mercredi 2 décembre 2015 à 12h
Rassemblement de soutien aux inculpés d'Air France
- 2 décembre à 12h - rassemblement devant le tribunal de Bobigny
- 3 décembre à 11h - « sit-in » sur Main Street au Siège
https://paris.demosphere.net/rv/42425
Le 02 décembre 2015, nos collègues abusivement poursuivis en Justice comparaîtront devant le Tribunal de Bobigny suite à la mobilisation au CCE du 05 octobre.
Ces salariés d'Air France sont les victimes de la politique antisociale de nos dirigeants qui se servent de cet évènement pour criminaliser toute contestation dans notre entreprise.
Vous savez que nous avons visionné toutes les vidéos « à charge » et au vu de celles-ci nous pouvons affirmer que ces collègues ont été choisis au hasard parmi les manifestants. Soyons conscients que beaucoup d'entre nous auraient ainsi pu se retrouver assis sur le banc arbitraire des accusés.
Toutes les organisations syndicales d'Air France ont le devoir moral de défendre ces collègues car le 5 octobre elles étaient toutes réunies autour du même objectif de la défense d'un autre projet pour Air France. Par ailleurs, qui pourrait penser que, sans la médiatisation de cette manifestation du 5 octobre, l'intersyndicale aurait été reçue le 04 novembre à l'Assemblée Nationale devant trois Commissions parlementaires réunies pour l'occasion ?
Malgré cela, tandis que les évènements dramatiques et l'état d'urgence dans notre pays monopolisent légitimement les médias et détournent ainsi l'attention de la situation à Air France, notre direction n'infléchit pas sa politique sociale. Elle poursuit sans ralentir son cheminement destructeur, sans modifier son cap, en effaçant de plus en plus la notion d'humanité dans sa gestion et en faisant passer bien d'autres intérêts avant celui des salariés. Pourtant, la tragédie du 13 novembre devrait amener à reconsidérer l'échelle des valeurs et à replacer l'humain - et non le profit ou le dogme - au centre de ses préoccupations.
Certains pourraient se sentir rassurés quand la direction promet de minimiser l'impact des départs par le biais de
PDV. Mais il faut être conscients, non seulement qu'après 5 PDV successifs, le vivier de volontaires est en réalité presque épuisé mais surtout que cette politique de décroissance n'aura pas de fin. Des licenciements sont donc à venir, voire plus. L'analyse de l'ensemble des organisations syndicales réunies est que le développement de notre compagnie n'est pas optionnel et que lui seul assurera le maintien de nos emplois tout en garantissant aux passagers un niveau de prestation digne de la renommée d'Air France et une sécurité à son plus haut niveau.
- contre la criminalisation de l'action syndicale !
- pour le retrait des plaintes
- pour l'arret immediat des poursuites judiciaires
- pour l'arret des procedures de licenciements totalement injustifiees
L'intersyndicale appelle l'ensemble des salariés à une mobilisation générale le 02 décembre 2015 à 12H00 devant le Tribunal de Grande Instance de Bobigny au 173 avenue Paul Vaillant Couturier.
- pour l'ouverture d'un reel dialogue social, serein et transparent !
- pour un developpement ambitieux de l'activite de notre compagnie !
L'intersyndicale appelle également l'ensemble des salariés à une démonstration pacifique à la hauteur de notre détermination lors d'un « sit-in » sur Main Street au Siège le 3 décembre à 11h00 (Allée à l'intérieur du Siège).
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/42425
Source : http://www.ussolidaires.fr/Pour-la-defense-de...
Rassemblement de soutien aux inculpés d'Air France
Journée nationale d'actions interprofessionnelles
Toutes et tous dans l'action mercredi 2 décembre 2015
Des milliers de salariés sont menacés de perdre leur emploi, à l'exemple des personnels d'Air France. La violence patronale avec une complaisance gouvernementale, suscite colère et indignation qui se traduisent par des actions collectives mobilisant les salariés. C'est dans ce contexte que les provocations patronales se multiplient afin de stigmatiser l'action syndicale !
Ainsi, 16 salarié-es d'Air France sont trainés devant le Tribunal de Bobigny le 2 décembre ! Leur faute ? Avoir manifesté leur refus de perdre leur emploi !
C'est inacceptable !
