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samedi 5 décembre 2015 à 14h30

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Manifestation contre le chômage et la précarité

Pour la justice sociale !

Paris Ile de France rendez-vous à 14h30 La Rotonde / place de la Bataille de Stalingrad Métro Jaurès ou Stalingrad

Alors que les conquêtes sociales et les valeurs de solidarité du Conseil national de la Résistance sont attaquées de toute part, les profiteurs de tout poil n'ont qu'une idée : rogner les droits sociaux pour augmenter encore leur marge de profit. Tous les prétextes sont bons pour exiger des salarié-es, avec ou sans emploi, de nouveaux sacrifices.

Heureusement, nous sommes nombreux à voir les choses autrement : il faut il faut réduire le temps de travail et partager les richesses afin de garantir à chacun les moyens de vivre décemment (emploi et revenu décent, logement, papiers...).

Avec officiellement plus de cinq millions de chômeurs, les raisons de manifester sa colère ne manquent pas : les fins de mois impossibles à boucler, les emplois précaires, la multiplication des contrôles et des sanctions à Pôle emploi, à la CAF, etc. Car alors que les agents sont déjà trop peu nombreux, que des agences sont fermées et que les horaires d'ouvertures devraient être réduits au 1er janvier, des corps de contrôleurs sont créés. Et comme chaque année, la Prime de fin d'année, ni garantie, ni étendue, ni revalorisée depuis que nous l'avons gagnée, est menacée, alors qu'il importe de reconnaître son utilité.

La manifestation du samedi 5 décembre se déroulera la veille des élections régionales qui désigneront ceux et celles ayant le pouvoir d'étendre la gratuité des transports publics. Cette mesure, qu'exigent la justice sociale et la réalité écologique, est une urgence pour les chômeurs, les précaires et leur famille. Jusqu'au 11 décembre, un accord international pour le climat se négocie à Paris. C'est l'occasion de rappeler que les questions sociales et écologiques partagent et dénoncent une même origine : la course au profit à tout prix.

La mise en place de la Prime d'activité est prévue pour le début d'année avec des dangers déjà bien identifiés. A ces motifs de colère s'ajoute la prochaine « négociation » de la convention assurance chômage annoncée pour mi-janvier qui concerne, directement ou non, tous les salarié-es de ce pays. Officiellement, moins de la moitié des chômeurs perçoivent les allocations-chômage, les autres survivent avec les misérables minima sociaux (ASS, RSA...) et souvent n'ont même droit à aucun revenu personnel.

Nous voulons gagner des droits et faire appliquer les droits existants pour refuser la précarité et nous appelons à s'organiser pour cela.

  • Un emploi c'est un droit !
  • Un revenu c'est un dû !
  • Revalorisation immédiate de tous les revenus des chômeurs et précaires !
  • Garanti d'un revenu décent et personnel, avec comme référence le smic mensuel et la continuité des droits sociaux !
  • Libre choix de son emploi et de sa formation !

Rendez-vous : Paris Ile de France : 14h30 La Rotonde / place de la Bataille de Stalingrad Métro Stalingrad ou Jaurès

Avec le soutien

d'Actu Chômage, ATTAC, Confédération générale du travail (CGT), CGT Intérim, CGT Spectacle, Coordination des Intermittents et Précaires (CIP-IdF), Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), CNT-Solidarité Ouvrière, Droit au Logement (DAL), Droits Devant !, Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS), Fédération Syndicale Unitaire (FSU), Fondation Copernic, Marches
Européennes, SNAP-CGT, SNU Pôle-emploi, SUD-Culture, SUD Pôle-emploi, Union Syndicale Solidaires, et d'Alternative Libertaire, Collectif Roosevelt, Ensemble !, Europe Écologie Les Verts, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Parti Communiste des Ouvriers de France, Parti de Gauche...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/42258
Source : http://www.ac-chomage.org/spip.php?article217...
Source : http://www.actuchomage.org/2015102327015/Mobi...
Source : message reçu le 7 octobre 23h


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Manifestons contre le chômage et la précarité

et pour la justice sociale

Communiqué de presse unitaire

L'annonce ce jour du simple renouvellement de la prime dite de Noël ne suffira pas à calmer le mécontentement. Il aurait fallu pour tenter cela, la revaloriser - 152 € depuis 17 ans ! - et surtout l'étendre à tous les chômeurs et précaires.

Cette volonté de lutter pour la justice sociale n'est pas ce qui motive le gouvernement qui s' apprête, via le projet de loi de transparence économique, à doter Pôle emploi de nouveaux outils de contrôles des demandeurs d'emploi.

Alors que moins d'un chômeurs est indemnisé par l'assurance chômage et que la fin de droit est le premier motif d'arrêt des paiements, et non pas la reprise d'emploi, nous avons en perspective la « négociation » de la prochaine convention assurance chômage qui débuterait le 28 janvier 2016.

La levée de l'interdiction totale des manifestations et rassemblements en Ile de France doit maintenant être confirmé dans les faits et être suivies par l'arrêt des poursuites contre ceux et celles poursuivies ces derniers jours pour avoir manifester.

Manifestons samedi 5 décembre 2015

A Paris : Départ à 14h30 de la Rotonde de Stalingrad (M° Jaurès ou Stalingrad)

Un emploi c'est un droit - Un revenu c'est un dû !
Revalorisation immédiate de tous les revenus de chômeurs et précaires !
Garanti d'un revenu décent et personnel, avec comme référence le SMIC mensuel et la continuité des droits sociaux !
Libre choix de son emploi et de sa formation !

