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samedi 10 novembre 2007 à 9h

3 parties : 1 2 3

De quoi et Pourquoi Eric Blaise est-il mort ?

La famille et les proches d’Eric Blaise, mort dans des conditions plus que suspectes le 13 novembre 2005 au mitard de Fleury Mérogis, donnent rendez-vous le samedi 10 novembre à 9 heures devant la maison d’arrêt des hommes de Fleury à tous ceux qui le souhaitent, pour exiger encore une fois que l’administration s’explique sur les réelles causes de ce décès. Pour plus de détails, appeler le vendredi 9 novembre entre 18h15 et 18h45 au 01 40 05 06 10. Lire le tract en pièce jointe.

 

Eric Blaise a été arrêté le mercredi 9 novembre 2005 à EPINAY en compagnie d’un de ses frères et de deux copains pour avoir tiré sur des canettes de bière à l’aide d’un simple pistolet à billes.

Eric fut condamné à 4 mois de prison dont 2 ferme et 18 mois de soins pour alcoologie.

Après sa condamnation Eric a été transféré à Fleury-Mérogis.

Il y serait arrivé le samedi 12 novembre à 0h40. Le samedi après midi, il n’aurait pas voulu regagner sa cellule et aurait été remis de force dedans. Là il aurait tout cassé.

Un médecin et les pompiers seraient intervenus selon les déclarations du substitut. Dans une lettre écrite samedi Eric déclare : " (...) Le juge m’a dit que j’étais là pour 4 mois, mais si je ne fous pas le bordel j’en ai pour 2 mois... je ne bois plus une goutte d’alcool et je ne m’en porte pas plus mal. En prison, aujourd’hui samedi, il me donne des médicaments pour que ça continue (...)".

Ses parents ne comprennent toujours pas le ton plutôt calme et raisonné de cette lettre qui ne cadre pas avec la suite des événements.

Eric est retrouvé mort le dimanche 13 novembre à 7h du matin au quartier disciplinaire (QD) où il avait été placé.

Ses parents sont avertis vers 17 h par un appel téléphonique leur apprenant que leur fils va être autopsié.

Malgré ses demandes, la famille ne sera admise à voir le corps que le mercredi 16 novembre à 11h au funérarium de Ste Geneviève-des-Bois.

Les vêtements d’Eric seront remis à sa tante le jeudi 17 après avoir été lavés consciencieusement et pliés.

Le substitut déclarera à la famille qu’Eric est mort d’un oedème cérébral après s’être cogné seul dans sa cellule.

La Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) vient de rendre son rapport d’investigations au sujet de la mort d’Eric.

Ce document, mélange de versions contradictoires toutes aussi horribles les unes que les autres, fait froid dans le dos :

-  Du côté médical il est raconté que des somnifères ont été prescrits dès l’arrivée d’Eric à Fleury : le docteur F.M. a précisé qu’il lui avait prescrit du Seresta sans se souvenir des doses », sans qu’il demande que Eric « soit réexaminé par le médecin de garde pour évaluer l’évolution des signes de manque, l’efficacité du traitement prescrit et l’opportunité d’un transfert et de soins en milieu hospitalier. » Puis le docteur de garde N.M. a précisé qu’il avait constaté chez Eric « de légers signes de manque alcoolique sans gravité », mais décidait tout de même de lui prescrire du valium, quatre fois par jour ». Après que Eric a été mis au mitard, ce même docteur l’a revu « à travers l’oeilleton : « Il était calme, j’ai estimé qu’il n’y avait rien de particulier à faire »... C’est le docteur N.M. qui a constaté le décès à 7 h 35 ; le docteur F.M. a lui déclaré à la commission : « je pense que le patient est décédé des suites du manque d’alcool et d’un delirium tremens ».

Décidément la médecine n’est pas une science exacte : les experts médicaux avaient dans un premier temps conclu à un oedème cérébral, puis à une congestion pulmonaire, voilà maintenant que l’on meurt de manque d’alcool...

