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dimanche 22 novembre 2015 à 15h

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L'appel à manifestation est maintenu, malgré l'interdiction

L'ensemble des organisations signataires de l'appel à manifester, le 22 novembre, en solidarité avec les migrants condamne l'interdiction qui frappe cette manifestation.

Parmi les organisations signataires de l'appel, certaines appellent à maintenir la manifestation, d'autres, sans appeler, assureront une présence place la Bastille, certaines enfin n'appellent plus à manifester et n'y seront pas présentes.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/42815
Source : message reçu le 20 novembre 19h
Source : message reçu sur la liste RESF-75 le 20 novembre 16h
Source : liste de diffusion zpajol, reçu le 20 novembre 16h
Source : message reçu sur la liste RESF-75 le 19 novembre 11h


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Appel au maintien de la manifestation

Attention: cet texte a été rédigé avant l'interdiction.
Nous n'avons pas vu de communiqué qui l'annule.
Le NPA a renouvelé cet appel après l'interdiction.

Après les terribles attentats qui ont endeuillé Paris, les organisateurs de la manifestation du 22 novembre appellent plus que jamais à manifester en solidarité avec les migrants.

Qu'ils soient nommés réfugiés, migrants ou sans-papiers ils sont, eux aussi, des victimes des guerres, des violences et de la misère qui les ont contraints à quitter leurs pays.

Cette manifestation réaffirme notre solidarité et participe aussi de la réponse aux attentats qui ont ensanglanté Paris.

Source : http://www.ussolidaires.fr/MIGRANTeS-Bienvenu...
Source : http://www.solidaires.org/Migrant-es-Bienvenu...
Source : http://europalestine.com/spip.php?article1122...
Source : http://www.lutte-ouvriere-journal.org/2015/11...
Source : http://www.revolutionpermanente.fr/Contre-le-...
Source : http://salvador-segui.blogspot.com/2015/11/22...


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Manifestation de solidarité avec les migrants

Migrants : bienvenue / Welcome / Merhaba

Manifestation au départ de la place de la Bastille (arrivée Place de la république)

Un drame se déroule aux portes de l'Europe. Fuyant les guerres et les crises des millions de personnes quittent leur pays. Des milliers d'entre elles viennent trouver refuge vers l'Europe. La seule réponse qui leur est faite est la fermeture des frontières.

Des drames se déroulent aussi au cœur de l'Europe. Aujourd'hui à Calais près de 7 000 personnes vivent dans des conditions effroyables, tandis qu'à Paris nombre de migrantEs se retrouvent à la rue. Nous ne pouvons accepter que des gens soient condamnés à vivre dans de telles conditions.

Nous dénonçons les politiques française et européenne qui créent ces situations à Calais comme aux portes de l'Europe.

Nous demandons immédiatement des conditions d'accueil dignes pour tous et toutes. Qu'ils/elles soient nomméEs réfugiéEs, migrantEs ou sans-papiers, nous exigeons des droits égaux pour touTEs, des titres de séjour, l'accès aux soins et au logement.

Aujourd'hui l'Europe a fait la preuve de son incurie. Il faut supprimer le règlement de Dublin et démanteler Frontex qui sont les premières causes des drames que vivent aujourd'hui les migrants.

Nous appelons à manifester le dimanche 22 novembre 2015 à 15h

Au départ de la place de la Bastille (arrivée Place de la république)

Premiers signataires :

ATMF, Attac, BAAM (Bureau d'accueil et d'accompagnement des migrants), CGA, CGT Educ'action 93, CISPM, CNDF, CSP 75, Collectif Avenir Educs, Collectif Austerlitz, Collectif 3 C, Collectif Sans-Voix Paris 18, Collectif 20 e solidaire avec les migrants, Collectif de solidarité aux réfugiés de Gennevilliers, DAL, Droits devant!!, Écologie sociale, EÉLV Paris, Ensemble!, EuroPalestine, Fasti, Fédération anarchiste, Femmes migrantes debout, Femmes égalité, Gisti, IJAN, LDH, 8 Mars Pour TouTEs, Mouvement Utopia, MRAP (fédération de Paris), NPA, PCF, PCOF, PG, RESF, SNPES-PJJ-FSU IDF, STRASS, SUD éducation, UD CGT Paris, UJFP, Union des syndicats CNT de la région parisienne, Union syndicale Solidaires...

