mardi 15 janvier 2008 à 18h
PAS d’OGM dans nos assiettes, ni dans nos champs
https://paris.demosphere.net/rv/4550
Manifestons mardi 15 janvier
18h place st michel jusqu’au senat
Droit et liberté de produire et de consommer sans OGM (organismes
génétiquement modifiés) pour tous signifie le choix d’un mode de
consommation responsable sans OGM.
La proposition d’activer la clause de sauvegarde était incluse dans les
conclusions du Grenelle de l’environnement et avait été promise par
Nathalie Kosciusko- Morizet le 9 novembre devant les organisations non
gouvernementales et par Jean - Louis Borloo à l’Assemblée nationale le
31 octobre. Cet engagement d’activation de la clause de sauvegarde n’a pas été respecté.
La clause de sauvegarde est un moyen d’obtenir un moratoire qui
permettrait d’avoir une année 2008 – sans culture de maïs MON 810, le
seul actuellement autorisé en Europe.
Le principe de précaution qui est reconnu dans le droit international
et inscrit dans la Constitution française, a pour objectif d’éviter
l’exposition inutile des populations à des risques graves pour la santé
et d’éviter la pollution des cultures bio et des productions
labellisées par les cultures transgéniques.
Plusieurs états européens ont déjà appliqué le principe de précaution
en adoptant un mora-toire sur les plantes transgéniques, contrairement
à la France.
Le projet de loi – qui sera présenté à partir du 15 janvier au Sénat et
ensuite à l’Assemblée Nationale (en procédure d’urgence) – au lieu de
garantir le droit et la liberté de produire et consommer sans OGM,
laisse craindre une contamination génétique généralisée.
Nous exigeons :
- la primauté d’une agriculture, d’une apiculture et d’une alimentation sans OGM.
- L’application de la responsabilité stricte et sans faute, impliquant l’ensemble des opérateurs de la filière OGM.
- le respect du droit à l’information et à la participation du public et des collectivités territoriales.
Coordination pour un moratoire sur les OGM
Source : message reçu le 7/1
Source : http://cua-villepinte-tremblay.over-blog.fr/p...
Source : http://grevedelafaim-moratoire-ogm.org/?p=72
compte-rendu de la réunion
tenue vendredi 4 janvier 24 rue de la banque de 20h à 22h
Ce
compte rendu peut et doit être diffusé largement. Toutes les
organisations, associations,… d’accord avec le texte de référence sont
invitées à rejoindre la coordination.
une cinquantaine de présents dont des représentants des grévistes de la
faim et des associations, organisations et partis suivants :
collectif anti OGM Ile de France, Agir pour l’environnement, WWF,
Nature et Progrès, Greenpeace, Amis de la terre, Collectif des
faucheurs volontaires de l’Aveyron,Confédération paysanne, ATTAC, Union
sociale démocratique, Alternative Libertaire, les Alternatifs, les
Verts, PCF, LCR, MAN, Collectifs anti-libéraux, Amis de la
Confédération paysanne, Alter campagne, Alliance internationale Terre
citoyenne, l’écologiste, OGM dangers, No Pasaran, Coordination de
l’action non-violente de l’Arche
synthèse des décisions :
- constitution d’une coordination intitulée « coordination pour un
moratoire sur les OGM » sur le texte de référence suivant :
« Nous
nous constituons en coordination pour un moratoire sur les cultures et
essais d'OGM en plein champ. Nous soutenons la revendication des
grévistes de la faim pour la notification immédiate à la commission
européenne de l'activation de la clause de sauvegarde sur le maïs MON
810. Nous revendiquons pour les paysans et les consommateurs le droit
et la liberté de produire et de consommer sans OGM. »
- soutien à la journée nationale d’action décentralisée du samedi 12 janvier
- appel à un rassemblement devant le Sénat (et éventuellement devant les préfectures ) le 15 janvier à 12h
- appel à manifestation à Paris place Saint Michelle 15 janvier à 18h pour se rendre au Sénat
- prochaine réunion de la coordination jeudi 10 janvier à 20h au siège du PCF 120 rue Lafayette
présentation du contexte
Les conclusions du Grenelle de l’environnement demandaient une loi qui
garantisse pour les paysans et les consommateurs le droit et la liberté
de produire et de consommer sans OGM et la mise en place immédiate de
la clause de sauvegarde sur le maïs Monsanto 810, seul OGM aujourd’hui
autorisé à la culture. La clause de sauvegarde garantissait une année
2008 sans culture d’OGM en plein champ. Nathalie Kosciusko- Morizet le
9 novembre prenait l’engagement de notifier le dépôt de la clause de
sauvegarde dans les quinze jours devant les organisations non
gouvernementales et Jean - Louis Borloo à l’Assemblée nationale le
confirmait le 31 octobre à l’Assemblée nationale.