Source : message reçu le 1 décembre 16h


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Manifestation - Travail - Salaire - Dignité

Au cœur du 5 décembre 2015

Tract CGT - Chômeurs rebelles

Des chiffres du chômage en perpétuelle augmentation, avec plus de 6 millions de privés d'emploi, une préca- rité qui n'est pas en reste et un seuil de pauvreté qui dépassent les 13 millions.

Fermetures sur fermetures d'entreprises, Licenciements mas- sifs pour les profits du CAC 40, délocalisations, privatisations et casse du service publique, loi Macron, convention Unédic, flicage des privés d'emploi, les attaques en direction des chô- meurs ne se comptent plus.

Et que dire de la grande générosité de l'Unédic en accordant 0,3 % d'augmentation pour 2015 (et encore pas pour tous) pour la plus grande satisfaction du patronat et de certaines organisations syndicales.

La vérité sur le chômage :

  • une convention Unédic non signée par la CGT qui grâce à la mobilisation de nombreux privés d'emploi, a gagné la renégociation des droits rechargeables ;
  • remise en cause du droit du travail et du CDI ;
  • dématérialisation et réduction des horaires d'ouverture des agences de Pôle emploi, de la CAF, de l'administration fiscale... ;
  • contrôle accentué des privés d'emploi qui ne feraient pas l'effort de recherche d'emploi. Le seul but étant d'inverser la courbe du chômage et la baisse de l'indemnisation ;
  • un manque d'accès aux formations qualifiantes.

Non, les privés d'emploi ne sont pas des fraudeurs, des fainéants qui ne souhaitent vivre sans travailler de leurs allocations.

Oui, les privés d'emploi et précaires ont une exigence, retrou- ver un emploi correctement rémunéré pour vivre et faire vivre leur famille.

Oui, leur premier droit revendiqué est le droit au travail, celui-ci est inscrit dans la constitution.

Avec la CGT, le Comité national des travailleurs pri- vés d'emploi et précaires, les comité locaux, les sala- riés actifs et les retraités, exigeons :

  • un emploi stable, choisi et correctement rémunéré ;
  • le retour vers un véritable service public de l'emploi ;
  • des formations qualifiantes gérées par Pôle emploi ;
  • le Smic à 1 700 € ;
  • l'indemnisation à 80 % de l'ancien salaire de référence ou à défaut 80 % du Smic CGT ;
  • 32 heures pour tous à salaire équivalent.

Tous ensemble pour l'emploi, contre le chômage et la précarité, samedi 5 décembre 2015, 14 h, place Stalingrad - Paris.

Source : http://www.communcommune.com/2015/11/chomeurs...


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Manifestation 5 décembre :

Chômage, précarité, rien n'est réglé

Unions Syndicale Solidaires

Le chômage ne baisse pas !

Si on additionne toutes les personnes en sous-emploi, le temps partiel imposé pour les femmes, les radié-es de Pôle emploi, les non inscrit-es par découragement, le chiffre réel est proche de huit millions de chômeur-euses. Le nombre de chômeur-euses de longue durée explose avec plus de deux millions de personnes ainsi que les embauches en CDD ou en intérim de très courte durée, notamment pour les moins qualifiées et les plus jeunes. On dénombre 3,2 millions de précaires. Un tiers des chômeur-euses ne touche aucune indemnité. La moitié d'entre eux/elles ne reçoivent pas plus de 500 euros par mois et les trois quarts moins du Smic.

Il est de longue durée

Selon l'Observatoire des Inégalités, en août 2015, 2,4 millions de demandeur-euses d'emploi étaient inscrits à Pôle emploi depuis plus d'un an, contre 1,3 million au début des années 2000. Soit un million de chômeur-euses de longue durée de plus sur la période. Parmi ces 2,4 millions, près de la moitié est sans emploi depuis au minimum un an et au maximum deux ans, près d'un quart entre deux et moins de trois ans et un tiers depuis plus de trois ans. La part des chômeur-euses de très longue durée (3 ans et plus) est celle qui a le plus augmenté entre 2000 et 2015 (de 28 à 33 %).

Plus de précarité

Les emplois d'avenir ou contrats de génération, énièmes « contrats aidés », sont des contrats la plupart du temps précaires - et contribuent à renforcer l'idée que les « jeunes » seraient une variable d'ajustement pour les entreprises. Ce n'est pas non plus le développement de la précarité dans la fonction publique favorisé par l'Etat qui va donner des perspectives d'emplois stables et des moyens pour un service public de qualité.

Moins de service public

Comme les patrons qui rêvent d'usines sans ouvrier-ières, la direction de Pôle emploi veut vider les agences des chômeur-euses en restreignant les heures d'ouverture au public. Les conditions de travail des agents et le sens du service public se dégradent de jour en jour. Même quand les associations de chômeur-euses gagnent au conseil d'Etat contre certaines dispositions de la dernière Convention d'Assurance Chômage, la direction de Pôle emploi n'applique pas les mesures recommandées. Quant au MEDEF, avec l'aval d'une partie des organisations syndicales, il impose toujours plus de reculs sociaux. A cet égard les négociations de la prochaine convention UNEDIC seront à haut risque et nécessiteront la mobilisation conjointe des organisations syndicales et des associations de chômeurs-euses qui refusent cette spirale régressive.

Pour toutes ces raisons, l'Union syndicale Solidaires appelle à rejoindre les manifestations des associations de chômeur-euses et précaires le 5 décembre.
(Pour Paris - 14H00 Place Stalingrad)

Source : http://www.ussolidaires.fr/Manifestation-5-de...