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Source : message reçu sur la liste RESF-75 le 13 novembre 17h
Source : message reçu sur la liste RESF-75 le 6 novembre 18h
Source : message reçu sur la liste RESF-75 le 29 octobre 15h


Restriction des libertés publiques

après les attentats qui ont eu lieu à Paris et Saint-Denis

Communiqué Solidaires Paris

Une semaine après les attentats qui ont eu lieu à Paris et Saint-Denis durant la nuit du vendredi 13 au samedi 14 novembre, nous sommes encore bouleversé-e-s par ces actes odieux et insupportables. Nos pensées vont tout d'abord aux victimes et à leurs proches, auxquels nous témoignons toute notre solidarité.

Cette émotion légitime ne doit cependant pas nous amener à délaisser la réflexion collective et à accepter sans réagir les conséquences politiques voire l'instrumentalisation de ces attaques.

À la suite de ces attentats, le Président de la République et le gouvernement ont en effet décidé de lancer une mobilisation nationale et de restreindre les libertés sous prétexte d'assurer la sécurité de la population.

Cette restriction des libertés publiques se traduit par des mesures sécuritaires mises en œuvre dans le cadre de l'état d'urgence dont la prorogation vient d'être votée en première lecture par l'Assemblée.

Dans la zone de défense de Paris, cela se traduit également par un arrêté pris par la Préfecture de Police pour maintenir l'interdiction des manifestations sur la voie publique jusqu'au dimanche 22 novembre à minuit. Cette interdiction de manifester sonne comme une interdiction de revendiquer et paralyse toutes les mobilisations sociales : depuis le début de la semaine, l'interdiction de manifester a ainsi mené à l'annulation de la grève à l'APHP le 17 novembre, de la grève des Finances Publiques le 18 novembre et de la grève des travailleurs et travailleuses d'Air France le 19 novembre.

Ce week-end, la manifestation contre les violences faites aux femmes prévue le 21 novembre a dû être annulée et la manifestation de solidarité avec les migrants et migrantes du 22 novembre est interdite. Au-delà, les initiatives revendicatives prévues à l'occasion de la Cop21 le 29 novembre et le 12 décembre sont également interdites. Nous sommes choqué-e-s par ces interdictions qui ne frappent que le mouvement social alors que les centres commerciaux continuent d'accueillir des milliers de consommateurs chaque jour et que les événements sportifs sont maintenus.

L'Union départementale Solidaires Paris ainsi que les structures syndicales qui la composent sont parties prenantes de toutes ces mobilisations. En les interdisant, les pouvoirs publics étouffent nos revendications : à la colère suscitée par les attentats vient s'ajouter le sentiment de confiscation de notre liberté. Nous nous devons de continuer les luttes qui nous animent et nous dénonçons les interdictions qui frappent le mouvement social et le droit de revendiquer. Dès maintenant, nous demandons la levée immédiate de ces interdictions et affirmons que c'est au mouvement social lui-même de décider ses manifestations.

En frappant de manière violente et spectaculaire la population civile, les assassins de Daech tentent de nous opposer les un-e-s aux autres et de fracturer la société, nous résisterons en luttant toutes et tous ensemble.

Solidaires Paris

Source : http://www.ussolidaires.fr/Une-semaine-apres-...


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Face à la haine et à la peur, solidarité et action collective

SUD Éducation Paris

Dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 novembre, plusieurs attentats ont ensanglanté les Xe et XIe arrondissements ainsi que les abords du Stade de France à Saint-Denis. Ces attentats, qui ont fait près de 130 morts et plusieurs centaines de blessé-es, sont l'œuvre de Daech, une organisation politique djihadiste salafiste qui organise la sauvagerie en Irak et en Syrie. Nous condamnons fermement ces attaques qui visent à fragmenter la société en frappant de manière spectaculaire et violente la population civile. Nous nous associons aux blessé-es et aux proches des victimes. Nous sommes choqué-es et révolté-es mais nous refuserons que cette situation serve à justifier une surenchère sécuritaire.

