samedi 28 mai 2016 à 12h
4ème samedi de grève à la BnF contre la précarité :
plus que jamais déterminé-es!
https://paris.demosphere.net/rv/47928
Cela fait désormais trois samedis que les personnels de la BnF font grève pour protester contre la précarité, le sous-effectif et les coupes budgétaires. Ces trois journées d'action ont été massivement suivies et ont rencontré un fort élan de solidarité que ce soit de la part des lecteurs/trices ou d'autres secteurs en lutte. Pourtant, jusqu'à ce jour la direction de l'établissement a choisi de faire l'autruche ! Elle n'a toujours pas daigné prendre contact avec les personnels en lutte. Pire, elle tente de masquer la grève et de faire pression sur des agent-es grévistes en les empêchant de circuler librement sur le lieu de travail. C'est inadmissible !
En conséquent, les personnels de la BnF et notamment les précaires, ont décidé de reconduire la grève samedi 28 mai.
Les personnels et l'intersyndicale CGT-FSU-SUD Culture de la BnF en lutte réclament toujours :
- passage à 110h par mois (maximum légal pour ce type de contrat) de tous/tes les « vacataires » qui le souhaitent : pour une augmentation significative du salaire d'agent-e-s gagnant moins de 700 euros par mois !
- Passage et embauche en CDI de tous/tes les « vacataires » sur besoins permanents : comme le permet la loi, afin d'avoir des emplois réellement stables.
- l'appel rapide et intégral de la liste complémentaire du dernier recrutement direct de magasiniers/ères organisé par la BnF : pour titulariser les précaires en attente et lutter contre les sous-effectifs !
- la comptabilisation INTEGRALE du temps de travail des « vacataires » : car aujourd'hui une partie des « vacataires » de la BnF « pointe » sans que son temps de travail supplémentaire soit pris en compte !
- l'arrêt des suppressions de postes et la hausse du budget : parce que la BnF, 1er établissement du Ministère de la Culture, est aussi celui qui a le plus subit les coupes budgétaires des politiques d'austérité, avec la perte de 272 postes en 7 ans !
Venez soutenir les agent-e-s de la BnF en grève samedi 28 mai, à 12h dans le Hall d'entrée de la BnF pour un rassemblement et un pique-nique solidaire !
Afin de soutenir la mobilisation des agent-e-s les plus précaires de la BnF, une caisse de soutien a été mise en place :
https://www.lepotcommun.fr/pot/eeiwwzxy
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/47928
Source : https://sudculturebnf.wordpress.com/2016/05/2...
Source : message reçu le 24 mai 22h
Grève à la BnF samedi 28 mai.
Déclaration CGT/SUD pour le boycott de la CCPC BnF
Le 31 mars l'intersyndicale CGT FSU SUD Culture de la BnF a déposé un préavis de grève sur le mois d'avril. Puis un nouveau préavis de grève a été déposé pour le mois de mai.
Plusieurs revendications portées par l'intersyndicale concernent aussi cette instance, notamment en ce qui concerne l'application des dispositions et préconisations de l'instruction ministérielle du 27/07/2015
Malgré la mobilisation importante des agents, depuis maintenant près de 2 mois rien n'a évolué. L'établissement a encore largement recours à des contrats inférieurs à 110h, comme le montre le tableau des entrants que la CCPC doit examiner ce jour.
La direction de la BnF ne peut pas ignorer non plus que faisant suite au samedi de grève du 9 avril dernier, contre le projet de loi Travail et pour les revendications propres à la BnF, largement suivi par les personnels dont plus précaires de la BnF, les agents non-titulaire ont décidé d'appeler à trois samedi de grève les 7, 14 et 21 mai pour porter les revendications suivantes:
- le passage à 110h pour tous les agents contractuels à temps incomplet sur besoins permanents qui le souhaitent
- l'appel rapide de l'ensemble de liste complémentaire du dernier recrutement direct de magasiniers/ères
- CDI pour tous les agents à temps incomplet sur besoin permanents
- la comptabilisation intégrale du temps de travail pour les « vacataires »
- un plan de titularisation digne de ce nom à la BnF et au MCC
- la hausse du budget et l'arrêt des suppressions de postes
Là aussi malgré le succès de leur mobilisation, pas de réaction de la direction de la BnF et du MCC.
La grève a donc été reconduite au samedi 28 mai.
