mercredi 17 février 2016 à 18h
À Bobigny comme ailleurs,
Attaquer les libertés syndicales, c'est attaquer la démocratie !
https://paris.demosphere.net/rv/45004
Les URIF CGT - CGT-FO - FSU - SOLIDAIRES réunies le 12 février 2016, dénoncent une nouvelle fois les attaques portées contre le syndicalisme en France et en Europe.
Elles réaffirment leurs positions exprimées le 14 janvier 2016 :
« Après Air France, ErDF-GrDF, les militants de Roanne, ce sont 8 syndicalistes de Goodyear qui sont condamnés et cette fois ci pénalement à 24 mois de prison dont 9 fermes avant que d'autres tels que ceux de Pentair à Ham subissent de plein fouet la vindicte patronale et gouvernementale.
A travers ce jugement, c'est une véritable tentative d'intimidation de tous les salariés de tous les citoyens, qui se battent pour leur emploi, pour leurs droits. C'est une volonté d'étouffer toutes contestations sociales porteuses d'autres choix de société, d'autres modèles économiques et sociaux.
C'est une confirmation supplémentaire, après l'interdiction des manifestations durant la COP21 et des mises en résidence surveillées de militants, de la dérive autoritaire et sécuritaire du gouvernement. Il utilise les attentats et la peur qui les accompagnent pour porter une attaque sans précédent aux libertés fondamentales individuelles et collectives.
Pour cette raison, nous refusons toutes tentatives de constitutionnalisation de l'état d'urgence.
Cela se produit dans un contexte de colères et d'exaspération face aux injustices, aux inégalités sociales, aux reculs sans précédent des droits sociaux, de diminutions des droits des syndicats et des salariés et de remise en cause des moyens des organisations syndicales par la suppression de Bourses du Travail. »
Les URIF CGT - CGT-FO - FSU et SOLIDAIRES affirment également leur solidarité à l'égard de ceux qui en Europe vivent les mêmes sanctions ; c'est particulièrement vrai en Espagne. En France et particulièrement en Ile-de-France, la remise en cause des moyens pour que les syndicats assurent la défense des intérêts des travailleurs et l'existence de la démocratie sont remis en cause systématiquement. C'est aujourd'hui le cas à Bobigny où la municipalité veut « éjecter » les syndicats logés à la Bourse du Travail locale de Bobigny (93).
À Bobigny, comme dans toutes les communes d'Ile-de-France, les URIF CGT - CGT-FO -FSU et SOLIDAIRES se mobiliseront contre toutes ces attaques portées aux libertés, à la démocratie, et à l'existence des organisations syndicales.
Elles appellent l'ensemble de leurs structures à participer au rassemblement du
Mercredi 17 février 2016 À partir de 18H00 devant la Mairie de Bobigny
Métro Bobigny - Pablo Picasso
À l'appel des organisations syndicales
De la Bourse du Travail locale de Bobigny.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/45004
Source : http://cgtparis.fr/Mercredi-17-fevrier-2016-a...
Rassemblement - défense de la Bourse du travail de Bobigny
Nous syndicalistes, nous ne nous laisserons pas prendre nos locaux
Tous les syndiqués, tous les syndicats au conseil municipal de Bobigny le 17 février !
Le maire doit cesser toute menace ! Cette situation n'a que trop duré.
Il doit maintenant s'engager par écrit à préserver nos locaux !
Depuis près d'un an, la municipalité s'acharne contre l'ensemble des syndicats de la Bourse locale du travail de Bobigny.
Le 8 avril 2015, le conseil municipal amputait de 70% la subvention de fonctionnement de la Bourse.
Pendant près d'un mois (décembre 2015), l'électricité et le chauffage sont coupés.
La municipalité ne respectant pas ses engagements, la Bourse du Travail saisi le Tribunal Administratif qui par ordonnance du 18 novembre 2015 condamne la ville à verser l'essentiel de la subvention.
En octobre, les syndicats CGT - FO - CFDT - CFE‐CGC - CFTC envahissent le conseil municipal ce qui impose au Maire de recevoir une délégation des syndicats de la Bourse et un accord de principe est acté : une nouvelle convention garantissant les locaux et leur entretien devra être proposée par le Maire.
Mais par courrier du 14 janvier 2016, le Maire menace de rompre toute relation sauf à nous imposer une nouvelle convention qui retire tout moyen à la Bourse et qui rend précaire l'occupation des locaux puisque le Maire se donnerait la possibilité de les récupérer à tout moment. C'est donc clairement une étape vers l'expulsion !
C'est pourquoi il était inacceptable de signer une telle convention !
La Bourse du travail, c'est les locaux des syndicats ! C'est à dire l'outil pour les salariés, les chômeurs, les précaires pour défendre leurs droits face aux attaques du patronat, mais aussi pour obtenir gain de cause face aux administrations de plus en plus éloignées des habitants et des travailleurs.
Le choix du Maire, c'est donc de s'attaquer aux salariés à un moment où les relations dans les entreprises sont de plus en plus brutales.
Inacceptable !
Si le Maire reste sourd, s'il refuse de respecter ses engagements, Nous, syndicalistes répondrons par le rapport de force !
Il y a un an le Maire pensait fermer la Bourse du Travail. Nous sommes toujours là !
La Bourse du Travail continuera.
Nous appelons tous les syndicats dépendant de la Bourse à organiser méthodiquement avec leurs syndiqués et leurs sympathisants un rassemblement au conseil municipal à la hauteur des attaques.
Nous appelons l'ensemble de la population à se mobiliser avec les syndicats de la ville.
Tous au conseil municipal le mercredi 17 fevrier rendez‐vous a 18h sur le parvis de l'hôtel de ville
Les salaries doivent obtenir satisfaction
Communiqué de presse de la
Bourse Locale du Travail de Bobigny
Depuis près d'un an, la municipalité s'acharne contre la Bourse du travail.
Le 8 avril 2015, amputation de 70% de la subvention de fonctionnement de la Bourse.
Septembre 2015 : la bourse est dans l'incapacité de payer les salaires du régisseur et de la femme de ménage et se trouve dans l'obligation de les licencier.
En décembre, pendant près d'un mois, l'électricité et le chauffage sont coupés.
La municipalité ne respectant pas les relations contractuelles. La Bourse saisit le tribunal administratif. Par ordonnance du 18 octobre 2015 le tribunal administratif condamne la ville à verser l'essentiel de la subvention. Il faudra l'intervention de la préfecture pour que la municipalité applique la décision du tribunal.
Par courrier en date du 14 janvier 2016, Le Maire menace de rompre toute relation contractuelle sauf à accepter une nouvelle convention qui retire tout moyen à la Bourse mais surtout rend très précaire l'occupation des locaux.
Le 17 février, le conseil municipal est convoqué avec à son ordre du jour, la résiliation de la mise à disposition des locaux.
Ce choix politique ne fait aucun cas de l'aggravation de la précarité et de la pauvreté mais renforce l'insécurité des salariés et habitants de Bobigny
Ce choix remet en cause ce lieu utile aux salariés depuis plus de 50 ans.
Près de 5000 salariés ou habitants se sont rendus à la bourse locale du travail en 2015.
Pour conserver la bourse du travail à Bobigny, les unions locales interprofessionnelles CGT, CFDT, FO et CGC appellent à se rassembler mercredi 17 février à 18h00 sur le parvis de la Mairie avant la tenue du conseil municipal. Elles ont aussi le soutien de la FSU et Solidaires qui appellent au rassemblement.
Contact : Sylvain Goldstein 06 52 82 23 50
Source : message reçu le 16 février 11h