimination syndicale ;
  • Entrave au libre exercice de l'activité syndicale ;
  • Atteinte à la liberté d'expression ;
  • Fermetures de bourses du travail ;
  • Atteintes au droit de grève ;
  • Sanctions disciplinaires déguisées ;
  • Dénigrements publics des syndicats par le Medef et le gouvernement ;
  • Autorisations de manifester en « liberté surveillée » dans le contexte d'État d'urgence ;
  • Condamnation de militant-e-s en correctionnel.

Le grand patronat ne tolère pas les capacités d'organisation des syndicats. Il essaie d'enfermer l'activité syndicale dans un cadre institutionnel, d'accompagnement des réformes et de la casse des entreprises et du secteur public.

Cette répression syndicale remet en cause le syndicalisme de luttes et de propositions, le syndicalisme indépendant qui donne une place centrale à l'expression des salarié-e-s et à la construction des rapports de forces.

Notre liberté d'adhérer au syndicat de notre choix, tout comme le droit de grève sont des droits fondamentaux inscrits dans la constitution.

Nous devons quel que soient l'entreprise, le service, le territoire, défendre les libertés syndicales pied à pied, ne rien lâcher.

À Grenoble, A Bobigny devant le TGI et sur tout le territoire, mobilisons nos forces pour exiger le respect des libertés syndicales, l'arrêt des poursuites judiciaires pour toutes et tous les camarades incriminés injustement, une loi d'amnistie pour celles et ceux déjà condamnés, la mise à disposition de locaux syndicaux et de bourses de travail à titre gracieux dans les collectivités territoriales…

Cette action nationale pour la défense des libertés syndicales ne sera pas la dernière.

Le 19 octobre, jour du procès en appel des Goodyears, sera une nouvelle date de forte mobilisation sur tout le territoire.

Source : http://www.cgt94.fr/spip.php?article1566