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jeudi 29 septembre 2016 à 14h30

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Manifestation pour une véritable revalorisation de nos retraites

Appel des 9 organisations de retraités et retraitées

Trajet / parcours : départ 14h30 de Montparnasse (Place du 18 juin 1940)
Bd du Montparnasse> Bd des Invalides > Rue d'Estrée > Ministère de la santé

Mobilisation le 29 septembre pour une véritable revalorisation de nos retraites et pensions dès le 1er octobre 2016

Une nouvelle fois dans l'unité, 9 organisations syndicales et associations de retraité‑e-s vous appellent à vous mobiliser le 29 septembre pour défendre notre pouvoir d'achat de retraité.

Nos pensions une nouvelle fois gelées au 1er octobre 2016 !

C'est ce que prévoit la commission des comptes de la Sécurité sociale. Après le décalage de la date de revalorisation des pensions de janvier à avril sous le gouvernement Sarkozy, la loi Touraine de janvier 2014 a reporté cette revalorisation d'avril en octobre et modifié les règles. Aucune revalorisation en 2014. Seulement 0,1% en 2015. Il faut remonter au 1er avril 2013 pour retrouver une simple prise en compte de l'inflation.

Le MEDEF a obtenu le blocage de fait des régimes complémentaires pour 3 ans, en ne revalorisant qu'un point en dessous de l'inflation.

Les pensions reculent par rapport aux salaires

Jusqu'aux « réformes » de 1993 et 2003, les pensions du privé et du public évoluaient en fonction des salaires. Depuis l'indexation sur les prix, le décalage avec les salaires s'accentue, de 1,4 à 1,8 % par an, sur le dos des personnes retraitées qui subissent un décrochage de leur niveau de vie et une paupérisation pour tous.

Une cascade de mauvaises mesures fiscales

Le gouvernement a supprimé les mesures fiscales dont bénéficiaient les parents isolés et les veuves et veufs ayant eu un enfant, de même que la non-imposition de la majoration de 10% pour les retraité‑e-s ayant eu au moins 3 enfants.

L'ensemble de la fiscalité, bien plus importante que l'impôt sur le revenu, pèse fortement sur les retraité‑e‑s, qu'ils soient imposables ou non : le poids de la TVA est proportionnellement plus lourd pour les plus pauvres. La CASA, prélevée sur les retraites et pensions des retraités imposables, reste encore en partie détournée de sa fonction (environ 350 millions d'euros pour 2015).

Des milliers de retraités n'ont plus les moyens de se soigner.

La loi sur l'adaptation de la société au vieillissement, très insuffisante dans son contenu, tarde à se mettre en place. Hôpital, centre de sécurité sociale, bureau de poste, transports… On ne compte plus les fermetures de services publics. Les personnes âgées, surtout en zone rurale, souffrent principalement de cette désertification.

Défendre le pouvoir d'achat et non les cadeaux aux marchés financiers

Quand le gouvernement ne cesse de répéter que la croissance est en train de redémarrer, celle-ci risque d'être freinée par la baisse des revenus de retraité-e-s qui consommeront moins ! C'est justement le retour de croissance qui peut rétablir l'équilibre des comptes publics.

Dans le même temps, les gouvernements successifs n'ont cessé de multiplier les cadeaux fiscaux et parafiscaux aux entreprises et marchés financiers, provoquant un manque à gagner pour les finances publiques. La France est un pays riche où ne cessent de s'accentuer les inégalités. Près de 10 % des retraités survivent sous le seuil de pauvreté.