Depuis cette date, la clause de sauvegarde n’a pas été déposée et à la
place a été pris un décret interdisant la commercialisation aux paysans
des semences jusqu’au 9 février au plus tard. Une commission pré
figurative de la Haute Autorité a été mise en place sans concertation
par le Gouvernement et doit rendre un avis sur le maïs MON 810 lors de
sa réunion du 9 janvier.
D’autre part un projet de loi a été adopté par le Conseil des ministres
mi décembre et sera débattu en urgence au Sénat à partir du 15 janvier
et à l’Assemblée nationale début février. Toutes ces décisions
gouvernementales ont été prises sans concertation en « oubliant » les
conclusions du Grenelle de l’environnement et les engagements du
Président Sarkozy.
Devant cette attitude gouvernementale, qui met en cause la parole
politique, qui réduirait si elle persistait le Grenelle de
l’environnement à une pure entreprise de communication, le collectif
des faucheurs volontaires a décidé d’entamer le jeudi 3 janvier une
grève de la faim pour le dépôt de la clause de sauvegarde.
Deux pays ont déjà notifié la clause de sauvegarde à l’Union européenne
l’Autriche et la Hongrie ; d’autres attendent de voir l’attitude que va
prendre le gouvernement français. La transposition de la directive
européenne 2001-18 a été faite dans plusieurs pays européens de façon
très restrictive pour les cultures d’OGm de manière à garantir
l’application de la clause pollueur payeur en cas de dissémination
(inévitable d’après nombres d’études) des OGM dans des cultures
traditionnelles ou bio. Plus de 80 % de la population française dans
les sondages, la plupart des conseils régionaux, des milliers de
communes s’opposent aux OGM. Le gouvernement français doit donc et peut
notifier la clause de sauvegarde, le gouvernement doit donc et peut
durcir
Le contexte européen se concrétise de plus par le fait que l’Union
européenne doit se prononcer en janvier sur la proposition du
commissaire à l’environnement d’interdire deux autres maïs BT. Enfin
l’Union européenne doit répondre le 11 janvier à la plainte déposée par
les USA, le Canada et l’Argentine contre l’Union européenne auprès de
l’OMC.
présentation de la grève de la faim
Face au manquement à la parole donnée sur la mise en place de la clause
de sauvegarde à l’encontre du maïs MON 810, les faucheurs volontaires
ont décidé d’engager une grève de la faim à durée indéterminée, dans
l’attente que le gouvernement fasse ce qu’il avait promis. Cet objectif
est atteignable puisque c’est le gouvernement lui-même qui l’avait
annoncé.
Les grévistes engagent une action civique et responsable qui n’est pas
sans risque pour eux-mêmes. Pour bien montrer qu’ils ne veulent pas
mettre inconsidérément leur santé en danger et pour encadrer les
risques ils seront l’objet d’un suivi journalier par un collectif de
médecins. Ils se sont engagés à suivre l’avis des médecins si ceux-ci
jugeaient qu’à poursuivre leur grève de la faim, ils mettaient en péril
grave leur santé. Ils seront également suivis par 4 accompagnateurs qui
auront pour mission de les alerter particulièrement sur toute atteinte
à leur équilibre individuel. Ils s’plliqueront à eux-mêmes le principe
de précaution qu’ils réclament.
