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ciné-débat "au-delà de la haine" - Ras L'Front, SOS Homophobie, Panthères Roses

https://paris.demosphere.net/rv/4525

Ras-L'Front Les Mureaux vous invite à un

CINE-DEBAT

Contre toutes les discriminations racisme, sexisme, homophobie, contre les idéologies fascistes qui mènent à la violence
L’homophobie comme le racisme tue !

Associations invitées :

• SOS Homophobie
• Et Les Panthères Roses

Jeudi 17 janvier 2008 20h30 Tarif réduit

au cinéma Fréderic Dard Av Paul Doumer Les Mureaux

Par sa vision humaniste et son discours bouleversant sur la tolérance, ce film a obtenu leTeddy Award du meilleur documentaire au Festival du Film International de Berlin.

Un vibrant manifeste : A Reims, suite à l'agression mortelle de leur fils François, Jean-Paul et Marie-Cécile Chenu ont accepté de se livrer à la caméra. Avant, pendant et après le procès aux assises, le film montre le parcours d'une famille qui dépasse sa douleur pour s'engager dans un combat en faveur de la tolérance et du respect de l'autre, pour aller Au-delà de la haine.

Pour Mourad Benkoussa, l'avocat de la défense, le documentaire d’ Olivier Meyrouest une "fenêtre " sur le monde qui soulève le problème universel du racisme et de la tolérance. Ce documentaire est devenu "le miroir de la singulière violence de notre époque mais surtout de la puissante résistance humaniste qui, avec espoir, lutte contre. Ce film est un oeil résistant".

VENEZ NOMBREUSES et NOMBREUX !

Au-delà de la peur

C’est une histoire d’une force considérable :

celle de parents cherchant à comprendre la raison de la mort de leur fils, opposant à la force meurtrière, stupide des assassins, celle du coeur et de la raison ;

celle de la dignité et du refus, opposée par la victime, à l’impuissance brutale et haineuse des bourreaux qui le torturèrent ;

celle d’avocats qui prirent en charge la défense des accusés en dépit de tout ce qui les séparaient.

En septembre 2002, à Reims, trois skinheads massacrent un passant parce qu’ils le soupçonnaient d’être homosexuel. Complètement ivres, ils avaient décidé de « se faire un arabe ». Faute de victime, ils se retournèrent vers un parc réputé être un lieu de rendez-vous homosexuel «  pour se faire un pédé ». Ce soir-là, François Chenu croisa leur chemin…

Chez l’un d’entre eux, les enquêteurs retrouvèrent la panoplie du parfait petit nazi et des affiches du MNR de Mégret. Un autre avait des liens avec l’assassin de Brahim Bouhara, jeté dans la Seine par des néo nazis un certain 1er mai.

Tous fréquentaient les milieux néo-nazis des skinheads et partageaient leur haine.

Mais les parents de François ne voulurent pas céder à la haine et au contraire comprendre pourquoi François était mort.

Le film d’Olivier Meyrou nous retrace ce combat, pour la dignité, pour l’amour d’un fils lâchement assassiné un soir de septembre 2002.

Jugés et condamnés, les auteurs du crime purgent actuellement leur peine.

Les parents de François, avec l’aide des avocats n’ont pas renoncé à comprendre leur geste fou.

Le film s’achève sur une note d’espoir, la lettre qu’ils adressent aux assassins de leur fils.

L’homophobie est un des piliers de l’idéologie fasciste : refus de la différence, culte de la virilité, ordre moral réactionnaire.

Une loi punissant l’homophobie a été votée en 2004.

L’homophobie comme le racisme tue !

C’est pour ces raisons que Ras L'Front vous convie à débattre autour du film.

La Presse unanime :

L'Humanité : Pas de sensationnalisme dans ce documentaire (...) La caméra d'Olivier Meyrou est pudique. Elle ne cherche pas à filmer la douleur (...) Dans une période où le proverbe " oeil pour oeil, dent pour dent " fait office de discours politique, il est un " oeil résistant ".

Le Nouvel Observateur : Le résultat est saisissant, en ceci que le film se situe toujours à bonne distance, maintenant ainsi un équilibre qui semblait impossible à trouver.

Télérama : Jamais intrusive, la caméra recueille avec précaution l'expression d'une peine inconsolable (...) A travers l'exemple de cette famille blessée mais unie, le film salue surtout un comportement digne et courageux, qui consiste à ne pas hurler avec les loups.

Des mots de spectateurs :

« Reportage d'une rare intensité, l'émotion perdure à cette histoire d'être captivante. La famille est belle, une beauté intérieure permanente. Au dela de la haine est un film qui bouleverse les esprits, une leçon d'éducation civique qui devrait être visionné dans tous les lycées et collèges. Courez le voir, car ce film vous interroge sur le sens de nos actions.

Vous en ressortirez grandi ! »

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Source : communiqué RLF reçu le 2 jan 14:20