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samedi 5 mars 2016 à 12h30

Salon Anticolonial

5 & 6 mars 2016

  • Prix du colonialiste,
  • Prix du livre anticolonial,
  • Prix de la Fondation Frantz Fanon

Loft : Espace stands internationaux, Salon du Livre, Rencontre avec les auteurs, Performances

Expositions :

Léonard Peltier & Sania

  • Leonard Peltier est le symbole de la lutte des peuples autochtones dans les Amériques. Il est soutenu par de nombreuses personalités dans le monde entier, notamment le Président Evo Morales et Amnesty International le considère comme un prisonnier politique qui "devrait être libéré immédiatement et sans condition".
  • Sania, artiste peintre autodidacte, exposera une partie de son travail. Ses toiles, réalisées autour des thématiques de l'identité et de l'exil, plaident la défense de la liberté de circulation de la dignité des personnes, du respect des droits des migrants, de la fermeture des prisons pour étrangers, des droits des chibanis, de la justice pour les victimes de violences policières, de la liberté et la dignité pour le peuple palestinien. Ses œuvres témoignent de son combat contre la précarité, le racisme et la xénophobie.

Samedi 5 mars

10h Ouverture du Salon

Salle Forum

  • 10h30 - 12h Guerres impérialistes, militarisation de la société, état d'urgence : Construire un mouvement anti-guerre
  • 12h15 - 13h45 « Pays développés », « pays sous-développés », « premier monde », « tiers monde », la puissance des mots, le folklore occidental...
    Ch'ul Ixim (Mexique)+Ayni-France (Pérou)
    Invités : Serge Latouche , Valérie Ganem et Antoine Glémain
    « Sous-développés » selon quels critères et selon quelle légitimité ? S'agit-il du langage néo-colonial d'une société né-coloniale, cela relève t-il du folklore occidental qui peine tant à reconnaître l'humanité dans sa diversité et à son égal ? Quels sont les piliers de la domination ? Pourquoi faut-il s'attacher à déconstruire ce système de domination et les mots qui l'accompagnent ? Est-ce en route ?
    https://chulixim.wordpress.com/
  • 14h - 15h30 La misogynie fait le lit du racisme et vice-versa
    Invitées : Françoise Vergès, politologue et Gerty Dambury, dramaturge, metteuse en scène, romancière et poétesse
  • 15h45 - 17h15 L'anti tsiganisme, un mal europeen avec avec Saimir Mile, Pierre Chopinaud (La voix des Rroms)
  • 17h30 -17h45 Prix du colon

Salle Club

  • 10h -12h Projection-débat sur les enfants de la Creuse, autour du film documentaire "Arrachée à son île" réalisé par Patrice Dutertre et Marie-Thérèse Gasp
    De 1963 à 1982, 1630 enfants réunionnais immatriculés par la DDASS furent déplacés en France, sous l' autorité de Michel Debré, Député à l' époque de notre ile, dans le but de repeupler les départements marqués par l' exode rural, tels que la Creuse, le Tarn, le Gers, la Lozère, les Pyrénées orientales... Une promotion sociale pour certains, un esclavage rural pour beaucoup...
    Le programme instauré par Michel Debré afin de contribuer au repeuplement des campagnes désertées a été organisé en échanges de nombreuses promesses d' avenir meilleur faites aux familles, qui a depuis fait scandale, et a été porté par le BUMIDOM (BUreau pour le développement des MIgrations des Départements d' Outre-Mer) et le CNARM (Comité National d' Accueil et d' Action pour les Réunionnais en Mobilité).
    Les enfants réunionnais déplacés dans les diverses régions sous-peuplées étaient accueillis à leur arrivée dans un foyer à Guéret. Ensuite, ils étaient envoyés chez des familles d' accueil, des agriculteurs ou des artisans...
    Invité-e-s : Marie-Thérèse Gasp, Ivan Jablonka (historien), vivianne romana (psychologue clinicienne), Louis Joannès (avocat)
    Témoins : Germain Grégoire, Madeleine Ngangé
    Modératrice : Eléonore Bassop
  • 12h30 - 14h La dette outil néocolonial Invité : Nicolas Sersiron du CADTM, à partir de son livre Dette et Extractivisme, la résistible ascension d'un duo destructeur (éditions Utopia)
    L'extractivisme, ce pillage des ressources naturelles de la planète par la force, a donné à l'Europe puis aux États-Unis les moyens de dominer le monde. Depuis la disparition des colonies, la dette illégitime, nouvelle violence imposée aux pays dits « en développement », a permis d'assurer la continuité du pillage. Cette dette a amplifié le système extractiviste, initialement appliqué aux produits fossiles et agricoles, en l'étendant aux ressources financières du Sud puis aujourd'hui du Nord. Elle impose le remboursement par les populations de dettes dont elles ne sont pas responsables mais victimes. Dette et extractivisme sont intimement liés. Facteurs d'injustice, de corruption, de violences sociales et environnementales, ils sont également à l'origine du dérèglement climatique.
    Des alternatives pour créer une société post-extractiviste, soucieuse du climat et des peuples existent. L'audit et l'annulation des dettes illégitimes, la réduction des inégalités, la fin du pillage extractiviste, sont quelques-uns des combats citoyens essentiels proposés dans ce livre.
  • 14h15 - 15h45 Le travail forcé dans les colonies françaises/la question des réparations
    Invités : Olivier Lecour Grandmaison enseignant en sciences politiques et philosophie politique à l'université d'Évry-Val-d'Essonne & Louis Georges Tin, président du CRAN
  • 16h - 17h30 Les massacres coloniaux (17 octobre 1961, 8 mai 1945)
    Invités : M'hamed Kaki, fondateur de l'association culturelle Les Oranges, Olivier Lecour Grandmaison, enseignant en sciences politiques et philosophie politique à l'université d'Évry-Val-d'Essonne & Fabrice Riceputi, auteur de La Bataille d'Einaudi (éditions Le Passager Clandestin)

