samedi 2 avril 2016 à 14h30
Mobilisation de fin de trêve hivernale des expulsions
Arrêt des expulsions, baisse des loyers, un toit pour tou-te-s !
https://paris.demosphere.net/rv/45521
Journée de mobilisations samedi 2 avril
Manifestation unitaire à Paris, 14h30 place de la République
- 13h30 - départ collectif de la mairie de Saint-Ouen
- 14h30 - manifestation - rv place de la République à Paris
Le 1er avril sonne la fin de la trêve hivernale et le sinistre retour des expulsions sans relogement, pour plus de 120 000 locataires et occupants sans titre du privé comme en HLM qui ont reçu un jugement d'expulsion. Un triste record. La situation des locataires se dégrade rapidement, sous l'effet de la hausse des loyers, du chômage, de la précarité et de la pauvreté salariale, des inégalités, de l'érosion des allocations logement …
Même la trêve hivernale n'est plus respectée, puisque les expulsions se sont abattues tout l'hiver contre les habitants de bidonvilles, à Calais, Paris et ailleurs .... Et des descentes de police ont lieu en guise de représailles contre les résidents de foyers de travailleurs migrants en lutte ...
Plutôt que d'encadrer les loyers, augmenter les APL et donner une bouffée d'oxygène aux locataires, aux petits salariés, aux jeunes, aux retraités modestes, ou aux précaires, le Gouvernement choisit d'aggraver la situation : suppression des subventions à la production de logements sociaux, baisse des APL, renforcement des cadeaux fiscaux aux riches investisseurs, soutien aux promoteurs et à la spéculation avec les programmes d'urbanisme (grand Paris, ANRU … ).
La marchandisation du logement social se poursuit, transformant les locataires HLM en "clients", et les bailleurs sociaux en "investisseurs", encourageant la vente, la "valorisation du patrimoine", la construction de HLM par les promoteurs, la destruction des quartiers populaires, et des salaires mirobolants pour certains dirigeants HLM sans oublier des parachutes dorés de plusieurs centaines de milliers d'euros ...
Le droit au maintien dans les lieux pour les locataires HLM est fragilisé, tandis que les bailleurs privés disposent de privilèges pour expulser leur locataire (congé vente, reprise). Le projet de Loi Egalité Citoyenneté prévoit de généraliser les locations de HLM par les annonces internet, ainsi que la cotation de la demande HLM qui en zone tendue maintient éternellement les mal logés dans la file d'attente ...
- Arrêt des expulsions,
- Baisse des loyers, des charges et généralisation de l'encadrement des loyers,
- Construction massive de vrais logements sociaux,
- Renforcement et respect des droits des locataires, des mal logés, des sans logis, des réfugiés, des résidents de foyers, ...
- Application et amélioration des lois les concernant : réquisition, DALO, droit à l'hébergement et abrogation de la loi Boutin,
- Arrêt de la marchandisation des HLM, des cadeaux fiscaux aux investisseurs et aux riches, des politiques d'urbanisme spéculatives,
- Rétablissement des aides à la pierre, renforcement des APL et du Livret A, taxation des profits spéculatifs.
1er signataires :
Plate-forme logement des mouvements sociaux, AC !, ACDL, AFVS, ATMF, ATTAC, Bagagérue, CAL, CGT, CLAC 12e, CNAFAL, COPAF, CSF, CSFR, DAL, Fondation COPERNIC, FSU, SM, Solidaires, STOP précarité, SUD Santé sociaux, USP … Avec le soutien de : Ensemble, NPA, PG ...
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/45521
Source : message reçu le 2 mars 16h
Manifestation le 2 avril pour le droit au logement
et contre les expulsions locatives
CGT
Une crise du logement profonde amplifiée par la situation économique et sociale.
338 000 jeunes ont dû retourner vivre chez leurs parents après avoir vécu dans un logement indépendant, soit 20% de plus qu'il y a 10 ans et une majorité sont franciliens. Ces cinq dernières années, 500 000 personnes en recherche d'emplois ont renoncé à un poste car cela aurait occasionné une hausse insupportable de leurs dépenses logement.
Les inégalités territoriales et sociales se creusent et le premier poste de dé- penses pour les familles populaires et les jeunes salariés, c'est le logement.
500 000 ménages franciliens sont en attente d'un logement social et des dizaines de milliers de propriétaires modestes vivent dans des maisons ou des appartements qui auraient besoin de rénovation.
15% de l'habitat francilien est dégradé et 600 000 propriétaires modestes ou locataires de bailleurs privés peu scrupuleux avaient déclarés l'hiver dernier avoir eu froid dans leur logement. Le besoin de construire du logement social accessible et de réhabiliter le parc existant n'a jamais été aussi urgent !
Ces dernières années le financement ANRU a permis la réhabilitation de milliers de logements sociaux dans la région mais 35 000 sont encore en attente et l'Etat s'est désengagé de ce financement supporté en 2016 quasi exclusivement par Action Logement (le 1% logement des entreprises).
Une scandaleuse décision :
500 000 demandeurs attendent un logement social mais le Conseil Régional vient de décider de ne plus attribuer d'aide à la construction de logements sociaux aux villes ayant plus de 30% de logements sociaux.
Cette décision ne peut qu'aggraver les problèmes d'accès au logement déjà mis à mal par les choix politiques du gouvernement Valls et interdira à des villes de continuer à répondre aux besoins des populations.
Plutôt que d'imposer la construction de logements sociaux dans toutes les villes, soit à minima 25%, Valérie
Pécresse veut faire baisser le nombre de logements sociaux, privilégiant ainsi la spéculation immobilière, la hausse des loyers dans le privé et l'entre - soi sociologique dans quelques villes égoïstes.
Pour le Droit au Logement pour tous
Contre la reprise des expulsions locatives.
Manifestation
Samedi 2 avril 2016
14h30 - République