Pour les agent-e-s non titulaires à temps incomplet de la BnF, 110h de travail mensuel cela veut dire gagner 900 euros par mois, soit des salaires inférieurs au seuil de pauvreté mais pourtant cela représente pour eux une augmentation de salaire non négligeable. Comment accepter de vivre avec un salaire de 650 ou 750 euros par mois, payer son loyer, ses factures, ses transports, gérer les dettes et les aides sociales, quand on stagne professionnellement depuis parfois de nombreuses années?
Le passage en CDI c'est gagner un peu de stabilité et un peu de sécurité dans son quotidien mais aussi pour éliminer l'angoisse des fins de contrat auxquelles les agent-e-s précaires sont particulièrement exposé-e-s.
Cette précarité génère de la souffrance, du mal-être au travail et aussi de la démotivation. Quelle reconnaissance pour des collègues qui ont des années d'ancienneté mais qui sont maintenus sur le banc de touche et empêchés d'évoluer ? Comment continuer à nous dire de préparer des concours au nombre de postes que tout le monde sait restreints, alors que nous sommes souvent tout aussi professionnel-le-s que nos collègues titulaires ?
L'appel rapide et intégral de la liste de complémentaire, c'est permettre à quelques collègues vacataires de sortir enfin de la précarité. C'est aussi donner une bouffée d'oxygène aux équipes de magasinage en attente de vrais renforts pour faire face aux sous-effectifs.
Depuis le 04 mai dernier, la direction de la BnF n'a à aucun moment cherché à prendre contact avec les organisations syndicales pour tenter d'ouvrir des négociations sur des revendications pourtant portées depuis plusieurs mois.
Ce déni de dialogue social nous conduit à boycotter aujourd'hui cette instance et nous attendons qu'un calendrier de rencontre soit enfin établi. Nous appelons aussi à une rencontre tripartie BnF/MCC/O.S.
Les représentants CGT et SUD de la CCPC, le 23/05/2016.
Source : https://sudculturebnf.wordpress.com/2016/05/2...
Source : message reçu le 24 mai 22h
Troisième journée d'action contre la précarité réussie à la BNF !
Hier le 21 mai, pour le troisième samedi consécutif, les personnels de la BNF et en particulier les « vacataires » ont fait grève contre la précarité et pour l'emploi.
Comme les fois précédentes, les agent-es grévistes s'étaient rassemblé-es dès 10h dans le Hall d'entrée pour distribuer des tracts et aller à la rencontre du public. Des banderoles ont été accroché-es en plusieurs endroits du site et les agent-es ont donné de la voix pour faire entendre leurs revendications.
En début d'après-midi, des camarades en lutte ainsi que de nombreuses personnes solidaires se sont rassemblé-es dans le hall d'entrée. Après avoir scandé tous ensemble des slogans, une prise de parole a eu lieu : des vacataires du Louvre, des collègues du château de Versailles, de précaires de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur ont exprimé leur soutien et parlé des luttes en cours dans leurs secteurs.
Agent-es grévistes et personnes solidaires ont ensuite fait irruption dans le grand auditorium où se tenait une conférence et ont envahi la scène. Une déclaration sur la situation des précaires de la BNF a été lue, que le public a largement applaudi.
Après une manifestation bruyante dans le déambulatoire du Haut-de-Jardin, les caisses ont été bloquées pendant plus de deux heures, rendant ainsi les expositions gratuites.
A ce jour la direction n'a toujours pas pris contact avec les personnels en lutte. Pire, sur ordre de la direction, des agents de sécurité ont tenté d'empêcher des grévistes de descendre en Rez-de-Jardin alors qu'ils et elles voulaient informer les collègues des suites du mouvement. C'est inadmissible!
En effet, après s'être réuni-es en AG, les agent-es ont appelé à reconduire la grève samedi 28 mai car si le Ministère a promis qu'une réunion aurait lieu prochainement aucune date précise n'a été fournie. Et pendant ce temps-là, la direction de la BNF poursuit sa politique de l'autruche.
Les personnels plus que jamais déterminés réclament toujours :
- passage en CDI et à 110h par mois de tous/tes les vacataires qui le souhaitent, pour un emploi stable et une augmentation significative des salaires.
- appel rapide et intégral de la liste complémentaire du recrutement direct de magasiniers/ères, pour titulariser les précaires en attente et aussi renforcer les équipes
- comptabilisation intégrale du temps de travail des vacataires
- arrêt des suppressions de postes et hausse du budget
Afin de soutenir la mobilisation des agent-e-s les plus précaires de la BnF, une caisse de soutien a été mise en place :
https://www.lepotcommun.fr/pot/eeiwwzxy?1463138748