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jeudi 17 mars 2016 à 19h

Rencontre citoyenne et débat :

L'état d'urgence dans notre vie et celle de nos enfants

Que signifient l'état d'urgence et la déchéance de nationalité dans la vie de la nation, dans notre vie, dans la vie de nos enfants ?

Quel impact au quotidien ? Quelles mesures sont prises dans les établissements scolaires ? Avons nous un droit de regard et de critique ?

Nous vous invitons à venir en débattre avec :

  • Dominique Noguères, avocate et membre de la Ligue des droits de l'Homme
  • Luis Ivars, président de l'union locale Paris 20° de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE)

La rencontre est organisée et sera animée par des parents d'élèves du 19° et du 20°

Quelques pistes de réflexion...

Selon la FCPE :

Au travers de l'école, nous vivons la nation comme un ensemble de liens sociaux, concrets et vivants, fondant le sentiment d'appartenance commune et non, comme une entité qui aurait par essence le pouvoir et le droit de répudier les enfants citoyens qu'elle a engendrés. Notre constitution ne peut pas baser notre société sur l'exclusion alors que notre école travaille tous les jours à former et à construire le citoyen de demain.

http://fcpe.asso.fr/index.php/actualites/item/1662-declaration-solennelle-de-la-fcpe-adoptee-en-journee-des-presidents-le-30-janvier-2016

Selon l'ONU :

« Les experts indépendants ont exprimé leur inquiétude concernant les dispositions portant sur les mesures d'assignation à résidence applicables à toute personne à l'égard de laquelle il existe des "raisons sérieuses" de penser que son comportement constitue une menace pour la sécurité et l'ordre publics », soulignant le manque de définition des termes, ces notions étant très vagues et vastes. Les dispositions de cette loi permettent d'assigner à résidence un grand nombre de personnes, au-delà d'une application strictement liée à la lutte contre le terrorisme. »
http://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx

Les hauts magistrats français dénoncent une justice "affaiblie" :

Le gouvernement entend parallèlement prolonger de trois mois l'état d'urgence, et inscrire dans la Constitution ce régime d'exception, instauré après les attentats de novembre, qui relègue de facto l'autorité judiciaire au second plan, au profit de la justice administrative. Les plus hauts magistrats de France appellent au contraire à "reconnaître et asseoir effectivement l'autorité judiciaire dans son rôle de garant de l'ensemble des libertés individuelles, au-delà de la seule protection contre la détention arbitraire .

http://www.lepoint.fr/societe/l-autorite-judiciaire-est-affaiblie-par-les-reformes-en-cours-denonce-lahaute- magistrature-01-02-2016-2014559_23.php

Réunion citoyenne organisée en lien avec le Collectif Stop Etat d'Rrgence de Paris 20°

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/45508
Source : message reçu le 2 mars 00h