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lundi 8 juin 2015 à 18h

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Rassemblement « Non à la surveillance généralisée ! »

contre le projet de loi renseignement

Lundi 8 juin 2015 à partir de 18h, place de la République à Paris.

Le 9 juin, le Sénat est appelé à voter le projet de loi sur le renseignement. Les débats ont eu lieu depuis le mois d'avril dans le cadre de la procédure d'urgence. Malgré une opposition citoyenne qui est allée en s'amplifiant, le texte soumis au vote consacre un dispositif qui expose les citoyens à des mesures de surveillance de masse, mises en œuvre dans l'opacité, sans contrôle réel et met en danger les mobilisations sociales et politiques comme le droit d'informer et d'être informé.

  • légalisation massive des pratiques illégales des services de renseignement, permettant une surveillance large et très intrusive pour la vie privée des citoyens
  • extension du champ d'action du renseignement intérieur et extérieur, y compris dans des objectifs sans aucun lien avec le terrorisme
  • collecte généralisée des données sur Internet, traitées par des algorithmes
  • surveillance sans aucun contrôle des communications qui passent par l'étranger, alors que de très nombreux serveurs utilisés par des Français sont installés à l'étranger
  • conservation très longue des données collectées
  • contrôle des services de renseignement aux seules mains du pouvoir politique (Premier ministre), avec avis consultatif d'une commission

La communication gouvernementale ne doit pas nous tromper : ce projet entérine les pratiques illégales des services secrets et met en place des méthodes de surveillance lourdement intrusives. Le texte donne aux services de renseignement des moyens de surveillance généralisée comparables à ceux de la NSA dénoncés par Edward Snowden, sans garantie pour les libertés individuelles et le respect de la vie privée.

Tous les citoyens sont concernés : ce projet est une menace pour les libertés fondamentales et les mobilisations politiques et sociales. La liberté et la sûreté sont en péril. Citoyens et parlementaires doivent refuser les dérives d'une société de surveillance !

Nous avons été des milliers le 4 mai esplanade des Invalides et dans de nombreuses villes de province contre ce projet de loi.

Amplifions le combat en nous rassemblant encore plus nombreux le lundi 8 juin 2015 à partir de 18h, place de la République à Paris !

Sous-surveillance.fr

Signataires :

OLN (Cecil, Creis-Terminal, LDH, La Quadrature du Net, Syndicat de la magistrature, Syndicat des avocats de France) - ATTAC - Amnesty International - Mouvement Utopia - Mrap - CSF - CGT - CGT Police Paris - CGT Insertion-Probation - DAL - Fondation Copernic - FSU - Genepi - SNPES/PJJ - SNEPAP/FSU - SUD - SOLIDAIRES - SNJ - SNJ/CGT - CFDT Journalistes - SNUCLIAS/FSU - OIP - Survie - UNEF - Confédération Paysanne

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/40135
Source : http://www.ldh-france.org/appel-au-rassemblem...
Source : http://www.solidaires.org/article51161.html


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Rassemblement contre le projet de loi sur le renseignement

Loi sur Renseignement :vous étiez filmés, vous serez désormais écoutés.

CGT

Le Sénat s'apprête le 9 juin 2015 à voter la loi la plus liberticide sous la Vème république.

Ne mentons pas aux Français en présentant ce projet comme une loi antiterroriste. Il ouvre la voie à la généralisation de méthodes intrusives et remet gravement en cause nos libertés individuelles.

Sur fond d'unité nationale face au terrorisme, le gouvernement Valls vient de proposer un projet de loi permettant aux services de renseignement français de placer sur écoute ou géolocaliser les personnes qui pourraient notamment porter atteintes aux « intérêts économiques, industriels et scientifiques majeurs de la France » ainsi que prévenir « les atteintes à la forme républicaine des institutions, des violences collectives de nature à porter atteinte à la sécurité nationale ou de la reconstitution ou d'actions tendant au maintien de groupements dissous »

Qui va définir la nature de ces "intérêts majeurs" ou décider de ce qu'on doit considérer comme "violences collectives" ? Les manifestations qui ont permis nos conquêtes et construit nos droits, ne pourraient-elles pas être classées dans ces « violences collectives » ? Des représentants du personnel siégeant dans les comités d'entreprises de grands groupes industriels qui défendraient les salariés contre des plans de restructurations, ne pourraient-ils pas faire partie de ces personnes qui porteraient atteinte à ces intérêts ?