La CGT appelle, ce jour-là, les salarié-es à se mobiliser partout en France pour défendre :
- L'emploi
- La retraire à 60 ans à taux plein
- Les Libertés Syndicales
- Les salaires, les pensions et les minimas sociaux
- La reconnaissance des métiers pénibles
- Le développement industriel et des services publics
Partout en Francei, mobilisons-nous pour dénoncer la politique libérale du patronat et du gouvernement qui remet en cause les droits des salariés au travers :
- La casse du Code du Travail
- La criminalisation de l'action syndicale
Cette journée, après les mobilisations du 23 septembre et du 8 octobre, est l'occasion de poursuivre la construction d'un rapport de force avec les salariés pour imposer une autre politique sociale, favorisant l'investissement humain pour le développement d'une société du plein emploi, respectueuse des Femmes et des Hommes et de l'environnement !
Ca dépend de nous ! Ensemble, Construisons notre avenir !
En Île de France, un rassemblement est prévu à partir de 12h en face du TGI de Bobigny :
Témoignages, prises de paroles ….
Source : http://www.urif.cgt.fr/wordpress/wordpress/?p...
Source : http://www.cgt95.fr/?p=947
Source : http://www.cgtnord.fr/2015/11/2-decembre-jour...
Source : http://ouvalacgt.over-blog.com/2015/11/quatre...
Source : http://www.spterritoriaux.cgt.fr/spip.php?art...
Rassemblement mercredi 2 Décembre :
Stoppons la violence patronale !
à 12h en face du TGI de Bobigny avec les salariés d'Air France
Imposer une autre politique sociale, favorisant l'investissement humain pour le développement d'une société du plein emploi, respectueuse des Femmes et des Hommes et de l'environnement !
Tous ensemble pour la démocratie, le progrès social. La mobilisation unitaire se renforce autour des salariés d'Air France. Dans de nombreuses entreprises, des milliers de salariés sont eux aussi confrontés à des licenciements ou menaces sur l'emploi…
A Air France, 9000 emplois ont été supprimés depuis 2012, la direction vient d'annoncer 2900 suppressions d'emplois supplémentaires. En même temps, les bénéfices de la compagnie augmentent !
Les organisations syndicales d'Air France constatent que la direction refuse la reprise d'une véritable négociation dans l'entreprise.
Au contraire, elle multiplie les sanctions, les menaces, les procédures de licenciements de salariés ou représentants des salariés…
Ainsi, 5 salarié-es d'Air France sont trainés devant le Tribunal de Bobigny le mercredi 2 décembre ! Leur faute ? Avoir manifesté leur refus de perdre leur emploi !
C'est inacceptable !
La CGT appelle, ce jour-là, les salarié-es à se mobiliser partout en France pour défendre :
- L'emploi
- La retraire à 60 ans à taux plein
- Les Libertés Syndicales
- Les salaires, les pensions et les minimas sociaux
- La reconnaissance des métiers pénibles
- Le développement industriel et des services publics
Cette journée du mercredi 2 décembre, après les mobilisations du 23 septembre et du 8 octobre, est l'occasion de poursuivre la construction d'un rapport de force avec les salariés pour imposer une autre politique sociale, favorisant l'investissement humain pour le développement d'une société du plein emploi, respectueuse des Femmes et des Hommes et de l'environnement !
En Île-de-France, rassemblement prévu à partir de 12h en face du TGI de Bobigny : 173 Avenue Paul Vaillant Couturier 93000 Bobigny
Témoignages, prises de paroles ….
Tous en grève les 2 et 3 décembre !
Appel Alter
Le 02 décembre 2015, des salariés d'Air France abusivement poursuivis en Justice comparaîtront devant le Tribunal de Bobigny suite à la mobilisation au CCE du 05 octobre. Ces salariés d'Air France, choisis au hasard parmi les manifestants, sont des boucs émissaires et des victimes expiatoires de la politique antisociale de nos dirigeants qui se servent de cet évènement pour criminaliser toute contestation dans notre entreprise. Une vieille martingale.