17 personnes sont entrées en grève de la faim à Paris plus 3 autres qui
dès le 7 janvier seront à Clemont-Ferrand. Des grèves de la faim à
durée indéterminée ou déterminée démarrent dans différentes villes de
France : Clermont Ferrand donc, mais aussi Lyon, Bordeaux, Saint
Etienne, Lille, dans le Vaucluse. D’autres villes envisagent de se
joindre au mouvement à leur tour.
débat sur la création d’une coordination
Des organisations non gouvernementales ont lancé un appel déjà
largement signé (voir le site http://www.stop-ogm.org/) La question est
donc débattue du rôle de la présente coordination.
L’objectif est au travers de cette coordination d’associer les
organisations syndicales et politiques qui le souhaitent et notamment
d’organiser des manifestations publiques lors du passage au Parlement
et ce dès le 15 janvier au Sénat.
La constitution d’une coordination intitulée « coordination pour un
moratoire sur les OGM » avec les organisations présentes est ainsi
décidée.
4 représentants d’organisation : Greenpeace, WWF, les Collectifs
anti-libéraux et le MAN reviennent vers leurs instances avant de
s’engager dans la coordination. Plusieurs autres organisations
consultent également leurs instances : FSU, CGT. Solidaires et le Parti
socialiste ont fait connaître leur soutien ; nous attendons leur accord
formel.
Premières actions et initiatives
Deux manifestations de rue ont déjà eu lieu :
- jeudi 3 janvier de la Tour Eiffel au secrétariat d’état
avenue de Ségur où une délégation a été reçue par Nathalie
Kosciusko-Morizet avec retour en traversant Paris jusqu’à la rue de la
Banque
- vendredi 4 janvier de la rue de la Banque au lieu de réunion
de la commission pré figurative de la Haute autorité où une délégation
a été reçue par le président de cette commission le sénateur Legrand et
par le député Philippe Martin. Ensuite la manifestation a poursuivi par
le champ des Invalides, le quai d’Orsay, l’Assemblée nationale pour se
terminer boulevard Saint Germain où une délégation a été reçue par le
directeur adjoint et la chargée de mission OGM du cabinet de Monsieur
Borloo
Sont envisagés dans les jours qui viennent des piquets de vigilance devant les ministères concernés.
La coordination appelle
- à rejoindre les actions prévues dans toute la France le samedi 12 janvier
- à interpeller députés et sénateurs.
- à participer au rassemblement devant le Sénat le 15 janvier de 12h à 14h
- à une manifestation de rue le mardi 15 janvier de la place Saint Michel rendez vous à 18h pour se rendre au Sénat.
- à des rassemblements et initiatives devant les préfectures là où
c’est possible et où les personnes ne pourront se rendre à Paris ce
même 15 janvier.
Matériel
Une affiche sera disponible dans une ville par région ou département et
mise à disposition gratuitement d’ici vendredi 11 janvier La liste des
lieux sera disponible sur le site de la grève de la faim.
Un tract a été rédigé, dont le texte vous est transmis ci-joint. Il
peut être tiré et adapté par chaque organisation. Pour les
organisations qui souhaitent bénéficier d’un tirage commun, qu’elles
nousfassent connaître le nombre de tracts nécessaires d’ici lundi soir
Le coût sera réparti par organisation en fonction du nombre de tracts
commandé.
-- pour suivre la mobilisation autour de la grève de la faim : http://grevedelafaim-moratoire-ogm.org/
-- pour prendre connaissance du projet de loi, de sa critique par les
ONG et la Confédération paysanne, des argumentaires sur la question,
pour signer la déclaration des associations, pour signer la pétition :
http://www.stop-ogm.org/