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vendredi 19 octobre 2007 à 20h

Amérique Latine : Des luttes d’hier à celles d’aujourd’hui - Calle Santa Fe

19 Octobre >  20h > Avant-première

Calle Santa Fe

Chili, France, Belgique, 2007, 160 min, VOSTF
Réalisation Carmen Castillo Image Ned Burgess, Raphaël O’byrne, Sebastian Moreno et Arnaldo Rodriguez Son Jean-jacques Quinet, Damien Defays, Boris Herrera et Andrei Carrasco Montage Eva Feigeles-aimé
Musique originale Juan Carlos Zagal
Production Les films d’ici Distribution Ad Vitam
Distribution Un certain regard,
Festival de Cannes 2007

Calle Santa Fe est une histoire qui interroge sur le sens de l’engagement militant à travers l’histoire du leader du MIR (extrême gauche chilienne), Miguel Enríquez, assassiné en 1974. Un symbole au Chili. Le 5 octobre 1974 il est assassiné par la DINA (Police secrète de Pinochet). Au cours de cette attaque, Carmen Castillo, la jeune résistante blessée est sauvée in extremis, puis s’exile en France, où elle réside toujours. Vingt-neuf ans après son départ, c’est en réalisatrice qu’elle retourne avec sa caméra sur les lieux même où sa vie a basculé : la rue Santa Fe à Santiago. Ici rien ne semble avoir bougé. Au fil des rencontres avec la famille, les voisins (les mêmes qu’en 1974), les camarades, Carmen parcourt un chemin qui va de la clandestinité à l’exil, des jours lumineux d’Allende aux longues années sombres de la dictature avec tous ceux qui ont résisté à cette époque. Elle tisse l’histoire d’une génération de révolutionnaires et celle d’un pays brisé. La quête du sens de ces vies engagées nous conduira dans les sous-sols d’un pays amnésique. La réalisatrice s’interroge alors sur le sens de l’engagement et de la révolte. À quoi ont servi tous ces morts ? Ontils été oubliés ? Quels sont les rêves des jeunes chiliens aujourd’hui ? A la fois historique, biographique et culturel, le documentaire met en scène un pays divisé sur son devoir de “Mémoire”. Carmen Castillo, qui joue à la fois le rôle de personnage, de narratrice et de réalisatrice, n’a pas voulu faire une biographie de son ex-compagnon Miguel Enríquez. Loin de jouer les veuves éplorées ou héroïques, elle s’est plutôt interrogée sur le sens de l’engagement de l’ex-leader du MIR. Elle a construit son récit comme un hommage à la résistance et à la solidarité, en contraste avec le Chili néo-libéral actuel. Le film s’interroge sur ce qui est arrivé à toute une génération de personnes qui se sont engagées en luttant pour la justice et la liberté.

> En présence de la réalisatrice Carmen Castillo

En partenariat avec l’association Viento Sur

Programme du festival au format PDF:
 

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/3949