jeudi 17 septembre 2015 à 10h
RTT : Mobilisation AP-HP le 17 septembre
https://paris.demosphere.net/rv/41441
Rassemblement à 10h devant le Siège de l'AP-HP
Manifestation vers le Ministère des finances à Bercy
Le 7 septembre 2015, l'intersyndicale des 7 syndicats de l'AP-HP s'est de nouveau retrouvée pour organiser dans l'unité la mobilisation contre le projet Hirsch de recul social à l'AP-HP via une réorganisation du temps de travail.
Depuis avril, du fait de l'attitude bornée de Martin Hirsch de refus du dialogue social, les instances (CTE, CHSCT) des 38 établissements AP-HP sont bloquées.
L'intersyndicale s'adresse par courrier au Premier Ministre sachant que le Gouvernement a mis en œuvre une mission d'évaluation du temps de travail dans les fonctions publiques (pour février 2016). Elle interpelle aussi le Président de l'Assemblée Nationale Claude Bartolone.
L'intersyndicale demande le retrait définitif du plan Hirsch.
Les 7 syndicats de l'AP-HP ont déposé un préavis de grève la journée du Jeudi 17 septembre rassemblement à 10h devant le Siège de l'AP-HP manifestation vers le Ministère des finances à Bercy
Face au projet et objectifs du Directeur Général, nous réaffirmons et revendiquons :
1. Des 35 heures effectives, avec arrêt du travail gratuit, ni rémunéré, ni récupéré, la stabilisation des plannings, le respect des cycles de travail
2. La reconnaissance du temps de repas dans le temps de travail
3. Le maintien et respect du cadre d'organisation actuel
4. Le refus de la généralisation de la grande équipe et de la mobilité imposée
5. Le maintien des droits antérieurs à l'accord RTT de 2002 (Fête des Mères, Jours Médailles, JPP)
6. Le remboursement des retenues sur salaire
Afin de s'opposer à de nouvelles dégradations des conditions de travail et à la remise en cause de nos missions de service public :
Nous refusons les plans d'économies successifs (600 millions en 4 ans à l'AP- HP dont les 150 millions d'euros pour 2015)
Nous exigeons la création d'emplois et la titularisation de tous les contractuels.
L'intersyndicale APHP
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/41441
Source : http://www.sudsanteaphp.fr
Source : message reçu le 10 septembre 06h
Journée de mobilisation APHP
Grâce à la mobilisation historique et déterminée du personnel, le directeur général n'a pu imposer son projet au 18 juin 2015. Mais il reste sur son objectif de réorganiser le temps de travail d'ici la fin de l'année...
Pendant tout l'été, l'intersyndicale appelle à maintenir la pression et demande aux agents d'alerter les responsables syndicaux locaux :
- en cas d'expérimentation ou de groupe de travail relatif aux nouvelles organisations de travail
- en cas de dégradation des conditions de travail, faute de personnel (rédaction de fiches d'alerte, DGI, ...)
L'intersyndicale réunie le 30 juin, vous propose une relance de la mobilisation à la rentrée que ce tiennent des :
Assemblées Générales dans tous les établissements à la rentrée jusqu' au Jeudi 10 septembre puis le Jeudi 17 septembre : journée de mobilisation APHP.
Face au projet et objectifs de Martin Hirsch, Directeur Général, nous réaffirmons et revendiquons :
1. Les 35 heures effectives, avec arrêt du travail gratuit , ni rémunéré, ni récupéré, la stabilisation des plannings, le respect des cycles de travail
2. La reconnaissance du temps de repas dans le temps de travail
3. Le maintien et respect du cadre d'organisation en 3 équipes fixe
4. Le refus de la généralisation de la grande équipe et de la mobilité imposée
5. Le maintien des droits antérieurs à l'accord RTT de 2002 (Fête des Mères, Jours Médailles, JPP)
Afin de s'opposer à de nouvelles dégradations des conditions de travail et à la remise en cause de nos missions de service public :
Nous refusons les plans d'économies successifs (600 millions en 4 ans à l'AP- HP dont les 150 millions d'euros pour 2015)
Nous exigeons la création d'emplois et la titularisation de tous les contractuels.