Le 29 septembre, ensemble, nous vous appelons à vous mobiliser :

  • Pour le retour à une revalorisation annuelle des pensions au 1er janvier de l'année en prenant en compte l'évolution du salaire moyen.
  • Pour une pension au moins égale au SMIC revendiqué pour une retraite complète.
  • Pourle rattrapage du pouvoir d'achat perdu sur les pensions,la baisse de la CSG des retraité-e-s et l'abrogation des mesures fiscales régressives contre les retraités : la ½ part fiscale et l'exonération des majorations familiales.
  • Pour l'amélioration du pouvoir d'achat des retraites, le maintien des pensions de réversion et la suppression des conditions de ressources.
  • Pour le développement et le renforcement de services publics de qualité indispensables au mieux vivre individuel et collectif (santé, transports, culture, sécurité, etc.).

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/49017
Source : http://solidaires94.overblog.com/2016/09/mani...
Source : https://www.solidaires.org/Journee-nationale-...
Source : http://www.cgt95.fr/?p=1414


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Pourquoi manifester nombreux le 29 septembre ?

CGT

Le gouvernement semble avoir décidé qu'il n'y aurait pas d'augmentation des pensions au 1er octobre, prétextant de faible taux d'inflation. Il oublie de préciser que les pensions ont pris un retard certain depuis plusieurs années. C'est la principale raison de l'Appel des 9 organisations de retraités à manifester le 29 septembre.

Depuis 2013 l'indice des prix INSEE, hors tabacs est passé de 124,48 en février 2013 à 126,27 fin septembre 2015. En toute logique la revalorisation des pensions aurait dû être de 1,4 % au 1er octobre 2015. Or chacun s'en souvient et a pu le constater avec colère, elle n'a été que de 0,1 % ! C'est-à-dire en violation des textes en vigueur.

Le tripatouillage des textes

Depuis 2013 le gouvernement n'a cessé de modifier le dispositif de revalorisation des pensions. Cela commencé par le report du 1er avril au 1er octobre la date de revalorisation annuelle. Mais en reportant aussi la revalorisation que lui-même avait prévue au 1er octobre 2014 au…1er octobre 2015.

Selon le Code la Sécurité Sociale (article L 161-23-1), l'augmentation devait être de 0,9 % au 1er octobre 2015 et non pas 0,1 %. Mais il n'a pas hésité à violer ses propres textes : il « appliqué » au 1er octobre 2015 la loi de finances du 29 décembre 2015, qui modifiait le mode calcul, alors que cette loi ne devait s'appliquer qu'au 1er janvier 2016 !

Selon les nouvelles règles de calcul introduites par la loi de décembre 2015, qui prend en considération le taux d'inflation, la revalorisation devrait être à tout le moins maintenue au 1er octobre 2016, même si l'inflation constatée est négative. Mais il n'en reste pas moins que la revalorisation en octobre 2015 aurait dû être de 0,9 % et non de 0,1 %.

Les pensions en retard de 0,9 % sur les prix depuis 2013

En application du Code la Sécurité Sociale, si l'on prend en compte la période du 1er avril 2013 au 1er octobre 2016, la revalorisation des pensions devrait être de 1,1 %. Si l'on retire les 0,1 % « généreusement » accordée au 1er octobre 2016, le gouvernement doit fixer la revalorisation à 1 % au 1er octobre 2016.

Le Medef a obtenu tout ce qu'il réclamait en promettant la création d'emplois qu'il a été incapable d'honorer. Le gouvernement n'en a pas moins maintenu les cadeaux promis au patronat, alors que les suppressions d'emplois se poursuivent de plus belle. Alstom étant le dernier exemple scandaleux en date.

Toutes les raisons de manifester le 29 septembre

Le gouvernement osera-t-il priver les retraité-e-s de la revalorisation légitime de leurs pensions ? Les retraité-e-s doivent se faire entendre le 29 septembre et répondre nombreux à l'Appel de la quasi-totalité des organisations de retraité-e-s.

Pascal Santoni

Source : http://www.ucr.cgt.fr/textelong.php?IDchapitr...