-  Du côté pénitentiaire, on contredit la version médicale des faits, assurant à l’inverse du médecin N.M. que celui-ci a vu Eric dans sa cellule du mitard, qu’il lui a parlé et qu’il aurait constaté qu’Eric « ne se rendait même pas compte de sa présence ». La CNDS remarque que la « déclaration du médecin est surprenante et en contradiction formelle avec les dépositions des surveillants ». Puis une surveillante, Mme F.S. témoigne devant la commission que Eric « s’accrochait à la grille et tremblait. Nous avons décidé d’appeler le premier surveillant par téléphone. Il m’a répondu que le médecin l’avait vu et qu’il n’avait pas de consigne. Il n’a pas cru devoir se déplacer ». Le surveillant S.O. qui la remplacée a vu Eric « accroupi légèrement à droite de la grille, la tête tournée vers les toilettes, probablement les bras repliés sur le torse. » Plus tard il a constaté que Eric « était toujours dans la même position. Il n’a ni frappé, ni alerté le premier surveillant » avant de quitter le QD. C’est la surveillante du matin qui a constaté que Eric ne bougeait plus, qu’il était mort et « déjà assez rigide »...

La CNDS met à jour la manière dont on traite les vies humaines dans les quartiers disciplinaires, c’est déjà une bonne chose.

Mais cela n’explique toujours pas les traces de coups sur le corps d’Eric...

Cela ne dit pas pourquoi le substitut du procureur a dit à la famille que les pompiers s’étaient déplacés plusieurs fois alors que, renseignements pris auprès d’eux, ils n’ont jamais été appelés à Fleury cette nuit-là. Et lorsque l’on apprend comment les uns et les autres, du fait de leurs versions contradictoires, sont capables de mentir pour se couvrir, tous les doutes sont largement permis. sur les véritables causes de la mort d’Eric.

En tout cas, la famille et les proches ne se suffiront pas de ces premières conclusions.

Aujourd’hui ses parents, sa famille, ses proches, ses amis veulent toujours connaître la vérité :

-de quoi et pourquoi Eric BLAISE est-il mort ?

-  Contacts : envolée radio, 43 rue de stalingrad 93100 Montreuil.
envoexleeradio@yahoo.fexr
tél direct pendant l’émission tous les vendredis de 19h à
20h30 sur 106.3 au 0140050610

-  tél de la famille : 0673909851

Il Y A DEUX ANS,
ERIC BLAISE ETAIT RETROUVE MORT
AU MITARD DE FLEURY-MEROGIS...
Son décès survenu dans des conditions mystérieuses le dimanche 13 novembre 2005 au bâtiment D1 de Fleury-Mérogis est hélas un exemple parmi beaucoup d’autres de morts en détention restées sans explications... Pour lui, pour les autres, sa famille et ses proches veulent connaître la vérité.

Reseau RESISTONS ENSEMBLE

Source : http://www.e-torpedo.net/article.php3?id_arti...


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Il y a 2 ans, Eric Blaise était retrouvé mort au mitard de Fleury-Merogis.

Son décès survenu dans des conditions mystérieuses le dimanche 13 novembre bâtiment D1 de Fleury-Mérogis est hélas un exemple parmi beaucoup d’autres de morts en détention restée sans explication... Pour lui, pour les autres, sa famille et ses proches veulent connaitre la vérité.
Rassemblement le 10 novembre à 9h devant la prison de Fleury. Bus direct depuis la place Denfert (...)

Ce genre de drame est malheureusement trop courant. tous les 3 jours, en france un detenu se suiscide ou meurt de façon mysterieuse.

Vidéo:

http://www.dailymotion.com/relevance/search/eric blaise/video/xnb7v_affaire-eric-blaise_events

Source : http://forumprison.monforum.fr/rassemblement-...
 


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Il y a deux ans, Eric Blaise était retrouvé mort

AU MITARD DE FLEURY-MEROGIS...              

Son décès survenu dans des conditions mystérieuses, le dimanche 13 novembre 2005, au bâtiment D1 de Fleury-Mérogis est hélas un exemple parmi beaucoup d’autres, de morts en détention restées sans explications… Pour lui, pour les autres, sa famille et ses proches veulent connaître la vérité.

Eric Blaise a été arrêté le mercredi 9 novembre 2005 à EPINAY en compagnie d’un de ses frères et de deux copains pour avoir tiré sur des canettes de bière à l’aide d’un simple pistolet à billes. Eric fut condamné à 4 mois de prison dont 2 ferme et 18 mois de soins pour alcoologie.

Après sa condamnation Eric a été transféré à Fleury-Mérogis. Il y serait arrivé le samedi 12 novembre à 0h40. Le samedi après midi, il n’aurait pas voulu regagner sa cellule et aurait été remis de force dedans. Là il aurait tout cassé. Un médecin et les pompiers seraient intervenus selon les déclarations du substitut. Dans une lettre écrite samedi Eric déclare : " (…) Le juge m’a dit que j’étais là pour 4 mois, mais si je ne fous pas le bordel j’en ai pour 2 mois… je ne bois plus une goutte d’alcool et je ne m’en porte pas plus mal. En prison, aujourd’hui samedi, il me donne des médicaments pour que ça continue (…)". Ses parents ne comprennent toujours pas le ton plutôt calme et raisonné de cette lettre qui ne cadre pas avec la suite des événements.