L'intersyndicale APHP
Martin Hirsch, l'antisocial
SUD - Santé / AP-HP
Dans l'impasse sur sa stratégie de dialogue social, puisqu'il se sera mis à dos l'ensemble des organisations représentatives sur le dossier du projet et social et professionnel, Martin HIRSCH, directeur général de L'APHP, tente un coup de « com », se fendant d'une lettre à l'ensemble des personnels de l'institution, espérant sans doute que ceux-ci le comprennent plus que leurs représentants...
Il peut en faire le pari, libre à lui mais le retour risque fort de lui déplaire tout simplement parce qu'aujourd'hui nul n'est dupe à l'hôpital... Les conditions de travail se dégradent inexorablement, les effectifs ne répondent pas aux besoins, les comptes épargne temps explosent, les congés ne sont pas donnés, les rappels sur les jours de repos sont habituels, les acquis sociaux sont rognés d'année en année... Pire les conditions d'accueil, de qualité et de sécurité de soins aux patients n'y sont plus. Le cœur de l'hôpital n'est plus ici assuré, parce que les financiers et les politiques pourront s'en offusquer mais l'objectif de notre hôpital n'est pas d'être à l'équilibre économique mais bien de donner des soins dans l'excellence et la proximité à la population d'un bassin.
Le directeur général se veut rassurant, traitant en cela les représentants du personnels de menteurs alarmistes, espérant alors reprendre le dessus.
Pourtant les chiffres sont têtus, que le déficit sur l'année 2014 ait été maitrisé est une chose, prétendre que ce résultat augure des lendemains meilleurs en est une autre et pourtant Martin
HIRSCH s'y risque. Quid des 150 millions d'effort d'efficience pour l'année 2015, une broutille sans doute, mais nous savons trop bien ce que cela signifie pour le suivre sur cette piste. Martin
HIRSCH avance des principes qu'il ne peut garantir comme la prétendue pérennité d'une compensation de l'augmentation tarifaire de nos crèches, il n'en sait rien et surtout ne maitrise pas les aboutissants.
Un exemple mais nous pourrions aussi parler résorption de la précarité quand sur les 10 000
CDD. Le bon Martin HIRSCH nous promet une mise en stage mais pour le coup très progressive, puisqu'il cible 170 en 2015, 200 en 2016, un peu plus en 2017. Quoiqu'il en soit très loin des objectifs réaffirmés par le ministère à travers la circulaire DGOS du 12 mars 2015, qui préconise le recrutement sur les postes titulaires de tous les contractuels éligibles d'ici au 31 mars 2016.
Antisocial, Martin HIRSCH l'est assurément puisque dans le redoutable exercice qu'il s'applique d'un retour à l'équilibre en 2016, il se propose aujourd'hui de revenir sur le dernier acquis des salariés, la réduction du temps de travail. La remise en cause des RTT à travers une refonte des organisations de travail, n'est pas source d'apaisement social sur l'institution. Les agents ne veulent pas revenir la dessus, la pénibilité de nos métiers, la dégradation de nos conditions de travail ne trouveront pas de solution sans la création d'emplois et certainement pas dans un « travailler plus », très loin des aspirations et pour le coup démodé. Martin HIRSCH doit tourner définitivement la page du Sarkozisme au risque de se couper de la réalité de l'institution.
Plus précisément, le projet social et professionnel est dans l'impasse parce que non financé, les grands projets structurants, hôpital Nord
Lariboisière non financé, le projet Hôtel-Dieu toujours à l'élaboration et surtout non financé, l'humanisation de nos services de gériatrie non financée, le projet du bâtiment des blocs et réanimations de Mondor non financé. SUD Santé a en effet une autre vision du dialogue social, une autre conception de la négociation que la discussion sans effet autour de grands principes, que la description de vastes projets le plus souvent classés sans suite faute de moyens.
Nous sommes non pas encore au point de non- retour mais plus précisément à un carrefour, il nous faut alors faire un choix. Martin HIRSCH fait celui de la continuité, nous expliquant que la santé a un coût qu'il faut maîtriser, nous faisons celui du changement, affirmant que la santé n'a surtout pas de prix...