Toutes les organisations syndicales d'Air France ont le devoir moral de les défendre et s'y emploient. Le 5 octobre elles étaient toutes réunies autour du même objectif de la défense d'un autre projet pour Air France. Par ailleurs, sans la médiatisation de cette manifestation du 5 octobre, l'intersyndicale n'aurait pas été reçue le 04 novembre à l'Assemblée Nationale et le rapport de force ne serait pas le même…
Malgré cela, tandis que les évènements dramatiques et l'état d'urgence dans notre pays monopolisent les médias et détournent ainsi l'attention de la situation à Air France, notre direction n'infléchit pas sa politique sociale. Elle poursuit sans ralentir son cheminement destructeur, sans modifier son cap, en effaçant de plus en plus la notion d'humanité dans sa gestion et en faisant passer bien d'autres intérêts avant celui des salariés.
La direction a décidé de démanteler l'outil industriel et d'attaquer les salariés à des fins de court terme purement financières. Cette politique de décroissance n'aura pas de fin. Ce qui se passe en ce moment même chez LH et IAG en est la triste démonstration : les salariés ont tous les torts et sont systématiquement attaqués, peu importe la situation économique de l'entreprise.
Le message porté devant les Députés le 4 novembre reste d'actualité ! Les salariés vont bien imposer à la direction de changer sa copie en profondeur. Seul le rapport de force l'y contraindra. A ALTER, nous y sommes prêts, nous y sommes déterminés (voir au verso) !
- CONTRE LA CRIMINALISATION DE L'ACTION SYNDICALE !
- POUR L'ARRET IMMEDIAT DES POURSUITES JUDICIAIRES
- POUR L'ANNULATION DES SANCTIONS DISCIPLINAIRES ET L'ARRET DES PROCEDURES ENCORE EN COURS
ALTER appelle les Pilotes à une mobilisation générale le 02 décembre 2015 à 12 h devant le Tribunal de Grande Instance de Bobigny au 173 avenue Paul Vaillant Couturier.
- POUR L'OUVERTURE D'UN REEL DIALOGUE SOCIAL, SEREIN ET TRANSPARENT !
- POUR UN DEVELOPPEMENT AMBITIEUX DE L'ACTIVITE DE NOTRE COMPAGNIE !
ALTER appelle également l'ensemble des Pilotes à une démonstration pacifique à la hauteur de notre détermination lors d'un « sit-in » , Allée centrale du Siège, le 3 décembre à 11 h.
Dernière Minute :
Nous venons d'apprendre le premier licenciement d'un de nos collègues du sol en rapport avec les événements du 5 octobre dernier après que la direction ait refusé sa demande de recours gracieux.
Nos cadres n'ont aucun tabou lorsqu'il s'agit de défendre l'un des leurs.
Par contre lorsqu'il faut assurer la sûreté des PN en escale, l'argent est un frein.
Nos cadres n'ont aucun tabou lorsqu'il faut se voter des augmentations de salaire ou de faire voyager les « copains » à moindre frais.
Par contre rien ne les arrête, lorsqu'il faut détruire nos conditions de travail et de rémunération.
Nous ne devons plus reculer devant une direction qui a pour seule volonté de démanteler notre entreprise.
Nous ne devons plus baisser le regard devant notre encadrement qui a décidé de réprimer et de nous mettre au pas.
RÉSISTONS !
TOUS EN GREVE LES 2 ET 3 DÉCEMBRE PROCHAIN !
Source : http://www.syndicatalter.fr/TOUS-EN-GREVE-LES...
Source : http://www.ussolidaires.fr/Tous-en-greve-les-...
Manifestation de soutien aux inculpés d'Air France
Les magistrats du parquet ont fixé au 2 décembre le procès en correctionnelle des cinq salariés, qui sont pour quatre d'entre eux membres de la branche cargo, le cinquième faisant partie d'Air France Industries. Les prévenus comparaîtront pour « violences en réunion ».
Ils encourent jusqu'à trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.
En 68, des étudiants, pour la plupart des petits-bourgeois, en avaient profité pour enclencher une grève générale.
En 2015, il ne tient qu'aux travailleurs de France de démontrer leur solidarité avec ces salariés qui ont eu le cran d'affronter les ambassadeurs du capital.
Vers une grève générale, pour en finir avec le néo-libéralisme, soutenons les salariés d'Air France le 2 Octobre en manifestant devant le tribunal correctionnel de Bobigny.
Source : message reçu le 14 octobre 10h
Chez Air France, les patrons mordent la poussière !
