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samedi 16 janvier 2016 à 12h

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Grand banquet contre l'Etat d'urgence

Attention : le banquet commencera à midi et non pas à 13h

Un banquet contre l'Etat d'urgence est organisé le 16 janvier place Menilmontant à 12h (parvis du métro) avec cantines, fanfares, grosses banderoles, prises de parole etc. Nous pensons que ce geste est pertinent car il permet à la fois de se rendre visible, d'engager un rapport de forces et de prendre le temps d'échanger. C'est aussi une démonstration de force en prévision d'une tentative d'expulsion de la ZAD;

Cantines, Barbecue, tables d'information, open mic, fanfare
Ramenez de quoi décorer la place, à boire et à manger.

La perquisition des domiciles de plusieurs milliers de personnes musulmanes ou considérées comme telles, 58 personnes convoquées suite à la manif de soutien aux sans-papiers du 22 novembre, l'université Paris 7 fermée pour empêcher toute opposition au grand cirque de la COP21 de s'y exprimer, des centaines d'assignations à résidence, la marche pour le climat du 29 novembre interdite, et 317 personnes placées en garde à vue pour avoir bravé l'interdiction aux côtés de milliers d'autres : voilà les premières mesures de l'Etat d'urgence.

L'arbitraire administratif et policier s'assume maintenant sur l'ensemble du territoire et se renforce là ou il était déjà une réalité quotidienne. Ce climat interdit plus que jamais de questionner les crimes policiers ; un «Allahu akbar» sur BFM vaut la meilleure des légitimations.

Au moment ou le gouvernement reprend l'offensive contre la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, quelques dizaines de tracteurs suffisent à décider que l'occupation d'un périphérique dépassera le temps imparti. Il s'agit maintenant d'imposer notre calendrier.

Avec les interventions :

  • d'assignés à résidence et perquisitionnés,
  • CCIF - Collectif Contre l'Islamophobie en France,
  • Collectif francilien de soutien à Notre-Dame-des-Landes,
  • STRASS - Syndicat du Travail Sexuel,
  • Collectif du Huit Juillet & Assemblée des Blessé-e-s (collectif de mutilés par la police),
  • Solidaires Etudiant-es
  • Collectif Quartier Libre
  • (et d'autres)

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/44110
Source : message reçu le 14 janvier 08h
Source : message reçu le 6 janvier 15h
Source : message reçu le 6 janvier 15h
Source : message reçu le 8 janvier 22h


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Appel du Mili au banquet contre l'État d'urgence

L'État d'urgence, instauré depuis plusieurs semaines, a conduit à de nombreuses assignations à résidence, perquisitions musclées, des quartiers sous contrôle policier permanent, le renforcement des droits pour les forces de l'ordre, des manifestations interdites, et la liste est longue.
Des populations diverses sont touchées, que ce soit la communauté musulmane ou les personnes assimilées, les militants dit « radicaux » ou écologistes, et en général, toutes les personnes ne rentrant pas dans les normes.

A l'opposé, des groupes fascistes organisent des manifestations et des ratonnades, la police frappe et tue, en toute impunité.

Le tout sécuritaire n'est qu'une réponse visant à nous priver de liberté pour nous « protéger », alors que cette position antagoniste ne fait que renforcer les clivages au sein de la société. A cela, nous voulons opposer une réaction massive pour affirmer, à travers nos différences, que nous sommes solidaires.

Il est temps de reprendre la rue. Rejoignez-nous le 16 janvier pour un grand banquet contre l'État d'urgence, suivi d'une manifestation en solidarité avec les habitants de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.

Au programme :

cantines, Barbecue, tables d'information, open mic, fanfare Ramenez de quoi redécorer la place (panneaux, banderoles !) Interventions d'ex-assignés à résidence, perquisitionnés, straSS, collectifs contre les violences policières et l'islamophobie, Collectif NDDL francilien, collectifs de soutien aux migrants, etc.

_ a dc _b

Source : https://miliparis.wordpress.com/2016/01/12/ap...


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Grand banquet contre l'état d'urgence

suivi d'une manifestation contre le projet inutile à Notre Dame Des Landes

Communiqué de la CNT-FTE

L'extrême droite le revendique, le gouvernement socialiste veut l'écrire dans la Constitution : état d'urgence permanent et déchéance de la nationalité.