La règle dans notre pays, garantie par notre constitution, est de pouvoir aller et venir comme bon semble à chacun ; L'exception à cette règle, prévue par la constitution, doit toujours être motivée et est confiée à l'examen du juge judiciaire. Dans ce projet de loi, aucun juge judiciaire n'aura de regard sur les motivations qui conduisent à écouter untel ou unetelle ; le seul regard ne se fera que par une commission qui ne sera que consultative. Seul le Premier ministre disposerait en la matière d'un pouvoir de décision. Ceci, est inacceptable dans une démocratie !

Lors de son vote à l'Assemblée nationale, cette loi a été votée à une écrasante majorité. Cependant des députés de gauche comme de droite ont rejeté le texte soulevant eux aussi l'aspect attentatoire aux libertés d'une telle loi. Des interrogations fortes sont nées dans l'Assemblée, et nous prouvent bien le caractère primordial à revoir ce projet de fond en comble en y intégrant les acteurs du monde judiciaire mais également de la société civile.

La CGT demande donc l'abandon de cette loi telle qu'elle a été présentée et en demande une nouvelle non seulement recentrée sur le terrorisme, mais dotée de garde-fous beaucoup plus importants qu'une simple commission administrative consultative.

La CGT demande à chacune et chacun de saisir son sénateur sur la question afin qu'il ne vote pas une loi qui nous désigne tous comme potentiellement coupable, et renierait les garanties consacrées par la constitution. Elle appelle également à participer au rassemblement le lundi 8 juin à 18 h place de la republique.

Source : http://cgtparis.fr/Lundi-8-juin-rassemblement...


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Rassemblement contre le projet de loi sur le renseignement

Projet de loi sur le renseignement : Valls menace la démocratie

Le gouvernement français vient de justifier de façon éhontée son projet de loi sur le renseignement, en répondant aux interpellations portées par la Fédération internationale des Journalistes (FIJ) et la Fédération européenne des Journalistes (FEJ) sur la plateforme du Conseil de l'Europe visant à dénoncer les atteintes aux libertés des journalistes.

En utilisant des arguments démagogiques et en profitant du discours belliciste ambiant sur « la guerre contre le terrorisme », la France affirme notamment dans sa réponse que « dans une démocratie, le renseignement est une activité qui vise uniquement à la protection des citoyens ». Pour le SNJ-CGT, ces arguties ne sont que billevesées visant à faire barrage à la puissante mobilisation de nombreuses associations civiles et professionnelles, dont notre syndicat, vent debout contre cette loi liberticide adoptée au Palais Bourbon dans le cadre d'une procédure d'urgence.

Oser prétendre que « le projet de loi encadre les activités de renseignement dans le respect du principe de légalité, de nécessité et de proportionnalité » est une totale contre vérité. Ce texte légalise la pratique, par les services de renseignement, d'une surveillance particulièrement large et intrusive pour la vie privée des citoyens.

Quant à la conclusion de ce piètre plaidoyer soulignant que « la France rappelle à cet égard son engagement déterminé pour la liberté de la presse et la protection des sources des journalistes, en France et partout dans le monde », elle est une sinistre et risible plaisanterie. Car qui peut ignorer que cette loi compromet la protection des sources des journalistes et est potentiellement dissuasive pour les lanceurs d'alerte. Rappelons que les journalistes et leurs organisations syndicales attendent toujours la fameuse loi sur la protection des sources promise par l'Elysée.

Alors que le projet de loi sur le renseignement va être examiné au Sénat, il est urgent d'amplifier la mobilisation contre un texte qui donne des moyens exorbitants aux services de renseignement pour mettre sous surveillance les citoyens. Il en va de l'avenir des libertés fondamentales dans ce pays au moment où les idées xénophobes et populistes menacent la démocratie.

SNJ-CGT

Source : http://cgtparis.fr/Lundi-8-juin-a-18h-rassemb...
Source : http://www.cgt94.fr/spip.php?breve1500