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Les retraités poursuivent la mobilisation

Communiqué adopté par neuf organisations de retraité-es

Les 9 organisations de retraités se sont rencontrées le 23 juin pour faire le bilan des actions communes engagées, en particulier les 10 mars et 9 juin 2016 pour la défense du pouvoir d'achat des retraités. Elles se félicitent de la mobilisation lors de ces journées dans près de 90 départements et des multiples actions réalisées : manifestations, rassemblements, délégations, conférences de presse.

Elles déplorent que la rencontre du 3 mai avec les représentants du cabinet de Michel Sapin n'aient pas permis d'avancer sur :

  • Le rétablissement de la ½ part fiscale supplémentaire pour tous les parents isolés.
  • Le retour à l'exonération des majorations familiales pour les parents d'au moins 3 enfants.

Elles revendiquent :

  • Le retour à une revalorisation annuelle des pensions au 1er janvier indexée sur l'évolution du salaire moyen, comme antérieurement aux décrets Balladur de 1993.
  • Pas de pension inférieure au SMIC revalorisé, pour une carrière complète.
  • Le maintien des pensions de réversion et la suppression des conditions de ressources.
  • Le rattrapage du pouvoir d'achat perdu sur les retraites de base comme complémentaires et les pensions du secteur public (pas de revalorisation du point d'indice applicable aux retraités).

Elles se félicitent des nombreux contacts avec les élus, suite au courrier qui leur avait été adressé, et qui vont se poursuivre tout au long de la session budgétaire, en particulier sur l'élaboration de la loi de finances et celle de financement de la Sécurité sociale. Elles se sont engagées à faire connaître largement les réponses reçues -ou pas- à cette occasion.

Elles ont trouvé particulièrement scandaleux que l'on puisse contraindre la décision des élus à partir de la simple publication des travaux du Conseil d'Orientation des Retraites pour annoncer un nouveau gel des retraites au 1er octobre, les technocrates préemptant en quelque sorte la décision des politiques.

Les organisations sont d'ores et déjà décidées à relancer la mobilisation des retraités à la rentrée avec une campagne de diffusion de tracts sur les marchés pendant la dernière quinzaine de septembre et une action marquante le 29 septembre, avant l'échéance du 1er octobre.

Enfin, afin de réfuter une campagne présentant les 16 millions de retraités comme des nantis, elles prévoient d'organiser avant la fin de l'année un colloque sur le pouvoir d'achat de retraités.

Paris, le 1er juillet 2016.

Source : https://www.solidaires.org/Les-retraites-pour...


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Mobilisation le 29 septembre

Solidaires

Les neuf organisations de retraité-e-s CGT, FO, CFTC, CGC, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR, Ensemble & Solidaires-UNRPA se sont rencontrées le 7 sep- tembre dans les locaux de Solidaires.

Cette unité d'action, sur des revendications partagées sur le pouvoir d'achat, tient bon malgré le clivage des organisations syndicales « des actifs » entre deux pôles, la contestation et le soutien de la Loi Travail, les « réformistes » et les « revendicatifs ». La confédération CFDT a vainement fait pression sur la CFTC et la CGC pour que leurs retraité-e-s changent de camp.

L'action des neufs dérange, CFDT et UNSA retraité-e-s ont décidé de s'exprimer le 20 septembre pour réclamer l'indexation des pensions sur les salaires, un sacré revirement pour une organisation qui a soutenu le plan Juppé de 2003, notamment l'indexation des pensions des fonctionnaires sur les prix.

Un modèle de tract pour les équipes locales appelle à l'action le 29 septembre. Il porte les revendications communes :

  • Pour le retour à une revalorisation annuelle des pensions au 1er janvier de l'année en prenant en compte l'évolution du salaire moyen.
  • Pour une pension au moins égale au SMIC revendiqué pour une retraite complète.
  • Pour le rattrapage du pouvoir d'achat perdu sur les pensions, la baisse de la CSG des retraité-e-s et l'abrogation des mesures fiscales régressives contre les retraités : la 1⁄2 part fiscale et l'exonération des majorations familiales.
  • Pour l'amélioration du pouvoir d'achat des retraites, le maintien des pensions de réversion et la suppression des conditions de ressources.
  • Pour le développement et le renforcement de services publics de qualité indispensables au mieux vivre individuel et collectif (santé, transports, culture, sécurité, etc.).