Dimanche 6 mars

Salle Forum

  • 11h - 12h30 Qui dit quoi ? Les mots pour parler des migrant-e-s
    Réfugiés, exilés, migrants etat d'urgence justice climatique
  • 13h - 14h30 Charles Martel, un mythe identitaire & les nouvelles figures de l'extrême droite par William Blanc & Christophe Naudin, à partir de leur livre Charles Martel et la Bataille de Poitiers (éditions Libertalia)
    La bataille de Poitiers, en 732 (ou 733), opposant les troupes arabo-berbères d'Abd al-Rahmân aux Francs de Charles Martel, est un événement de l'histoire de France peu à peu devenu mythe historiographique et enjeu de mémoire. Alors que le dernier livre véritablement consacré à la question date de 1966, les années 2000 ont vu l'apparition d'un nombre croissant de publications souvent écrites sans distance ni mesure. Au même moment, la commémoration de l'événement est devenue l'objet d'utilisations politiques par l'extrême droite occidentale, phénomène qui a culminé en France avec l'occupation, en octobre 2012, du chantier de la mosquée de Poitiers par le groupe Génération identitaire, puis par la propagation, en janvier 2015, du slogan « Je suis Charlie Martel », à la suite du massacre de Charlie Hebdo.
    Alors que les mémoires s'enflamment, cet ouvrage inédit propose de revenir tout d'abord à l'histoire mal connue de la bataille en la resituant dans le contexte large des relations entre le monde franc et l'empire islamique. Puis d'analyser, en deuxième partie, les échos successifs rencontrés par le souvenir de la bataille au Moyen Âge, à l'époque moderne, auprès des philosophes des Lumières et des romantiques, dans les écoles de la IIIe et de la IVe République et au sein de la culture populaire. Une attention particulière est portée à l'actualité récente du mythe de Poitiers, notamment au sein des extrêmes droites française et européenne.
    William Blanc (né en 1976) est doctorant en histoire médiévale. Il collabore au magazine Histoire et images médiévales et a coécrit Les Historiens de garde (Inculte, 2013) avec Christophe Naudin et Aurore Chery.
    Christophe Naudin (né en 1975) est professeur d'histoire-géographie. Il a étudié l'histoire de la Méditerranée médiévale à Paris-I et collabore au site « Histoire pour tous ». Il est l'un des auteurs des Historiens de garde (Inculte, 2013).
  • 14h45 - 16h45 Hommage à Leonard Peltier
    524 ans de résistance des peuples autochtones" par le CSIA et la Fondation Frantz Fanon
    Cette année le Prix Frantz Fanon 2016 est décerné au prisonnier politique amérindien, Leonard Peltier, qui entre dans sa 40e année d'emprisonnement aux USA pour un crime qu'il na pas commis.
    Leonard Peltier est le symbole de la lutte des peuples autochtones dans les Amériques. Il est soutenu par de nombreuses personalités dans le monde entier, notamment le Président Evo Morales et Amnesty International le considère comme un prisonnier politique qui "devrait être libéré immédiatement et sans condition".
    Afin d'accepter le Prix Frantz Fanon 2016, l'International Leonard Peltier Defense Committee (ILPDC) a décidé d'envoyer en Europe pour représenter Leonard Peltier, Lenny Foster (Diné/Navajo, militant historique de l'American Indian Movement - AIM, vétéran de l'occupation de Wounded Knee en 1973, membre du bureau directeur de International Indian Treaty Council - IITC et Conseillé de Leonard Peltier).
  • 17h Répression, violences policieres et quartiers populaires
    Invité-e-s : Amal Bentounsi (Urgence notre police assassine), Kamel Badaoui (FUIQP), ainsi que des familles de victimes
  • 18h45 Annonce Prix du livre

