thème : écologie
Réagir (0)EnvoyeriCalPartager

jeudi 7 avril 2016 à 20h

Projection débat « De Hiroshima à Fukushima »

Un documentaire de Marc Petitjean

Mouvement de la Paix Comité Paris 12/13/14

Projection suivie d'un débat avec:

  • Marc Petitjean, réalisateur,
  • Arielle Denis, Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires
  • Edith Boulanger, Mouvement de la Paix.

Les activités nucléaires, qu'elles soient civiles ou militaires, ont eu des conséquences très graves pour le Japon. Les survivants témoignent de souffrances atroces et, qui plus est, durables, car les conséquences continuent de se faire sentir sur les générations suivantes.

Les armes nucléaires d'aujourd'hui sont bien plus puissantes que celles qui ont fait directement 240 000 morts à Hiroshima et Nagasaki. Si le drame de la centrale nucléaire de Fukushima semble avoir marqué les consciences au point de freiner voire d'enrayer le développement du nucléaire civil, que se passe-t-il pour les armes nucléaires ? Une nouvelle vision du problème à partir précisément des conséquences de ces armes sur le climat, l'économie ou les migrations mobilise la communauté internationale en faveur de leur interdiction et de leur élimination, même si la France et d'autres pays nucléaires boycottent ces débats.

Comment avancer vers une meilleure sécurité nucléaire ? Ou en est le débat international ? Que peuvent les citoyens ?

Entrée 5 €

De Hiroshima à Fukushima

Marc Petitjean a rencontré à plusieurs reprises le docteur Shuntaro Hida, dont il raconte le combat face aux ravages dissimulés du nucléaire.

Le 6 août 1945, Shuntaro Hida, jeune médecin militaire de 28 ans est affecté aux secours à l'hôpital militaire d'Hiroshima. La ville entière avait été réduite en cendres en quelques heures. C'est au moins une semaine après le bombardement que les premiers symptômes apparurent chez les survivants. Nul ne pouvait prévoir que beaucoup mourraient plus tard, victimes des radiations résiduelles. Les médecins ignoraient alors ce qu'étaient ces radiations résiduelles, particules radioactives que l'on ingère. Tout ce qui concernait les effets de la radioactivité devait être tenu secret et les médecins japonais n'avaient pas accès aux résultats américains.

Parias de la société, stigmatisés, les hibakusha - iradiés - près de 200 000 aujourd'hui, ont vécu en marge de la société japonaise. Shuntaro Hida, leur médecin pendant 60 ans, s'est battu toute sa vie pour faire reconnaître les ravages de l'atome et les droits des victimes.

Le 11 mars 2011, soixante-six ans après Hiroshima et Nagasaki, le Japon a connu une terrible catastrophe nucléaire et immédiatement, comme en 1945, les mécanismes du secret et de la désinformation se sont mis en place.

Depuis la catastrophe de Fukushima en mars 2011, les autorités japonaises essayent de minimiser l'impact réel des radiations sur la population pour ne pas avoir à indemniser les victimes.

Les deux événements ne sont certes pas de même nature, mais, dans les deux cas, la population japonaise est victime de l'atome.

Afficher l'image d'origine

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/46360
Source : message reçu le 1 avril 19h