dimanche 13 septembre 2015 à 17h
Projection-débat :
« Silence, on expulse ! À qui vend-on Belleville ? »
https://paris.demosphere.net/rv/41617
Après la transformation de La Forge rue Ramponeau, la destruction de la rue Dénoyez et maintenant le 48 rue Ramponeau, les Bellevillois s'inquiètent de ces projets et opérations immobilières qui s'imposent sans étude ni concertation préalable et violentent la population et son cadre de vie et en appellent à une mobilisation générale et active !
« Après avoir résisté au cours des années 1990 à une politique de rénovation urbaine faisant peu de cas de ses habitants, Belleville est aujourd'hui de nouveau fragilisé, comme d'autres quartiers du Nord-Est de Paris, par un mouvement de fond qui conduit à repousser toujours davantage aux marges de la ville les plus précaires mais aussi ceux-là qui, hier encore, parvenaient tant bien que mal à s'y loger et à y mener leurs activités et qui, aujourd'hui, sont à leur tour menacés. Les tentatives pour évincer la métallerie Grésillon et l'atelier d'artiste de la cour du 48-50 rue Ramponeau attestent que la valorisation et la spéculation immobilières des villes centres s'opèrent avec l'accord explicite ou implicite des pouvoirs publics."
Le Collectif Ramponeau et le comité de défense Bisson/Ramponeau composés d'artistes, artisans et habitants proposent le développement d'un pôle d'activités artistiques et artisanales au 48 Ramponeau et refuse la destruction de cette cour remarquable au profit d'un grand Paris touristique.
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17h - Projection « Babelville »
Film de Philippe Baron - Diffusion Planète - 1993, 58 mn.
Prix du Patrimoine au Festival du Réel, Centre Georges Pompidou 1993.
A la fin des années 1980, le Bas-Belleville reste un des derniers quartiers populaires de Paris, traditionnellement accueillant pour les migrants. La mairie menace de le raser. Expulsions, murages, déracinements, suicides, démolitions. Mais aussi résistances, convivialité et fêtes. Des tranches de vie qui s'entrecroisent, des personnages forts en gueule, attachants et drôles. De la dernière épicerie-buvette à l'hôtel meublé pour immigrés célibataires en passant par les réunions houleuses à la mairie, Philippe Baron a suivi de 1990 à 1991 la rénovation du quartier dans lequel il vit. - 18h - Débat public animé par Trajectoires - autour des logiques univoques de rénovation urbaine sur fonds de spéculation immobilière - avec le Collectif 48 Ramponeau, de nombreux collectifs associatifs, d'habitants, d'artistes et en présence d'Eric Hazan (écrivain et historien), Claudette Lafaye (sociologue), David Langlois-Mallet (journaliste et essayiste), Patrick Bezzolato (historien) etc...
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/41617
Source : message reçu le 11 septembre 12h