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samedi 16 février 2008 à 14h

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La vie ne s'apprend pas en prison

CONTRE la prison pour

mineurs de Porcheville

Pourquoi l’enfermement n’est pas la solution…

3 heures de débats et de rencontres sur les questions de la prévention et de l’enfermement des mineurs

Samedi 16 février 2008 de 14 à 17 heures à Limay

(salle Kergomard, rue des Claies)

Le SNPES/PJJ-FSU et la FSU 78 invitent tous les citoyens, associations, partis politiques, syndicats, collectifs à venir débattre autour des questions de l’éducation et de l’enfermement des mineurs.

Tables rondes avec de nombreux intervenants : professeurs, assistantes sociales scolaires, éducateurs de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, du Conseil Général, représentants de Ligue des Droits de l’Homme…

Avec le soutien et/ou la participation du Comité Citoyen du Mantois, de la Ligues des Droits de l’Homme, du SNEPAP, de la CGT CG, de CYVIC, PC, PS, CNT, CYVIC (collectif Yvelinois de vigilance interprofessionnelle et citoyen)…

Agissons tous ensemble

Pour s’opposer à l’ouverture de la prison pour mineurs de Porcheville

Contact : pasdeprisonpourenfants78@voilà.fr

Syndicat National des Personnels

de l’Education et du Social

Protection Judiciaire de la Jeunesse

Fédération Syndicale Unitaire

Secrétariat National : 54, Rue de l’Arbre Sec – 75001 Paris

Tél. : 01 42 60 11 49 - Fax : 01 40 20 91 62

Site : www.snpespjj-fsu.org E-Mail : Snpes.pjj.fsu@wanadoo.fr


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EPM de Porcheville : initiative le 16 février 2008

Trois heures de débats et de rencontres sur les questions de la prévention et de l’enfermement des mineurs. Samedi 16 février 2008 de 14 h à 17 h à Limay.

Ci-joint l’invitation à cette initiative organisée par le SNEPS/PJJ/FSU et la FSU 78 ...


Source : http://www.abri.org/antidelation/EPM-de-Porch...


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Manifeste « nous ne travaillerons pas en EPM »

Action anti-EPM le 16 fevrier - rassemblement à Porcheville (78)

Rassemblement, samedi 16 février 2008 à 14 heures, salle Kergomard à
Limay Porcheville (78) où un 6ème EPM devrait ouvrir en mars 2008.
Initiative à l’appel du SNPES-PJJ/FSU.
Nous appelons tous les signataires et personnes en lutte contre les
EPM à rejoindre cette initiative.

Ci dessous le communiqué d’appel en date du 8 février

l’information est en ligne sur :
http://pays-de-la-loire.emancipation.fr/

Communiqué du SNPES PJJ/FSU,

Syndicat National des Personnels de l’Education et du Social

EPM : UN MONSTRE CARCERAL

Paris, le 8/02/2008

Parmi les 7 Etablissements Pénitentiaires pour mineurs prévus
par la loi, 5 ont été ouverts, à grand renfort de communication
médiatique et de banalisation de l’incarcération : comme l’ancien
Garde des Sceaux se plaisait à le proclamer, les EPM ne seraient que
"des salles de classe entourées de murs aux couleurs vives". Le
suicide d’un adolescent à l’EPM de Meyzieux est venu rappeler
dramatiquement aux idéologues et apprentis sorciers qu’une prison
resterait une prison avec son cortège de violence subie et de loi du
silence.

Malgré cela, les EPM sont présentés par le Ministère de la
Justice et la direction de la PJJ comme un modèle destiné à améliorer
les conditions de détention. Selon eux, cette amélioration n’était
pas possible dans les quartiers mineurs. Pourtant, ils en ont gardé
un grand nombre qui servent à trier les jeunes, en orientant les plus
difficiles en quartier mineurs et les autres en EPM, au nom d’un
choix assumé par la DPJJ d’afficher ces établissements comme des « 
prisons éducatives ». En fait, il s’agit d’un alibi pour le Ministère
de la Justice qui peut faire peu de cas des conditions de détention.
Ainsi, l’administration pénitentiaire n’hésite pas à prévoir des
transferts de jeunes condamnés de la région de Marseille vers la
prison de Borgo en Corse, après avoir décrété qu’ils n’avaient pas
beaucoup de visites de leur famille. De même, en contradiction avec
les décrets sur la détention des mineurs, certaines unités d’EPM, « 
des unités strictes », sont utilisées dans une logique disciplinaire,
à des fins d’isolement des jeunes jugés ingérables en collectif.
L’écart est immense entre une ambition proclamée et la réalité des
faits !

