Réagir (0)EnvoyeriCalPartager

jeudi 1er octobre 2015 à 13h

2 parties : 1 2

Manifestation et grève contre la « Loi Santé »

Salaires, emplois, Sécurité sociale, accès aux soins

  • 10h : rassemblement avenue Victoria, puis manifestation jusqu'au Sénat
  • 13h : rassemblement devant le Sénat

Appel CGT-FO-SUD à une grève nationale le 1er Octobre 2015 pour le retrait du projet de Loi « Santé » et contre l'austérité budgétaire.

Alors que la Loi « Santé » passe en procédure accélérée au Sénat (fin septembre/début octobre), nos organisations réunies en intersyndicale font le même constat de sa dangerosité dans un contexte de réduction des dépenses publiques et sociales, de fermetures de lits, d'aggravation des conditions de travail dans le secteur sanitaire, social et médico-social, sur fond de graves problèmes d'accès aux soins dans le pays.

Le projet de Loi « Santé » de Mme TOURAINE s'inscrit dans le cadre du pacte de responsabilité qui organise l'austérité budgétaire. Les conséquences de ces mesures sont incompatibles avec les besoins de la population. Par ailleurs, ce projet s'attaque à la sécurité sociale et à la place centrale de l'hôpital public.

La loi « santé », et les mesures du plan triennal de 3 milliards d'économies, décidées dans le cadre du pacte de responsabilité, ce sont : 22 000 suppressions de postes, les regroupements forcés d'établissements au travers les Groupements Hospitaliers de Territoires (GHT), la remise en cause des jours RTT, des avancements d'échelons et des promotions de grades, auxquelles il faut ajouter le gel de la valeur du point d'indice depuis 2010 et jusqu'en 2017 au moins.

La situation est tellement intenable que même les représentants des établissements hospitaliers appellent à résister en s'opposant aux injonctions des ARS, qui visent à supprimer des milliers de lits.

C'est pour cette raison que le projet de Loi « Santé » doit être retiré. 70 ans après sa conquête, la Sécurité Sociale est attaquée comme jamais, alors qu'au contraire, les situations dramatiques d'accès aux soins exigent la préservation de notre système de protection sociale, issue de la sécurité de 1945 et que soient augmentées très fortement ses ressources.

Le Pacte de « Responsabilité » va amputer 10 milliards d'euros aux budgets de santé au moment où les politiques de santé pourraient être un atout majeur en termes de développement du service public en proximité, d'emplois créés, de qualifications et de salaires. La Santé n'est pas une dépense mais une richesse, un investissement pour le bien-être de la population et de l'économie. Il est et criminel de restreindre l'offre de soins.

Nous exigeons :

  • le Retrait Immédiat du projet de la Loi « Santé » !
  • le Retrait du Pacte de « Responsabilité » !
  • Non aux 22.000 suppressions de postes
  • Non aux soins « Low-cost »,

Pas touche à la Sécu et au Système Public de soin :

  • Non aux fermetures de lits et services
  • Oui aux embauches massives dans la santé, le social et le médico-social
  • Titularisations de tous les contractuels
  • Oui à L'augmentation générale des salaires

Cette grève du 1er Octobre s'inscrit dans la continuité des journées de grève que nous avons initiées les 9 avril et 25 juin 2015.

Elle se concrétisera notamment par une initiative en direction du Sénat et dans les établissements, dans les départements et les régions.

Le 1er octobre 2015 tous en greve

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/41771
Source : http://www.sante.cgt.fr/Loi-Sante-Tou-te-s-en...
Source : http://www.cgt94.fr/spip.php?breve1560
Source : https://www.npa2009.org/agir/le-1er-octobre-c...


Non a la régression… oui au progrès social

Union syndicale CGT de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris

Le Directeur Général campe sur ses positions, le dialogue social qu'il prétend vouloir instaurer est inexistant, il reste sourd aux revendications du personnel qui par sa mobilisation depuis le mois de mai 2015 a massivement dit non au projet de réorganisation du travail.

L'USAP-CGT, réaffirme son opposition à cette réforme qui n'est ni plus ni moins qu'un plan d'économie de 35 millions d'euros réalisé sur le dos du personnel de l'Assistance-Publique.

La mise en place des 35h à l'hôpital, prévoyait deux avancées majeures, l'amélioration des conditions de vie et de travail des agents par la réduction du temps de travail, et le partage du travail en permettant la création d'emplois.
Or à ce jour, force est de constater que ni l'un ni l'autre de ces objectifs n'a été tenu. Au contraire, la dette en jours de l'AP-HP envers ses agents se monte à plus d'un millions de jours dus !
Pour l'USAP-CGT il n'est pas question de s'engager dans le renoncement d'une avancée qui se voulait, à l'époque, historique.

Depuis le début du conflit, le Directeur Général en guise de réponse et de dialogue social s'attaque aux agents par des retraits de salaires et tente par des contacts en OFF à attirer une organisation syndicale à sa table de « négociations ».

Pour l'USAP-CGT, Martin HIRSCH Directeur Général, Amélie VERDIER Secrétaire Générale de l'APHP et Gérard COTTELON DRH de l'APHP ne peuvent plus être les interlocuteurs de l'intersyndicale, ils se sont discrédités par leur jusqu'au boutisme. Nous n'irons pas discuter avec le Directeur Général sur des propositions aboutissant à un moins disant avec perte de jours ou monétisations de nos jours… C'est du repos qu'il nous faut !

L'USAP-CGT, loin de vouloir rester dans un statu quo, met en avant la nécessité d'ouvrir le débat sur une véritable réduction du temps de travail.
Un débat nécessaire afin de mettre en avant que le compte n'y est pas, et qu'aujourd'hui il est plus qu'urgent de mettre les moyens humains et financiers afin de mettre en œuvre une véritable RTT. Ces moyens passent par l'embauche de personnel à la hauteur des besoins pour permettre la prise des repos.

Dans le milieu hospitalier, où la pénibilité est une réalité, le débat et les propositions de la CGT d'aller vers les 32 heures de jour (semaine de 4 jours) et 30 heures de nuit, est loin d'être une utopie dans un contexte de chômage galopant.

L'USAP-CGT, demande à François HOLLANDE, Président de la République de nommer un médiateur pour qu'enfin un réel dialogue s'instaure autour des revendications du personnel portées par l'intersyndicale de l'AP-HP.

La colère des agents de l'AP-HP reste forte et s'est exprimée le 17 septembre 2015 par le blocage de la rue de Rivoli pendant plus de 6 H !

Les agents sont appellés à des mobilisations locales cette semaine et lors de la journée nationale d'action dans la santé le 1 octobre 2015.

Source : http://cgtparis.fr/NON-A-LA-REGRESSION-OUI-AU...