Eric est retrouvé mort le dimanche 13 novembre à 7h du matin au quartier disciplinaire (QD) où il avait été placé. Ses parents sont avertis vers 17 h par un appel téléphonique leur apprenant que leur fils va être autopsié. Malgré ses demandes, la famille ne sera admise à voir le corps que le mercredi 16 novembre à 11h au funérarium de Ste Geneviève-des-Bois. Les vêtements d’Eric seront remis à sa tante le jeudi 17 après avoir été lavés consciencieusement et pliés.

Le substitut déclarera à la famille qu’Eric est mort d’un oedème cérébral après s’être cogné seul dans sa cellule.

La Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) vient de rendre son rapport d’investigations au sujet de la mort d’Eric. Ce document, mélange de versions contradictoires toutes aussi horribles les unes que les autres, fait froid dans le dos :

Du côté médical il est raconté que des somnifères ont été prescrits dès l’arrivée d’Eric à Fleury : le docteur F.M. a précisé qu’il lui avait prescrit du Seresta sans se souvenir des doses », sans qu’il demande que Eric « soit réexaminé par le médecin de garde pour évaluer l’évolution des signes de manque, l’efficacité du traitement prescrit et l’opportunité d’un transfert et de soins en milieu hospitalier. » Puis le docteur de garde N.M. a précisé qu’il avait constaté chez Eric « de légers signes de manque alcoolique sans gravité », mais décidait tout de même de lui prescrire du valium, quatre fois par jour ». Après que Eric a été mis au mitard, ce même docteur l’a revu « à travers l’oeilleton : « Il était calme, j’ai estimé qu’il n’y avait rien de particulier à faire »… C’est le docteur N.M. qui a constaté le décès à 7 h 35 ; le docteur F.M. a lui déclaré à la commission : « je pense que le patient est décédé des suites du manque d’alcool et d’un delirium tremens ». Décidément la médecine n’est pas une science exacte : les experts médicaux avaient dans un premier temps conclu à un oedème cérébral, puis à une congestion pulmonaire, voilà maintenant que l’on meurt de manque d’alcool…

Du côté pénitentiaire, on contredit la version médicale des faits, assurant à l’inverse du médecin N.M. que celui-ci a vu Eric dans sa cellule du mitard, qu’il lui a parlé et qu’il aurait constaté qu’Eric « ne se rendait même pas compte de sa présence ». La CNDS remarque que la « déclaration du médecin est surprenante et en contradiction formelle avec les dépositions des surveillants ». Puis une surveillante, Mme F.S. témoigne devant la commission que Eric « s’accrochait à la grille et tremblait. Nous avons décidé d’appeler le premier surveillant par téléphone. Il m’a répondu que le médecin l’avait vu et qu’il n’avait pas de consigne. Il n’a pas cru devoir se déplacer ». Le surveillant S.O. qui la remplacée a vu Eric « accroupi légèrement à droite de la grille, la tête tournée vers les toilettes, probablement les bras repliés sur le torse. » Plus tard il a constaté que Eric « était toujours dans la même position. Il n’a ni frappé, ni alerté le premier surveillant » avant de quitter le QD. C’est la surveillante du matin qui a constaté que Eric ne bougeait plus, qu’il était mort et « déjà assez rigide »…

 

La CNDS met à jour la manière dont on traite les vies humaines dans les quartiers disciplinaires, c’est déjà une bonne chose. Mais cela n’explique toujours pas les traces de coups sur le corps d’Eric… Cela ne dit pas pourquoi le substitut du procureur a dit à la famille que les pompiers s’étaient déplacés plusieurs fois alors que, renseignements pris auprès d’eux, ils n’ont jamais été appelés à Fleury cette nuit-là. Et lorsque l’on apprend comment les uns et les autres, du fait de leurs versions contradictoires, sont capables de mentir pour se couvrir, tous les doutes sont largement permis. sur les véritables causes de la mort d’Eric. En tout cas, la famille et les proches ne se suffiront pas de ces premières conclusions.

 

Aujourd’hui ses parents, sa famille, ses proches, ses amis veulent toujours connaître la vérité : de quoi et pourquoi Eric BLAISE est-il mort ?

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/4110


Source : http://claaaaaash.over-blog.org/article-72356...