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lundi 22 octobre 2007 à 10h

Crises sanitaires, environnementales et sociales : Quelle protection pour les lanceurs d'alerte ?

Le document préparatoire remis par le gouvernement aux négociateurs du Grenelle ne mentionne à aucun moment une mesure qui a pourtant fait la quasi-unanimité dans les groupes de Travail « Gouvernance » et « Santé Environnement » : celle d'une loi de protection de l'alerte et de l'expertise, avec la création d'une Haute Autorité, qui serait une sorte de CNIL de l'alerte et de l'expertise.

Nous vous proposons de faire le point sur les aspects liés à la protection des lanceurs d'alerte, à la définition d'un statut s'y rapportant et sur la nécessité d'une loi à l'instar de celles qui existent déjà aux États-Unis ou au Royaume-Uni, lors d'une conférence de presse- petit déjeuner qui se tiendra le

Lundi 22 octobre de 9h à 10h
au FIAP
13, rue Cabanis 75014 Paris
métro : Glacières ou St Jacques

En présence de :

  • Christian Vélot *(Université Paris Sud), menacé d'éviction par son institut pour ses interventions publiques sur les OGM;
  • Pierre Méneton *(INSERM), en procès en diffamation dans l'affaire des sur-doses de sel dans l'alimentation;
  • André Cicolella *(INERIS), licencié par l'INRS en 1994 pour avoir alerté sur la dangerosité des éthers de glycol sur la santé;
  • Étienne Cendrier *(Robin des Toits), condamné pour diffamation dans l'affaire des antennes-relais des opérateurs de téléphonie mobile;
  • Jacques Testart*, biologiste à l'INSERM jusqu'en 2007 et président de Sciences Citoyennes.

Crédits coupés, procès en diffamation, entrave à la publication, licenciement ou « mise au placard »...
Les représailles à l'encontre des « lanceurs d'alerte » peuvent être très lourdes. Pourtant, ces simples citoyens ou scientifiques travaillant dans le domaine publique ou privé, agissent à titre individuel et dans l'intérêt général pour porter un fait pouvant constituer un danger potentiel pour l'homme ou son environnement au regard de la société civile et des pouvoirs publics. Avec un système hiérarchique qui ne les soutient pas car souvent subordonné à des intérêts financiers ou politiques, à terme, c'est la liberté et la capacité de questionnement de la science qui est remise en cause.

Ce point presse sera suivi d'une

table-ronde avec d'autres intervenants, juristes ou représentants syndicales qui soutiennent la proposition de Sciences Citoyennes

10h au même endroit

Pour plus d'infos merci de contacter :
Nadhia Zouari
Chargée de mission
Fondation Sciences Citoyennes

29, rue des cascades
75020 Paris
France
Tél : +33 9 54 06 54 09
Fax : +33 9 59 06 54 09
Mob : +33 6 63 59 07 94

Source : message reçu

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/3935