Suite à ces attentats, le chef de l'État et le gouvernement mettent en effet en œuvre une mobilisation nationale va-t-en-guerre qui se traduit par une intensification des interventions militaires et par l'instauration de l'état d'urgence, une mesure d'exception conférant notamment aux autorités civiles des pouvoirs de police exceptionnels et permettant de restreindre drastiquement les libertés publiques. Cet état d'urgence risque aujourd'hui d'être prorogé pendant trois mois et le Président de la République a proposé hier une réforme constitutionnelle gravant dans le marbre ce dispositif liberticide.

Refusons que le climat actuel entretienne le repli nationaliste et encourage la soumission inconditionnelle à l'autorité en réponse à notre légitime aspiration à la solidarité et résistons au piège de la terreur. SUD Éducation Paris ne taira pas ses revendications sociales au nom d'une « unité nationale » de circonstance. Le mouvement syndical est un instrument de la démocratie et de la lutte pour une société d'égalité et de justice sociale.

Dans le même temps, nous assistons d'ores et déjà à une offensive raciste visant en premier lieu les musulmanes et musulmans, que les réactionnaires de tous poils rendent collectivement responsables des attaques. Nous condamnons cette dérive et nous refusons que les migrantes et migrants, qui fuient l'horreur de la guerre et la misère, soient les premières victimes des discours racistes et des mesures sécuritaires. C'est pourquoi nous maintenons notre appel à manifester le dimanche 22 novembre place de la Bastille à 15 heures pour la solidarité avec les migrantes et les migrants.

Notre combat pour la justice sociale est légitime et doit être poursuivi quelles que soient les circonstances. À la haine et à la peur, opposons la solidarité et l'action collective.

Source : http://sudeducation75.org/spip.php?article743


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Manifestation « liberté de circulation et d'installation ! »

Lutte Ouvrière

D'un bout à l'autre, l'Europe se hérisse de murs et de barbelés. L'émotion hypocrite exprimée par les dirigeants européens devant la tragédie des migrants n'a pas duré bien longtemps, et c'est la démagogie anti-immigrés qui s'impose.

Que ce soit la guerre ou la misère, ou les deux, ces millions de gens fuient une situation dont les grandes puissances comme la France sont largement responsables. Puis, tout le long de leur trajet, les migrants qui cherchent à atteindre un pays ou un autre sont arrêtés et parqués dans des camps ou dans des bidonvilles. En France, c'est à Calais que la situation est la plus choquante où au moins 5 000 personnes sont entassées aux portes de l'Angleterre. Devant ce blocage, elles se révoltent. Depuis le dimanche 8 novembre, des affrontements ont eu lieu à plusieurs reprises entre des centaines de migrants et les CRS.

Des dirigeants de droite flirtant avec l'extrême droite, qui n'hésitent pas à exciter les préjugés les plus racistes, aux dirigeants officiellement répertoriés à gauche mais qui se vantent de fermer les frontières, tous accompagnent et contribuent à cette évolution odieuse.

Les travailleurs conscients ne doivent pas se laisser tromper par cette propagande. À ceux qui prétendent « qu'on ne peut pas accueillir toute la misère du monde », il faut répondre que le chômage, la misère et les bas salaires ne dépendent pas de l'arrivée ou non des migrants mais du rapport de force entre les travailleurs et le patronat. Et dans ce combat, il faut faire des migrants qui arrivent des alliés et des frères de lutte.

À l'appel de plusieurs organisations politiques, syndicales et associatives auxquelles s'associe Lutte ouvrière, une manifestation en soutien aux migrants sera organisée :

Dimanche 22 novembre à 15 heures à Paris

de la place de la Bastille
à la place de la République

Source : http://www.lutte-ouvriere-journal.org/2015/11...