vendredi 4 septembre 2015 à 9h
Relaxe de 2013 : JCDecaux fait appel au civil
https://paris.demosphere.net/rv/41319
Communiqué de presse
Six membres du collectif des Déboulonneurs de Paris avaient été relaxés pour état de nécessité par le TGI de Paris le 25 mars 2013 [1, 2]. La victime des barbouillages, l'afficheur JCDecaux, débouté de sa plainte, avait fait appel au civil, et réclame aujourd'hui au collectif 895 € de dommages et intérêts et 6 x 1500 € en frais irrépétibles, en vertu de l'article 475-1 du Code de procédure pénale. Cet appel ne remet pas en cause la décision pénale, qui reste établie. Par contre, le plaignant estime que, n'ayant pas commis formellement de faute, et malgré la relaxe des activistes, il est quand même fondé à leur demander réparation.
Le collectif considère pour sa part, que la faute de l'afficheur dépasse une interprétation strictement juridique, et justifie amplement l'attaque menée symboliquement ce 28 février 2009 (barbouillage de trois panneaux déroulants de grand format au métro Pigalle [3]) ainsi que toutes les actions similaires menées depuis la naissance du collectif en 2005, contre les panneaux de cet afficheur et les autres.
Ce procès sera l'occasion de rappeler que c'est à l'échelle sociétale que la publicité pose problème, faisant l'apologie d'une posture individualiste et irresponsable dépassée, défigurant le paysage, et causant stress et surcharge cognitive.
Plus que jamais, nous demandons une loi moins permissive, avec limitation de la taille des panneaux à 50 x 70 cm et interdiction des dispositifs lumineux ou animés.
Le procès aura lieu à Paris le vendredi 4 septembre 2015 à 9h pôle 4 chambre 11.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/41319
Source : http://www.deboulonneurs.org/article707.html
Source : message reçu le 30 août 22h
Source : message reçu le 31 août 08h