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mardi 26 janvier 2016 à 17h

Table ronde

Mouvements sociaux,
mensonges d'Etat et violence au Mexique

Collectif Paris-Ayotzinapa‎

À seize mois de la disparition des 43 étudiants de l'Ecole normale rurale d'Ayotzinapa, l'affaire est loin d'être résolue. Un récent rapport du Groupe interdisciplinaire d'enquêteurs indépendants (GIEI), formé par la Commission Interaméricaine des Droits de l'Homme (CIDH), a révélé des graves irrégularités dans l'enquête officielle et a réduit en cendres la version du gouvernement sur le sort des étudiants disparus. Comme dans beaucoup d'autres cas, experts et journalistes dénoncent la manipulation des preuves, l'usage de la torture et l'invention de coupables. Quant aux organisations internationales, elles font état de la « pratique généralisée de la torture par toutes les forces de l'ordre » (ONU) et d'une « épidémie de disparitions » qui a déjà fait plus de 27 000 victimes (Amnesty International). Les ONG soulignent que beaucoup de ces disparitions sont « forcées », ce qui signifie qu'elles sont perpétrées pour le compte ou avec l'aval de fonctionnaires publics. Au lieu de reconnaître la grave situation des droits de l'homme au Mexique et d'essayer de contrer la violence qui endeuille le pays, le gouvernement choisit de criminaliser les victimes et les mouvements de protestations et essaye de discréditer les instances internationales qui le critiquent. Cette rencontre aura pour objectif d'analyser ce contexte d'impunité, qui permet que l'état de violence se perpétue, en prêtant une attention particulière aux mouvements sociaux qui s'y opposent et qui s'efforcent de construire des alternatives.

Coordinateur :

  • Geoffrey Pleyers (Université catholique de Louvain-Collège d'Etudes Mondiales)

Intervenants :

  • Francis Mestries, (UAM-Azcapotzalco, Mexique)
  • Fernando Matamoros (Université de Puebla, Mexique)
  • Luis López (CADIS-EHESS)

Lien facebook : https://www.facebook.com/events/450587711803064/

16 meses después de la desaparición de los 43 estudiantes de la Escuela Normal Rural de Ayotzinapa, el caso está lejos de ser resuelto. Un reciente informe del Grupo Interdisciplinario de Expertos Independientes (GIEI), nombrado por la Comisión Interamericana de Derechos Humanos (CIDH), reveló las graves irregularidades de la investigación oficial y redujo a cenizas la versión gubernamental sobre el destino de los estudiantes desaparecidos. Como en muchos otros casos, expertos y periodistas denuncian la manipulación de pruebas, el uso de la tortura y la invención de culpables. Las organizaciones internacionales, por su parte, dan cuenta de la "práctica generalizada de la tortura por parte de todas las fuerzas del orden" (ONU) y de una "epidemia de desapariciones" que ya ha alcanzado a más de 27 000 víctimas (Amnesty International). Las ONG subrayan que muchas de estas desapariciones son "forzadas", es decir, que fueron perpetradas por parte o con el consentimiento de empleados públicos. En lugar de reconocer la grave situación de los derechos humanos en México y de intentar combatir la violencia que consterna al país, el gobierno ha preferido criminalizar a las víctimas y los movimientos de protesta, e intenta desacreditar las instancias internacionales que lo critican. Este encuentro tiene por objetivo analizar este contexto de impunidad que permite que el estado de violencia se perpetúe, prestando una atención especial a los movimientos sociales que se oponen a él y que se esfuerzan por construir alternativas.

Coordinador :
Geoffrey Pleyers (Université catholique de Louvain-Collège d'Etudes Mondiales)

Ponentes :
Francis Mestries, (UAM-Azcapotzalco)
Fernando Matamoros (Benemérita Universidad Autónoma de Puebla)
Luis López (CADIS-École des Hautes Études en Sciences Sociales)

https://www.facebook.com/collectifparisayotzinapa/

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/44572
Source : http://www.csia-nitassinan.org/spip.php?artic...