Communiqué CNT
Toute la France a pu voir, la semaine dernière, l'explosion de colère des salarié-e-s d'Air France, cette entreprise florissante aux millions d'euros de bénéfices pluriannuels, annonçait une vague de 2900 licenciements (qui sera, selon le Canard Enchaîné, suivie d'une seconde de 5000).
En effet, les syndicats de l'entreprise ont refusé une augmentation de 100 heures de travail annuel à salaire constant ainsi qu'une baisse des repos compensateurs. Autrement dit, les travailleurs ont refusé un chantage odieux, pistolet sur la tempe, de patrons et actionnaires (dont l'État rappelons-le) qui s'en mettent pleins les fouilles grâce à leur labeur.
On remarquera au passage qu'il ne dérange nullement la direction de cette entreprise de mettre en danger la sécurité de ses usagers en faisant travailler des pilotes dans des conditions qui ne peuvent qu'amener plus de fatigue, donc moins de vigilance, donc plus de risques d'accidents. Il est curieux que personne n'ait relevé ce « léger détail ». À l'aune de cette vérité factuelle, qui joue avec des vies ? Qui mérite le qualificatif de voyou ?
Ce contexte posé, la CNT tient à exprimer sa totale solidarité de classe à ces travailleurs et travailleuses qui ont fait tomber la chemise à deux patrons qui peu de temps auparavant, étalaient leur arrogance et leur morgue en toute quiétude, les yeux rivés à des chiffres : ceux de la productivité, de la compétitivité, des bénéfices...
En posant cet acte de révolte, ces camarades et leurs collègues ont montré qu'il y en avait assez. Assez d'être pris pour une variable d'ajustement, assez d'être méprisé-e-s, assez d'être sous payé-e-s, assez d'être exploité-e-s, assez d'être licencié-e-s.
Ces camarades ont montré la voie à suivre : celle de la solidarité et de la lutte. Imaginez des salarié-e-s pratiquant l'action directe en occupant collectivement le Comité d'Entreprise pour exiger des comptes aux dirigeants : c'est cette peur et ce risque de contagion que la bourgeoisie veut leur faire payer.
C'est ainsi qu'il faut lire les 6 gardes à vues prononcées ce 12 octobre avec des interpellations dignes des pires ennemis publics : 6h du matin devant leur famille, menottes, gyrophares, large couverture médiatique accompagnée bien évidemment de précisions quant à leurs supposées appartenances syndicales.
Où sont les gardes à vues pour les patrons voyous qui licencient et plongent des familles entières dans le désarroi et la misère : Continental, Air France, PSA, de l'ESA, de People and Baby, etc.?
Où sont les gardes à vues pour tous ces fraudeurs fiscaux et autres abuseurs de biens et fonds publics que sont Cahuzac, Balkany, Sarkozy, Mc Donald's, l'Oréal et consorts ?
Les salarié-e-s d'Air France ne sont pas isolé-e-s et seule une riposte d'ensemble du monde du travail permettra d'inverser le rapport de force.
La peur peut changer de camps, le Capital et l'État l'ont bien compris et les salarié-e-s d'Air France nous montrent la voie pour monter les patrons en l'air après leur avoir fait tomber la chemise !
La CNT réitère ici son soutien total aux salarié-e-s d'Air France en garde à vue qui comparaîtront devant le tribunal correctionnel le 2 décembre prochain, à la lutte des travailleurs et travailleuses de cette entreprise et à l'ensemble des réprimé-e-s du mouvement social.
La CNT exige la fin des poursuites et la liberté de l'action syndicale !
La C.N.T.
Déclaration du Comité confédéral national de la CGT
Le Comité confédéral national de la CGT réuni les 17 et 18 novembre 2015, tient à témoigner son soutien et sa solidarité à l'ensemble des familles touchées par la tragédie du vendredi 13 novembre. Elle salue à nouveau la mobilisation extraordinaire de l'ensemble des agents des services et entreprises publiques.
Ces attentats, perpétrés sur des lieux de culture et de vie, frappent et concernent chacune et chacun d'entre nous, toutes les populations de toutes religions, origines ou nationalités et particulièrement la jeunesse. Des salariés, des adhérents d'organisations syndicales, sont au nombre des victimes, dont plusieurs de la CGT.
Les attentats qui ont touché la France, frappent les populations partout dans le monde, comme à Beyrouth et en Turquie dernièrement, ou lors de l'explosion de l'avion Russe.
