mardi 16 février 2016 à 20h
Présentation de « À ceux qui se croient libres »
https://paris.demosphere.net/rv/44915
Le livre sera présenté par Nadia Ménenger qui en a assuré l'édition (L'Insomniaque, 2015) avec Kyou, auteur du livre "Beau comme une prison qui brûle".
Discussion suivie d'un buffet en auberge espagnole.
Présentation de l'éditeur :
ce recueil de lettres et de témoignages retrace une vie passée principalement derrière des barreaux… Né en 1955, Thierry Chatbi a connu la maison de correction dès l'enfance, puis dans des centres pour jeunes détenus pendant son adolescence. Par la suite, il a été enfermé dans des maisons d'arrêt avant d'aller pourrir dans des centrales de haute sécurité. Sa singularité, c'était sa lucidité ; il savait ce monde gouverné par et pour les nantis et ne voulait pas trimer pour quelques miettes. Très jeune, il a opté pour l'illégalité, au risque d'être enfermé.
Thierry Chatbi a payé ce choix au prix fort : plus de 25 ans de prison. Son refus de se faire exploiter s'est mué en refus de se soumettre à l'administration pénitentiaire. Il a pris une part active aux mouvements de prisonniers des années 1980. Son engagement l'a conduit à passer plus de treize ans dans les quartiers d'isolement, dont il n'a cessé de dénoncer l'existence.
Thierry Chatbi avait une haute idée de la liberté. À tel point qu'après son ultime sortie de prison, il s'est suicidé en 2006, préférant la mort au renoncement.
On trouvera dans cet ouvrage des textes de Thierry Chatbi adressés à des journaux et à des émissions de radio, ainsi qu'une correspondance avec sa professeur de français. On y trouvera aussi des interviews de quelques-uns de ses amis sur les combats de Thierry Chatbi. Ces textes ont été rassemblés, choisis et organisés par Nadia Menenger, proche amie de Chatbi et animatrice d'émissions de radio consacrées aux problèmes carcéraux.
Première édition de cet ouvrage en 2009, nous en publions en 2015 une version augmentée de 16 pages.
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De la rencontre de quelques amateurs et amatrices de bons livres est né le projet d'une bibilothèque associative. Mais aussi d'un lieu où se réunir et échanger des idées, étudier, approfondir et débattre des remous du monde actuel.
Histoire & théories politiques, sociologie & anthropologie, critique sociale, féminisme, écologie, philosophie, savoirs-faire, arts, littérature, bandes dessinées, revues, nous essayons d'é toffer nos rayons de lectures originales et stimulantes, qui invitent à la réflexion, au voyage et à l'imagination.
La bibliothèque est régulièrement ouverte le samedi de 15h à 19h. L'accès est libre et gratuit. Pour pouvoir emprunter des ouvrages et des revues, nous demandons l'acquisition d'une carte de lecteur ou de lectrice au prix de 10€, valable à vie.
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Le fonctionnement du local repose sur une petite équipe ouverte à la participation et aux propositions. Le financement est assuré par ces mêmes personnes... et par quiconque souhaite mettre la main au portefeuille.
Beau comme une prison qui brûle
un livre de Kyou
Le 16 avril 1988, la prison d'Ensisheim flambait. La presse et la justice ne voulurent voir dans cette révolte spectaculaire qu'une explosion parmi d'autres qui valut à cinq détenus quatre ans de prison supplémentaires. Cette mutinerie est pourtant restée ancrée dans la mémoire carcérale. Jamais, depuis les grandes révoltes de 1974, un établissement pénitentiaire n'avait été détruit avec tant de ferveur. Jamais les initiateurs d'une mutinerie n'avaient revendiqué leurs actes avec autant de constance et de dignité. Rarement l'institution pénitentiaire elle-même n'avait été à ce point remise en cause.
Pour la première fois, l'un des principaux acteurs de la révolte d'Ensisheim en raconte la genèse, le déclenchement et l'embrasement. « Beau comme une prison qui brûle » constitue un témoignage authentique, précis et plein d'humour. Près de trente ans après les faits, il résonne comme une ode à la révolte et à la liberté et rappelle que certains incendies ne s'éteignent jamais.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/44915
Source : http://www.b-a-m.org/wp-content/uploads/2016/
Source : message reçu le 6 février 10h