dimanche 28 juin 2015 à 17h
Rassemblement « Avec les Grecs »
https://paris.demosphere.net/rv/40935
Dimanche 28 juin à 17h, Place de la République.
Le Premier Ministre grec, A. Tsipras, a invité le peuple à décider souverainement de son avenir, par un referendum organisé le 5 juillet.
Le gouvernement grec a livré un rude combat dans des conditions d'asphyxie financière inouïes pour aboutir à un accord viable et mutuellement bénéfique avec ses partenaires.
Après cinq mois de négociations, les institutions en sont venues à poser un ultimatum qui contrevient aux principes de l'UE et sape la relance de la société et de l'économie grecques.
Les créanciers exigent que le gouvernement grec applique les politiques mémorandaires comme l'avaient fait ses prédécesseurs.
Ces propositions violent absolument les acquis européens. Leur but est l'humiliation de tout un peuple, et elles manifestent avant tout l'obsession du FMI et des institutions européennes pour une politique d'extrême austérité.
Nous invitons le peuple français, les partis de la gauche et tous les mouvements à manifester leur solidarité avec le peuple grec et leur rejet des diktats de l'austérité.
- NON aux chantages et aux ultimatums
- NON à la faillite sociale
- NON aux mémorandums et à l'austérité
- Pour la dignité et le bien-être des peuples européens
- Pour une Europe démocratique et solidaire
Dimanche 28 juin à 17h
Place de la République.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/40935
Source : https://solidaritefrancogrecque.wordpress.com...
Source : http://www.alternatifs-paris-sud.org/spip.php...
Source : https://www.facebook.com/events/8965075570873...
Source : https://initiativegrecqueaparis.wordpress.com...
Allocution du premier ministre A. Tsipras au peuple grec.
Le choix au peuple souverain .
Nous avons livré un combat dans des conditions d'asphyxie financière inouïes pour aboutir à un accord viable qui mènerait à terme le mandat que nous avons reçu du peuple. Or on nous a demandé d'appliquer les politiques mémorandaires comme l'avaient fait nos prédecesseurs. Après cinq mois de négociations, nos partenaires en sont venus à nous poser un ultimatum, ce qui contrevient aux principes de l'UE et sape la relance de la société et de l'économie grecque. Ces propositions violent absolument les acquis européens. Leur but est l'humiliation de tout un peuple, et elles manifestent avant tout l'obsession du FMI pour une politique d'extrême austérité. L'objectif aujourd'hui est de mettre fin à la crise grecque de la dette publique. Notre responsabilité dans l'affirmation de la démocratie et de la souveraineté nationale est historique en ce jour, et cette responsabilité nous oblige à répondre à l'ultimatum en nous fondant sur la volonté du peuple grec. J'ai proposé au conseil des ministres l'organisation d'un référendum, et cette proposition a été adoptée à l'unanimité.
La question qui sera posée au référendum dimanche prochain sera de savoir si nous acceptons ou rejetons la proposition des institutions européennes. Je demanderai une prolongation du programme de quelques jours afin que le peuple grec prenne sa décision.
Je vous invite à prendre cette décision souverainement et avec la fierté que nous enseigne l'histoire de la Grèce. La Grèce, qui a vu naître la démocratie, doit envoyer un message de démocratie retentissant. Je m'engage à en respecter le résultat quel qu'il soit. La Grèce est et restera une partie indissoluble de l'Europe. Mais une Europe sans démocratie est une Europe qui a perdu sa boussole. L'Europe est la maison commune de nos peuples, une maison qui n'a ni propriétaires ni locataires. La Grèce est une partie indissoluble de l'Europe, et je vous invite toutes et tous à prendre, dans un même élan national, les décisions qui concernent notre peuple.
Traduction:Vassiliki Papadaki