La CNT ne s'est jamais trop leurrée sur l'État de droit et la Constitution de la Vè République. L' État reste celui des dominants. Mais banaliser l'état d'urgence, c'est pérenniser une situation d'exception. Inscrire dans la constitution « la déchéance de nationalité pour les binationaux nés français », c'est rompre avec le principe d'égalité, celui-là même qui inspirait les révolutionnaires de 1789 :

« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits »

Ce n'est pas la première fois que l'État français rompt avec ce grand principe, le gouvernement dirigé par Manuel Valls imite le régime de Vichy qui retira notamment la nationalité française à 15 000 juifs. En effet, le 16 juillet 1940, l'État français promulguait une loi relative à la « procédure de déchéance de la qualité de français. »

Nos malheurs viendraient de l'Étranger…

Ce refrain est ancien. Même si nous pouvons nous rappeler que la Commune de Paris et sa République Universelle boutaient déjà ce vieil adage, lorsque les étrangers et les parisiens votaient et luttaient ensemble sur les barricades. Même si Paris fût libérée par des Républicains espagnols en 1944, même si Marseille fût libéré par des tirailleurs algériens et tunisiens, même si la Corse fût libérée par des goumiers marocains, l'État français ne veut pas considérer ces faits historiques bien établis. Mais ne faut-il pas aussi nous souvenir de ces tirailleurs sénégalais, trop noirs au goût de De Gaulle, pour défiler dans Paris après avoir libéré les Vosges ? Nos malheurs viennent des bourgeois, de l' État et du patronat, toujours prêts à raviver la figure de l'Étranger pour mieux nous diviser. Notre ennemi, c'est notre maître, voilà le mot d'ordre éternel.

L'état d'urgence, ce sont « des mesures placées sous le plein contrôle du juge administratif », autrement dit les pleins pouvoirs aux préfets et à la police. Depuis le 14 novembre 2015, ce sont 500 assignations à résidence et 4000 perquisitions qui visent essentiellement les communautés musulmanes, défendues dans les paroles démagogiques des gouvernants, réprimées dans les actes. L'état d'urgence, c'est aussi : des grèves auto-censurées, des manifestations interdites, des couvre-feu et des convocations dans les commissariats de dizaines de militants du mouvement social, des gardes-à-vue « préventives ». L'état d'urgence, c'est la répression tous azimuts sans lien avec la « guerre contre le terrorisme ». L'islamophobie sert de moteur à la répression contre le mouvement social.

Après le changement de constitution, des lois encore plus réactionnaires seront adoptées pour réduire nos libertés de réunion, de manifestation, d'organisation et d'expression. Elles servent déjà de cadre à la réactivation d'un racisme d'État dans lequel tout un ensemble de communautés se trouvent menacées, et avec elles des dizaines de milliers de migrants fuyants les guerres impérialistes. Ne nous laissons pas faire !

C'est nous le droit, c'est nous le nombre.

Source : http://www.cnt-f.org/fte/?Paris-Samedi-16-jan...


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Grand banquet contre l'Etat d'urgence

Trois mois d'Etat d'urgence auront suffit à montrer les véritables tenants de la lutte anti-terroriste :
La perquisition des domiciles de plusieurs milliers de personnes musulmanes ou considérées comme telles, 58 personnes convoquées suite à la manifestation de soutien aux sans-papiers du 22 novembre, l'université Paris 7 fermée pour empêcher toute opposition au grand cirque de la COP21 de s'y exprimer, des centaines d'assignations à résidence, la marche pour le climat du 29 novembre interdite, et 317 personnes placées en garde à vue pour avoir bravé l'interdiction aux côtés de milliers d'autres. L'arbitraire administratif et policier s'assume sur l'ensemble du territoire et se renforce là ou il était déjà une réalité quotidienne.

Il suffit que la police prétende avoir entendu « Allahu Akbar » pour justifier un crime policier ou de fréquenter régulièrement une mosquée pour être perquisitionné. La suite annoncée est une avalanche de lois sécuritaires pour renforcer les pouvoirs de la police, et l'inscription de cet état d'exception dans la Constitution - avec, pourquoi pas, la déchéance de nationalité que propose l'extrême-droite depuis des années. Sous prétexte de prévenir de futurs attentats, on combat les mouvements sociaux, la « délinquance » et les « incivilités » avec une légitimité nouvelle. Partout, les préfets ont les mains libres pour s'en prendre à ceux qui les dérangent. Au choix : "l'unité nationale", les bombardements en Syrie et la guerre à un terrorisme dont la définition doit être suffisamment floue pour permettre tout ce qui précède, ou bien la possibilité de finir dans les fiches de l'antiterrorisme.

Dans ce climat pesant, l'idée est née d'organiser un grand rassemblement festif contre l'état d'urgence à Paris, avec toutes les personnes et groupes qui se sentent concernés par ce tournant policier, et qui entendent lui résister. Au moment où le gouvernement reprend l'offensive contre la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, c'est aussi l'occasion d'apporter un soutien déterminé au mouvement anti-aéroport.

Retrouvons-nous le samedi 16 janvier à partir de 12h à Ménilmontant (sur le parvis du métro), pour investir une place, échanger autour d'un banquet, s'organiser contre l'Etat d'urgence.

Nous appelons à ce que des initiatives similaires se multiplient dans les semaines et mois à venir. Comme à Rennes le 6 février (Manifestation-carnaval pour la victoire de la ZAD et contre l'Etat d'urgence) ou à Grenoble le 13 janvier (fête de rue contre l'Etat d'urgence)

P.-S.

Mail-list : banqexuetcontrexeletatduexrgence@lexists.risexeup.net

Source : http://paris-luttes.info/appel-pour-un-grand-...