Notre solidarité s'adresse à toutes les victimes de ces assassinats. Derrière ces atrocités, des discours trop souvent entendus reviennent à grands pas. La guerre ne règle rien, au contraire. Les lieux de tensions et conflits se multiplient avec leurs cortèges de morts, de destruction, de désolation et de haine. Les multiples interventions militaires (en Irak, en Lybie, en Syrie, etc.), loin d'instaurer la démocratie ont généré un appauvrissement des populations avec des centaines de milliers de victimes et une impasse économique et sociale. C'est le terreau sur lequel le terrorisme se développe, poussant des populations entières sur le chemin de l'exil.
Avant la fin de la 2ème guerre mondiale, lors de la déclaration de l'OIT en 1944, l'ensemble des pays de la planète avait affirmé que seule la justice sociale serait facteur de paix.
Bon nombre de gouvernements l'ont oublié et font le contraire.
La CGT réaffirme ses valeurs de paix et de fraternité dans son combat pour le progrès social, la démocratie, la liberté, la laïcité, nécessaires au bien vivre ensemble. Elle s'insurge contre l'invitation du front national à l'Elysée. Elle refuse toute stigmatisation des étrangers et amalgame entre immigration et terrorisme.
Aujourd'hui, la CGT prend note que le Président annonce dans son discours, ne plus considérer le pacte de stabilité comme un horizon indépassable. Elle exige donc un pacte de progrès, de démocratie sociale, d'éducation, de sécurité et de paix pour toutes les populations.
Nous sommes favorables à un renforcement de la sécurité et des libertés des citoyens. Il ne faut pas confondre des moyens et des effectifs de police et gendarmerie supplémentaires avec une restriction des libertés individuelles et collectives. De même, combattre, écarter les formes de radicalisation passe avant tout par le respect des droits fondamentaux d'accès à l'éducation, à la culture, à la santé et à l'emploi.
Ce n'est pas une quelconque modification de la constitution qui permettra de tarir les sources de financement et d'armement des terroristes. Il faut d'ailleurs souligner que l'Etat français est le 2ème pays vendeur d'armes au monde, devant la Russie et la Chine. La CGT exige l'arrêt de tout commerce d'armes avec les Etats qui entretiennent des liens avec les terroristes. Elle demande que la priorité soit donnée à la recherche de solutions multilatérales dans le cadre de l'ONU.
Elle refuse que les salariés et la population française, à travers des modifications de la constitution, soient placés de fait dans un état d'urgence permanent.
Elle refuse que l'expression revendicative et le mouvement social soient muselés.
Cette situation douloureuse touche la conscience de chacun des citoyens, mais c'est bien le combat pour la justice sociale qui fera reculer les guerres, le terrorisme, le fondamentalisme, la xénophobie, le racisme, l'obscurantisme et la régression.
Plus que jamais, la CGT appelle les salariés à refuser les reculs sociaux et se mobiliser pour les salaires, l'emploi, la réduction du temps de travail et l'amélioration des conditions de travail, la protection sociale, les libertés syndicales.
La CGT engage une large consultation des salariés, afin d'être à l'écoute et de partager avec eux ses propositions pour sortir de cette crise. Elle débattra de la nécessaire mobilisation à mettre en œuvre pour y parvenir.
Pour cela, le Comité confédéral national, appelle à poursuivre et amplifier la rencontre de ses syndiqués dans leurs syndicats, sur leurs lieux de travail.
Après le temps du recueillement, les rendez-vous revendicatifs et mobilisations programmés doivent avoir lieu en travaillant des modalités permettant d'assurer la sécurité des salariés. Pas plus qu'il n'y a de trêve dans les attaques contre le monde du travail, il n'y aura de trêve dans l'action syndicale pour le progrès social.
Notamment, le 2 décembre où la CGT appelle à une journée nationale d'action organisée en territoire, ayant pour thème « NON à la violence sociale, OUI à l'efficacité économique, sociale et environnementale ».
La CGT œuvre pour préserver les droits et la citoyenneté de tous. C'est en ce sens, qu'elle a sollicité une rencontre avec le Gouvernement, sur le contenu des futures modifications constitutionnelles envisagées et pour les mesures à prendre allant dans le sens des attentes des salariés, dans le cadre de l'état d'urgence.