jeudi 26 mai 2016 à 19h30
Projection débat
Les accords de libre-échange : pour qui, pour quoi ?
https://paris.demosphere.net/rv/47668
L'Union européenne négocie avec les Etats-Unis et s'apprête à conclure avec le Canada la formation d'un Grand Marché Transatlantique de 860 millions de consommateurs.
Quels effets en attendre sur notre vie de tous les jours, sur nos conditions de travail, sur l'environnement ?
Attac Paris 19-20 et le Collectif Stop Tafta Paris 19-20 vous invitent à en débattre
Jeudi 26 mai à 19 heures 30
Le débat sera introduit par la projection de : « Les déportés du libre-échange »
un film de Marie-Monique Robin (2012)
qui décrit les effets sur les paysans mexicains de l'Accord de Libre Échange Nord-Américain (ALENA) conclu en 1999 entre les États-Unis, le Canada et le Mexique.
Le débat sera animé par Patrick Chaussepied, membre du groupe d'animation de la campagne Stop Tafta-CETA d'Attac-France et coordonnateur du Collectif Stop Tafta Paris 19-20
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/47668
Source : message reçu le 16 mai 11h
« Les déportés du libre-échange »
un film de Marie-Monique Robin (2012)
Le 1er janvier 1994, entrait en vigueur la signature de l'Accord de Libre Echange Nord-Américain (ALENA), entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, promettant un développement sans précédent des échanges commerciaux entre les trois pays, par l'accroissement du volume des exportations, dont les bénéfices allaient irriguer toute l'économie mexicaine.
Seize ans plus tard, le constat est amer. L'ALENA, promesse d'un «bien-être général», a littéralement laminé l'agriculture mexicaine, et notamment les petits paysans (21% de la population active).
Au nom du «libre-échange», le Mexique a progressivement démantelé le système qui avait pourtant permis son autosuffisance alimentaire pendant des décennies, à savoir des prix garantis aux producteurs locaux et un contrôle des prix pratiqués dans les villes (soutien à la consommation).
Dans le même temps, le pays s'est retrouvé inondé de maïs américain (transgénique) vendu trois fois moins cher que le maïs «criollo» (local), en raison des subventions accordées par Washington aux producteurs américains.
Incapables de résister à cette concurrence que d'aucuns dénoncent comme un dumping déloyal, trois millions de petits paysans ont dû cesser leur activité et rejoindre les bidonvilles mexicains ou tenter leur chance comme travailleurs clandestins aux Etats-Unis, tandis que progressent les taux de malnutrition (mais aussi d'obésité) et de pauvreté dans tout le pays.