Une lettre commune demande une rencontre à la ministre Touraine sur la perte de pouvoir d'achat et ses conséquences dramatiques, les insuffisances de la loi aide à l'autonomie et du Haut Conseil de la Famille de la Famille, de l'enfance et de l'âge, où les syndicats de retraité-e-s sont exclus.

Un colloque se prépare pour fin novembre afin de montrer et réfléchir sur la réalité des retraité-e-s et de leur pouvoir d'achat, sur la place des retraité-e-s dans la société. Les réflexions seront précédées d'informations d'un représentant d'une organisation syndicale au COR, d'un responsable de la CNAV, d'un économiste travaillant sur les retraites...

Une conférence de presse nationale le 19 septembre informera la population

Source : https://www.solidaires.org/Note-no-20-aux-ret...


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Retraité-e-s, on ne lâche rien !

CGT UFGG

La CGT refuse toute nouvelle dégradation du pouvoir d'achat.

Depuis 1993, les retraites ne sont plus indexées sur les salaires mais sur les prix, une mesure prise dans le but de rogner sur les retraites. Plus de 30 ans après cela se vérifie avec l'important décrochage avec les salaires. La perte estimée de pouvoir d'achat des retraité-e-s est de plus de 20 % en 20 ans. De plus en plus de retraité-e-s glissent dans la précarité.

Après 30 mois de gel des pensions l'augmentation en octobre 2015 de 0.1%, alors que la loi dictait une augmentation de 0.9%, montre bien à quel point le gouvernement se moque des retraité-e-s. Au point que pour mieux les spolier il a changé les règles de calcul de l'indexation sur l'indice des prix à la consommation dans la loi de finances en 2015.

Aussi, l'annonce de la non revalorisation (rapport de la commission des comptes de la

Sécurité Sociale de juin 2016) des pensions au 1er octobre 2016 est totalement inacceptable.

Stoppons la régression du pouvoir d'achat, agissons !

L'UGFF appelle les retraité-e-s de la Fonction Publique de l'Etat à participer massivement le 29 septembre 2016 aux actions prévues dans les territoires à l'initiative des organisations et associations de retraités (CGT, CFE-CGC, CFTC, FGR-RP, FSU, FO, Solidaires, LSR, UNRPA).

Avec l'exigence de la revalorisation des pensions, nous devons porter également nos revendications spécifiques. Exigeons :

  • La fin du gel des pensions et retraites par la revalorisation des retraites avec un rattrapage immédiat de 300 € ; à terme qu'il n'y ait pas de pension inférieure au SMIC.
  • Le retour à une revalorisation annuelle au 1er janvier des pensions et pensions de réversion ;
  • la reconnaissance de l'évolution de la qualification du grade auquel appartenait le retraité par le rétablissement de la péréquation supprimée par la loi Fillon ;
  • la proratisation du Salaire Annuel Moyen (SAM) pour les poly-pensionnés ;
  • le taux de réversion porté à 75% de la ou des pensions du conjoint, concubin ou Pacsé décédé, sans condition d'âge et de ressources;
  • le rétablissement de la ½ part supplémentaire pour les personnes vivant seules ayant élevé au moins un enfant, pour le calcul de l'impôt sur le revenu (dans l'attente d'une réforme globale de la fiscalité);
  • la non-imposition de la majoration pour les retraité-e-s ayant eu 3 enfants ou plus ;
  • la suppression de la Contribution Additionnelle de Solidarité pour l'Autonomie (CASA)

Source : http://www.ugff.cgt.fr/spip.php?article5885