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mercredi 20 février 2008 à 20h

Peut-on lutter contre la Mondialisation ?

Le comité Attac Paris 13, vous invite le mercredi 20 février à 20h00 à une réunion-débat sur ce thème avec André Bellon, co-fondateur du groupe de réflexion République !, ancien Président de la Commission des Affaires Etrangères de l’Assemblée Nationale, auteur de Une nouvelle vassalité, Mille-et-une Nuits.

A la Maison des Associations, 11 rue Caillaux 75013 Paris. Métro : Maison blanche

La presse est pleine de la crise immobilière américaine, dite des subprimes. Nous apprenons une soi-disant malversation financière qui n’est qu’une opération ordinaire génératrice habituellement de profits formidables mais qui a mal tourné à cause de la baisse de la Bourse. Il est certain que les salariés seront pris en otages et finiront par payer pour les inconséquences des dirigeants. Ils devront travailler plus sans gagner un sou de plus. Les néolibéraux nous expliquent que nous n’avons qu’à subir, la mondialisation étant un phénomène naturel comme la pluie ou le beau temps. L’homme devrait accepter passivement les délocalisations, la réduction de ses avantages sociaux et l’érosion de son pouvoir d’achat. Il serait impuissant devant les crises économiques.

Mais les propagandistes de la mondialisation ne nous expliquent pas pourquoi entre 1945 et 1987, il n’y a eu aucune crise économique. Ils ne nous disent pas que pendant les « Trente glorieuses », l’économie était régulée et que des traders fous ne pouvaient pas faire sauter les banques. Ils ne nous disent pas que les services publics et beaucoup d’entreprises appartenaient à la nation, qu’ils étaient gérés en vue du bien public, au moins en principe. Depuis que Reagan et Thatcher ont décidé les privatisations, depuis que nos gouvernants les ont suivis, la mondialisation a permis aux plus riches d’amasser des fortunes colossales, alors que dans nos pays riches, la plupart de nos concitoyens ont du mal à assurer leurs fins de mois.

Comme la mondialisation est née d’une volonté politique, une autre volonté politique peut la combattre. Notre pays doit réclamer à ses élus qu’ils prennent leurs décisions en fonction des intérêts de leurs mandants et non en fonction des exigences des multinationales.

La mondialisation n’est pas une fatalité !

Source : http://www.local.attac.org/paris13/spip.php?a...
Source: message reçu le 15 fév 23:44

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/4894