Depuis le début, le SNPES-PJJ dénonce l’alibi de l’amélioration
des conditions de détention et combat les EPM. Le programme d’EPM
particulièrement coûteux illustre les priorités d’une politique
répressive menée à l’égard des jeunes qui commettent des délits au
détriment de structures éducatives. Pour habiller cette politique, un
projet absurde et dangereux a été conçu : le binôme éducateur-
surveillant, des activités permanentes et obligatoires, une
organisation en groupe de jeunes qui se voudrait calquée sur celle
des foyers et qui oublie les murs de la prison. Aujourd’hui, cet
habillage éducatif vole en éclats. Les mineurs qui subissent
l’angoisse de la situation carcérale trouvent un exutoire à celle-ci
pendant les temps collectifs en s’engouffrant dans des rapports de
violence. La massivité de ces temps et le caractère obligatoire des
activités décuplent ces phénomènes de groupe. Ceux-ci sont amplifiés
par la prégnance du système disciplinaire carcéral qui ne permet ni
la parole libre, ni les espaces de négociation. La présence
d’éducateurs PJJ ne changera rien à cette affaire. C’est sur la base
de constats semblables que, dans le passé, de tels établissements ont
été définitivement fermés, que les éducateurs de la PJJ sont sortis
des prisons et que le suivi des mineurs incarcérés a été organisé de
l’extérieur. Plutôt que de s’engager dans cette voie, le directeur de
la PJJ persiste à défendre coûte que coûte les priorités
gouvernementales et renvoie l’explication de l’inacceptable au manque
d’expérience et de savoir faire des professionnels de l’EPM. Ce
décès ne peut être de la seule responsabilité de l’administration
pénitentiaire, il est aussi de la responsabilité de la direction de
la PJJ. La question de l’existence des EPM, de ce qui s’y fait et de
ce qui s’y passe, concerne aussi chaque professionnel de la PJJ. Au
moment où le rapport de la Défenseure des Enfants souligne l’absence
totale de prévention en matière de suicide des adolescents, il est
révoltant de voir attribuer autant de moyens à de nouvelles prisons
au détriment de toutes les mesures éducatives qui peuvent contribuer
à cette prévention.

Le SNPES-PJJ continue de dénoncer :

* le leurre d’une action éducative en prison alors que la
logique carcérale s’impose à toute autre logique comme viennent de
l’illustrer les deux évasions récentes de l’EPM de Marseille.
* l’imposture destinée à faire croire à l’opinion publique
que les EPM sont des lieux éducatifs privilégiés pour la réinsertion
des adolescents en difficulté.
* une politique répressive qui place l’incarcération au cœur
de la réponse aux passages à l’acte des adolescents.
* le véritable gâchis financier et humain que constituent
les EPM.

C’est pourquoi, il appelle à continuer la mobilisation contre
ces structures, à rejoindre les collectifs anti-EPM, les réseaux de
lutte contre les lois sécuritaires pour obtenir leur fermeture.

D’ores et déjà, le SNPES exige une audience auprès du directeur
de la PJJ.

Il appelle les personnels de la PJJ à participer à toutes les
mobilisations et en particulier :

* à la manifestation régionale, samedi 9 février 2008 à
15h30, de la mairie de Meyzieu (69) à la prison pour mineurs.
* au rassemblement, samedi 16 février 2008 à 14 heures,
salle Kergomard à Limay Porcheville (78) où un 6ème EPM devrait
ouvrir en mars 2008.
 
Groupe Départemental 44
Revue L’Emancipation Syndicale & Pédagogique
Emancipation Tendance intersyndicale
c/o FSU - 8 place de la Gare de l’Etat
44276 Nantes cédex 2
emanexcipationexgd44@no-exlog.org
http://www.emancipation.fr/emancipa/
http://pays-de-la-loire.emancipation.fr/


Source : http://prison.eu.org/agenda_detail.php3?id_br...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/4886