samedi 12 janvier 2008 à 10h
Journée d’interpellation des parlementaires
https://paris.demosphere.net/rv/4594
Rendez-vous Fontaine des Innocents (près des Halles - Paris 1er) à 10h et/ou 12h30.
Le projet de loi sur les OGM a été reporté, mais nous devons rester mobiliser et continuer à interpeller nos parlementaires afin d’obtenir une loi garantissant le droit et la liberté de produire et consommer sans OGM.
Projet de loi OGM : mobilisation générale !
Le mois de janvier sera décisif pour l’avenir de l’agriculture française car le gouvernement soumet au Parlement son projet de loi sur les OGM. S’il est voté en l’état, cette nouvelle loi permettra le développement des cultures d’OGM au mépris complet des engagements pris à l’issue du Grenelle de l’environnement. Greenpeace appelle tous les citoyens à interpeller leurs parlementaires afin que ceux-ci votent une loi qui garantisse la liberté et le droit à produire et consommer sans OGM.
Les OGM ne peuvent « coexister » avec d’autres formes d’agriculture sans les condamner inexorablement à une contamination croissante. La « coexistence » est un leurre qui nous privera définitivement de notre liberté de produire ou de consommer sans OGM.
Le gouvernement a renié les engagements pris lors du Grenelle :
- en ne mettant pas en place la clause de sauvegarde, mais une suspension des semis d’OGM jusqu’au 9 février, mesure ridicule puisqu’on ne plante pas de maïs avant avril !
- en rédigeant une loi qui ouvre la porte à la contamination génétique et à l’impunité au lieu d’un texte qui protège le droit à produire et consommer « sans OGM ».
Ce projet de loi ne prend pas en compte le rejet massif des OGM exprimés par les Français et la majorité des agriculteurs.
Ecrivez à votre député et à vos sénateurs pour leur demander de voter une loi qui comporte les points suivants :
- l’agriculture et l’alimentation sans OGM doivent correspondre à une absence réelle d’OGM ;
- tous les opérateurs de la filière OGM doivent être responsables des contaminations sur tous les préjudices directs ou indirects, immédiats ou différés, même si la contamination ne vient pas d’un champ voisin et plus globalement même si l’origine de la contamination ne peut être identifiée avec certitude ;
- l’information et la participation du public et des collectivités territoriales doivent être garanties ;
- l’évaluation des OGM doit être indépendante, transparente et pluridisciplinaire.
Le gouvernement doit tenir sa parole et garantir la liberté et le droit de produire et consommer sans OGM.
Interpellez vos parlementaires !
Modèle de lettre à envoyer par courrier ou par mail à votre député et à vos sénateurs
Les coordonnées de votre député (adresse mail et postale de la permanence)
Les coordonnées des sénateurs de votre département (adresses mail)
N’hésitez pas à faire une lettre manuscrite et personnalisée… Si vous
envoyez un mail, copiez le texte dans le corps du message ou mettez le
en pièce jointe accompagné d’un message personnel.
Et invitez votre entourage à faire de même !
Vous pouvez aussi consulter la position sur les OGM de votre député.
Une journée nationale de mobilisation aura lieu le 12 janvier 2008.
Journée nationale de mobilisation pour le droit et la liberté de produire et consommer sans OGM
Vendredi 11 janvier 2008. Alors que le gouvernement ne semble avoir
d’autre choix que d’activer la clause de sauvegarde sur le maïs OGM
MON810, samedi 12 janvier, Greenpeace se mobilise, partout en France,
pour que la future loi sur les OGM garantisse le droit et la liberté de
produire et consommer sans OGM. Dans 20 villes, les groupes locaux de
Greenpeace, aux côtés d’autres militants anti-OGM, interpelleront les
passants avec des activités festives et théâtrales et leur proposeront
d’envoyer des courriers d’interpellation à leurs sénateurs et députés.
Paris, le samedi 12 janvier Fontaine des Innocents de 10h à 18h Maïs géants et hommes sandwiches animeront les stands
Contacts : Marc Murray / 06 76 23 14 18
Le débat sur le projet de loi OGM aura lieu les 5, 6 et 7 février au
Sénat. Le passage à l’Assemblée Nationale et le vote final du texte
interviendront quant à eux après les élections municipales de mars. Ce
report, décidé par le gouvernement en début de semaine, doit donner le
temps et la sérénité nécessaires à une décision qui engagera l’avenir
de l’agriculture, de l’alimentation et de l’environnement en France et
en Europe. « En l’état actuel, le projet de loi organise la coexistence
des filières OGM et sans OGM. Or, la coexistence est impossible. Comme
de nombreuses études et témoignages le prouvent, les risques et
incertitudes liés à la culture du maïs OGM sont légion et les voies de
la contamination nombreuses. Organiser la coexistence ne fera donc que
légitimer la contamination… C’est pourquoi il faut que les sénateurs et
députés amendent et modifient en profondeur le texte présenté par le
gouvernement ! » déclare Arnaud Apoteker, responsable de la campagne
OGM à Greenpeace France. Aux côtés de nombreuses autres organisations,
les bénévoles de Greenpeace font aux parlementaires de nombreuses
propositions constructives et précises, afin que la future loi
garantisse les principes suivants : - primauté d’une agriculture et
d’une alimentation sans OGM ; - respect du « sans OGM » en tant
qu’absence effective d’OGM ; - régime de responsabilité strict et sans
faute, impliquant l’ensemble des opérateurs de la filière OGM ; -
respect du droit à l’information préalable et à la participation du
public et des collectivités territoriales ; - évaluation indépendante,
transparente et pluridisciplinaire des OGM. Ces principes sont énoncés
dans « l’Appel pour la liberté et le droit de produire et consommer
sans OGM » (www.stop-ogm.org) qui a déjà été signé par plus de 200
organisations, plus de 100 scientifiques et de nombreux élus. Des
lettres à adresser aux députés et sénateurs seront remises aux
passants. « Les parlementaires ont un rôle fondamental à jouer. La
grande majorité des Français refuse les OGM dans leurs assiettes et
dans les champs. Cette technologie inutile et comporte des risques très
peu évalués. Les élus doivent tenir compte de l’avis de leurs électeurs
! » ajoute Marc Murray du Groupe local Greenpeace de Paris.
mondiale des océans : Greenpeace offre/dépose/déverse 100 têtes de thon
au/devant le ministère de l’agriculture et de la pêch
Greenpeace France - 22, rue des Rasselins, 75020 Paris - Tel. 01 44 64 02 02 - Fax : 01 44 64 02 00 - www.greenpeace.fr