thème : international
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samedi 12 mars 2016 à 19h

Conférence- débat « Malcolm X une vie de réinventions »

Le Centre Malcolm X organise une conférence- débat autour du dernier ouvrage :
Malcolm X une vie de réinventions (1925-1965)
(Manning Marable)

Venez nombreux !

Depuis sa mort , Malcolm X est devenu bien plus qu'un militant de la libération noire: son héritage et sa mémoire font l' objet de luttes acharnées .

Malcolm X est assassiné le 21 févier 1965.
Sa renommée n ' a cessé de croître , faisant de lui l ' un des Afro-Américains les plus célèbres du XX siècle .

Nos invités :

  • Maboula Soumahoro : est docteure en civilisations du monde anglophone et maître de conférences au sein du département d'anglais de l'université François-Rabelais à Tours. Elle est spécialiste en études états-uniennes, afro-américaines et de la diaspora noire/africaine. En 2012, Maboula Soumahoro est devenue co-fondatrice et co-organisatrice du festival Black History Month/Africana, une célébration de l'histoire et des cultures des mondes noirs.
  • Amzat Boukari-Yabara : est titulaire d'une maîtrise en histoire du Brésil (Paris-Sorbonne, 2005), d'un master en sciences sociales (EHESS, 2007) et d'un diplôme d'études latino-américaines (IHEAL, 2011).il est aussi Docteur associé, Centre d'études africaines, EHESS, Paris.

En prison Malcolm X apprend a connaître sa négritude , il lit un maximum de livres , recopie le dictionnaire de A à Z.
Malcolm X apprend l ' histoire de l ' Afrique et de l ' Esclavage et cesse de se défriser les cheveux .

La plongée dans les livres de la bibliothèque de la prison, qui portaient autant sur l'histoire africaine-américaine que sur l'antiquité occidentale, la philosophie et la rhétorique, éveilla chez Malcolm « le désir profond, latent, de vivre intellectuellement ».

Paradoxalement, la disparition de Malcolm X ne marque pas la fin de l'intérêt qu'il avait su susciter de son vivant. La vie turbulente et transgressive de cette figure incontournable du mouvement noir outre-Atlantique et sa disparition dans des conditions non moins turbulentes à l'âge de 39 ans ont d'ailleurs fait couler beaucoup d'encre et ont contribué à l'icônisation du personnage dont le prestige n'a cessé de croître depuis sa mort il y a cinquante ans.

Malcolm X est le meilleur remède contre tout génocide. Il nous a montré par l'exemple et en prêchant prophétiquement que personne n'est obligé de rester dans la boue. Il est possible de se réveiller; il est possible de se relever, et d'entamer la longue marche pour la liberté. La liberté est avant tout et surtout une reconnaissance intérieure, un respect de soi, c'est comprendre que personne n'a été mis sur terre pour être quelconque. Les drogues et la violence sont les pires formes d'auto-dépréciation. Nos ancêtres ont lutté alors que l'espoir était mince (esclavage, lynchage, ségrégation), mais ils ne se sont pas auto-détruits. Certains sont morts en se battant, d'autres, inspirés par ces exemples, ont continué à progresser vers cette terre promise qu'est la liberté, en chantant « nous ne laisserons personne nous détourner ».

Nous pouvons nous battre pour la dignité et le respect de soi. Être fier d'être noir ne signifie pas être contre les blancs à moins que les blancs soient contre le respect de l'humanité des noirs. Malcolm n'avait rien contre les blancs; il était pour les noirs et contre leur exploitation.

En mourant, ses idées ne disparaissent pas avec lui. Elles furent reprises par des groupes (Black Panthers), des populations (Soweto), des pays (le Burkina Faso de Thomas Sankara) soucieux de plus d'équité et de justice sociales. Plus qu'un défenseur des droits civiques, Malcolm était un défenseur des Droits Humains, ceux que l'on se doit de défendre « par tous les moyens nécessaires ». C'était un révolutionnaire qui s'inscrivait comme Ernesto « Che » Guevara (qu'il a rencontré, respecté et qualifié « du plus grand révolutionnaire qui soit »), dans la lutte contre un système impérialiste (cf discours : « Montrez moi le capitaliste, je vous montrerai le vautour »). Par sa verve et son talent oratoire mais aussi par l'action civique (campagne pour l'inscription des Afro-américains aux listes électorales), il participa grandement à l'amélioration de la condition des « Noirs d'Amérique ». Conscient de l'image que ses détracteurs voulaient laisser de lui, il prédit dans son autobiographie : » après ma mort, ils feront de moi un raciste, quelqu'un de colérique qui inspire la peur… Je ne suis pas raciste. Je ne crois en aucune forme de ségrégation. Le concept du racisme m'est étranger. Je n'apprécie pas tous ces mots en « ism(e)

Participation aux frais : 3€50
Contact 06 58 27 02 52 / 07 86 86 96 44
@ centexre_malcoexlmx94120@yahoo.fexr

Sur place librairie militante : dont l ouvrage de Malcolm X

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Lien : https://paris.demosphere.net/rv/45410
Source : message reçu le 28 février 16h