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mercredi 24 octobre 2007 à 12h30

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Projection débat - étudiants sans papiers - RUSF

Débat : 12h30-14h  Salle 387

Etudiants sans-papiers à l'université, une triste réalité

Information et débat avec le témoignage d'anciens étudiants sans-papiers et Sylvie Boitel de la Ligue des Droits de l'Homme.

Film et débat - 19h Cinémathèque - Rdc 

"Je suis Chez Moi"

de Rahma Benhamou El Madani

Documentaire autour de la problématique des sans-papiers à Belleville, de leur combat, et de celui de personnes dont les destins se sont croisés.
Suivi d'un débat en présence de la réalisatrice.



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Sur Paris 3 Censier

DEBAT :12h30-14h
Étudiants sans-papiers à l’université,une triste réalité
Information et débat avec le témoignage d’anciens étudiants sans-papiers et Sylvie Boitel de la Ligue des Droits de l’Homme
Salle 387

FILM : 19h00
“Je suis chez moi” de Rahma Benhamou El Madani
Documentaire autour de la problématique des sans papiers à Belleville, de leur combat, et de celui de personnes dont les destins se sont croisés. Suivi d’un débat en présence de la réalisatrice
Cinémathèque Rdc

Le tract d’appel :


PDF - 212.3 ko


Source : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_artic...


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Journée nationale « Universités sans papiers » le 24 Octobre 2007

Journée d’action déclinée sur tout le territoire par les différents réseaux locaux

En cette rentrée universitaire, le RUSF constate l’aggravation de la situation des étudiants étrangers. Malgré les dénégations de M. Hortefeux, ministre de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du codéveloppement, les préfectures ont profité du mois d’août et des vacances pour arrêter et expulser davantage de personnes sans papiers, dont des étudiants.

À sa création en juillet 2006, le RUSF faisait le constat de l’extrême précarité des conditions de vie et d’études (logement, travail, aide sociale, etc.) des étudiants étrangers en France. Déjà en 2006, l’obtention d’un titre de séjour mention « Etudiant » relevait du parcours du combattant. En outre, l’instauration des CEF (Centres pour les Études en France) a permis de déplacer, dans une opacité totale, la sélection propre à l’immigration choisie dans les pays d’origine, et développe une logique dangereuse de traçage et de fichage de l’étudiant étranger, pour lequel tout est déterminé, du risque migratoire aux performances…

Les étudiants qui parvenaient à obtenir des papiers souffraient, ensuite, des intrusions dans leur vie privée et universitaire des préfectures qui y cherchaient un prétexte pour refuser un renouvellement de titre de séjour. Quant aux étudiants qui n’avaient pas de papiers, ils vivaient déjà dans l’angoisse quotidienne d’un contrôle policier dans les transports en commun et d’une rafle dans un foyer, un café ou ailleurs.

En cette rentrée universitaire, le RUSF constate l’aggravation de la situation des étudiants étrangers. Malgré les dénégations de M. Hortefeux, ministre de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du codéveloppement, les préfectures ont profité du mois d’août et des vacances pour arrêter et expulser davantage de personnes sans papiers, dont des étudiants. Les préfets qui ne sont pas parvenus à faire leur quota de reconduites à la frontière imposé par le Président de la République (25 000 pour tout le territoire et l’année 2007) ont été convoqués le 12 septembre par M. Hortefeux. Nous rappelons que les expulsions ont augmenté de 150% entre 2002 et 2007 alors que dans le même temps la Roumanie et la Bulgarie, dont les ressortissants représentaient un peu moins d’un tiers des expulsés jusque-là, intégraient l’Union Européenne au 1er janvier 2007. Depuis les dernières élections, le président Sarkozy et le ministre Hortefeux entendent intensifier la chasse aux sans-papiers, quitte à saturer les tribunaux et les centres de rétention, et généraliser une immigration « choisie » selon les besoins des employeurs.

Le RUSF s’indigne de cette marchandisation des migrants, qui réduit ces hommes et ces femmes à des produits consommables, donc « jetables » et « jetés ». Nous rappelons que chaque expulsion est un drame humain et nous refusons l’établissement de quotas de personnes à expulser qui conduit les préfectures à durcir leurs critères de délivrance de titres de séjour. Nous continuerons à dénoncer tous les modes de stigmatisations des étrangers et à nous battre contre toutes les formes de xénophobie et de mépris du principe de la dignité de la personne humaine, à commencer par celles qui s’institutionnalisent au sommet de l’Etat. Nous exigeons l’égalité de droit entre les étudiants et, en premier lieu, la garantie de l’obtention d’une carte de séjour pour toute inscription dans une université française.

Afin de se faire entendre, le RUSF, réuni nationalement cet été, a décidé d’organiser une journée nationale d’action le 24 octobre, qui se déclinera sur tout le territoire. Les différents réseaux locaux donnent donc rendez vous ce jour-là à tous ceux qui se sentent solidaires des étudiants étrangers afin de dénoncer cette chasse effrénée à ceux dont le seul tort est d’avoir choisi la France pour étudier.

Réseau Universités Sans Frontières (RUSF)

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/3962

Affiche nationale RUSF


Source : http://rusf.org/Journee-nationale-Universites...