Salle Club

  • 10h Murad Amro & Jawad, d'Hebron, 2 jeunes militants de Youth Against Settlement, viendront apporter leur témoignage dans le cadre de la campagne Open Shuhada Street sur leur résistance à l'occupation & l'apartheid.
  • 10h30 - 12h Une parole juive contre le racisme
    invité : Dominique Natanson de l'UJFP
  • 12h15 - 13h45 Comores : ingérence française et visa Balladur
    Plus de 10 000 mort-e-s au large de Mayotte !
    Intervenant-e-s : Mabadi AHMEDALI (CDISCOM), Said Ahmed SAID MOHAMED dit « Guigui » (SURVIE) et Jacques LE CRONC (FASTI).
    Le contexte de l'occupation coloniale de Mayotte ; quels enjeux et conséquences du visa Balladur ?
    Parallèle avec la politique d'immigration en méditerranée (Mayotte comme laboratoire d'expérimentation), quelles formes de résistance aux Comores, en France ?
    Pétition en ligne « le visa Balladur tue ! Abolissons-le » :
    http://petitionvisaballadur.wesign.it/fr
  • 14h - 15h30 Francois Hollande et l'Afrique : la guerre comme politique
    Intervenant : Yanis Thomas de l'association Survie
    Le redéploiement militaire français en Afrique est l'une des caractéristiques majeures de la politique étrangère de François Hollande. Cette politique guerrière, menée au Sahel avec l'opération Barkhane, et en Centrafrique à travers l'opération Sangaris, est présentée comme une réussite par les autorités françaises. Mais la situation sur le terrain remet clairement en cause cette propagande victorieuse. A l'heure où une nouvelle intervention se profile en Libye, il est nécessaire de dresser le bilan de ces expéditions néo-coloniales.
  • 15h45 - 17h15 L'impérialisme, notion depassee ou realite actuelle
    L'impérialisme entre continuités et ruptures : de la colonisation à la mondialisation capitaliste. Le terme « impérialisme » est employé de façon large pour désigner tout rapport de domination établi par une nation ou un pays sur un ou plusieurs autres pays, initialement pour faire face à la baisse tendancielle du taux de profit en étendant l'exploitation dans le monde colonial.
    Dans le contexte actuel de mondialisation capitaliste (exploitation des travailleurs, pillage des ressources naturelles, saccage des écosystèmes, accaparement de terres arables à grande échelle, destruction des agricultures familiales et expulsion massive de paysans de leurs terres, désordre climatique, menées guerrières, migrations de tous ordres etc.), de déploiement de puissances émergentes et d'éveil - à travers le monde - de sociétés civiles organisées, quelle est la réalité de l'impérialisme ?
    Introduction : Francis ARZALIER (responsable du comité éditorial de la revue Aujourd'hui l'Afrique)
    Avec la participation d'Alain RUSCIO (historien), Fathi CHAMKHI (député à l'Assemblée des représentants du peuple de Tunisie), Acheikh IBN OUMAR (opposant tchadien), Gus MASSIAH (Cedetim)…

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Lien : https://paris.demosphere.net/rv/45425
Source : http://www.anticolonial.net/spip.php?article3...
Source : message reçu le 20 janvier 17h
Source : http://www.anticolonial.net/spip.php?article3...