CGT Cochin : en grève le 17 septembre !
Dans une note de la Direction adressée à l'encadrement le 31 août, le Directeur du GH se réfère à un arrêt du Conseil d'Etat pour exiger que les agents fassent « connaître leur intention de se porter grévistes 48h avant le début du mouvement ».
Or, la CGT Cochin était déjà intervenue pour expliquer que l'interprétation faite par la Direction de l'arrêt du Conseil d'Etat est erronée et seulement destinée à mettre la pression sur les agents.
En effet, la CGT Cochin a rappelé que : « Le Conseil d'Etat explique que le directeur de l'hôpital peut demander à ses agents, s'ils ont l'intention de faire grève, de se déclarer quelques jours auparavant afin d'assurer la continuité de service le jour de la grève. C'est une possibilité qui lui est offerte, mais ce n'est nullement une obligation pour les agents. La loi continue à permettre aux agents de se porter grévistes le jour même dès lors que la continuité de service est assurée. »
Rappelons donc que :
1. La direction possède le droit d'assigner certains agents pour assurer le service minimum (les consultations privées de certains médecins ne font pas, par exemple, partie de ce service minimum) et tous les services ne sont pas concernés par les nécessités de service.
2. Le mouvement de grève dépend essentiellement des négociations menées chaque jour et ce qui rend les « intentions » trop précoces difficiles à assumer 48h à l'avance (par exemple, un agent peut exprimer son intention de faire grève, et au vu des évolutions de la situation ne pas être en grève effectivement le jour dit, ou au contraire une déclaration tardive peut engendrer une volonté de faire grève au dernier moment).
3. La méthode qu'applique la CGT COCHIN sur le site les jours de grèves, c'est-à-dire la déclaration de statut de gréviste le jour-même lors de la prise de service à la Direction de l'hôpital, ne remet jamais en cause le bon fonctionnement de la continuité de service. C'est un constat. Seul le manque de disponibilité des administrateurs de garde, toujours très lents à répondre aux sollicitations du personnel en période de grève (ou en dehors de ces événements particuliers), est un facteur troublant la bonne mise en place de la continuité de service (cf. les comptes rendus de CHSCT sur ce sujet).
Malgré les menaces de la Direction, sachez qu'un agent a le droit de se déclarer gréviste le jour même, à charge pour l'encadrement et la Direction d'organiser le service minimum.
En période de grève, l'encadrement doit être présent à toutes les prises de postes dans tous les services afin d'organiser ce service minimum. Les assignations sont faites à la prise de postes, par les Directeurs et Directrices, et par les Cadres de Pôle.
Hirsch et le gouvernement continuent à vouloir nous supprimer nos RTT : Ne les laissons pas faire ! Tous en grève le 17 septembre !
Hôpitaux de Paris :
appel à la grève pour le 17 septembre
Le conflit sur la réorganisation du temps de travail à l'assistance publique hôpitaux de Paris (AP-HP) ne s'éteindra pas durant la trêve estivale. Face à l'acharnement de la direction, FO et les autres syndicats ont déjà fixé la date de la prochaine mobilisation.
L'été risque d'être chaud dans les 38 établissements de l'AP-HP. La direction a réaffirmé le 7 juillet sa volonté de poursuivre les réformes à la rentrée pour une meilleure « performance économique ». Son plan est d'économiser 150 millions d'euros en 2015 et 600 millions en quatre ans.
L'intersyndicale a de son côté programmé des assemblées générales jusqu'au 10 septembre. Elles seront suivies d'une journée de mobilisation le 17 septembre.
Les agents avaient déjà défilé cinq fois en mai et juin pour exiger le retrait du projet de réorganisation des 35 heures voulue par la direction des hôpitaux de Paris, avec une individualisation du temps de travail.
Ils revendiquent le maintien d'une « organisation en trois équipes fixe », le respect des « 35 heures effectives avec l'arrêt du temps de travail gratuit », « la reconnaissance du temps de repas dans le temps de travail » et le maintien des RTT. Ils exigent aussi l'embauche d'effectifs en nombre suffisant, avec notamment la titularisation des quelques 10 000 personnels précaires.
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