dimanche 29 mars 2015 à 16h
Rassemblement
Pas un mineur à la rue. Application de la loi.
https://paris.demosphere.net/rv/38794
A Paris, des centaines de mineurs isolés étrangers se retrouvent dans une détresse indescriptible. Ils ont fui leurs pays ravagés par la misère ou la guerre. Ils sont sans famille. Ils sont à la rue. La loi exige pourtant que les pouvoirs publics (en l'occurrence la Ville de Paris, qui a les fonctions d'un conseil général) apportent une aide d'urgence à ces jeunes, à commencer par un hébergement approprié.
Or de nombreux jeunes sont laissés à la rue ou placés dans des hébergements provisoires et inappropriés. Ils attendent des délais invraisemblables pour que leur cas soit examiné, ou voient même carrément nié leur statut de mineur, de façon péremptoire et via des méthodes aussi douteuses que celle des "tests osseux". La Ville de Paris en n'assumant pas ses responsabilités se retrouve donc, de fait, hors la loi, en ne respectant pas la Convention Internationale des Droits de l'Enfant (CIDE) et en ne prenant acte de la gravité des faits relevés sur le territoire parisien par le Défenseur des droits en Août 2014 (décision n°MDE-2014-127 du 29 août 2014).
Depuis décembre, ce sont deux associations, le DAL et le 115 du Particulier, qui pallient à l'incurie des pouvoirs publics en leur apportant assistance et nourriture ! Depuis le lundi 17 mars, des jeunes mineurs étrangers isolés, à la rue, ont installé leurs tentes devant la PAOMIE (Permanence d'accueil et d'orientation des mineurs isolés étrangers), au 127 boulevard de la Villette. Ce sont désormais quarante jeunes qui dorment sous le métro aérien. Ils sont sans cesse plus nombreux puisque d'autres jeunes sont expulsés de leurs hébergements de fortune à l'occasion de la fin de la trêve hivernale.
Il faut mettre fin immédiatement à ce scandale d'adolescents à la rue dans l'une des villes les plus riches du monde ! La mairie de Paris doit prendre ses responsabilités. En ne le faisant pas elle se met hors-la-loi.
Nous exigeons :
- L'application de la loi : la protection des mineurs est une obligation. L'application de l'article 47 du code civil sans évaluation « sociale », « psychologique », « culturelle » ou « médicale » de l'âge et donc l'arrêt immédiat des tests osseux.
- Une prise en charge inconditionnelle et IMMEDIATE des jeunes étrangers à la rue jusqu'au terme de leur formation (jusqu'à 21 ans comme la loi le permet).
- La mise en place d'une instance de contrôle de l'application de la loi indépendante composée d'associations spécialisées sur l'immigration et de jeunes concernés par ce problème.
- Que la Mairie de Paris reçoive en toute urgence les jeunes qui campent devant la Paomie.
Les jeunes mineurs participeront à la manifestation « Un logement pour tous » samedi 28 mars (départ à 14h30 Place de la République). Des rassemblements de soutien ont lieu tous les dimanches à 16h devant la Paomie. Nous invitons la population à venir les soutenir.
Rassemblement de soutien aux jeunes mineurs isolé étrangers
Dimanche 29 mars - 16h
Devant la Paomie - 127 Bvd de la Villette M° Jaurès
Premiers signataires :
Alternative Libertaire, Ensemble 75, NPA, Parti de gauche Paris 19
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/38794
Source : message reçu sur la liste RESF-75 le 27 mars 07h
Goutter festif « Solidarité avec les mineurs isolés à la rue »
Comme chaque dimanche depuis le début de l'année, le collectif de soutien organise un rassemblement dimanche prochain, à 16h.
Dimanche 22 mars et 29 mars, gouters festifs à partir de 16h
Moment de fête et d'échanges,
Appel de janvier 2015:
Solidarité avec les mineurs isolés à la rue :
application de la loi !
(1er signataires) 115 du particulier, CDSL, CNAFAL, DAL, GISTI, MRAP 75, Solidaires ...
Avec le soutien de : EELV, NPA, PG ...
À Paris, des centaines de jeunes, mineurs, isolés et étrangers sont en danger. Ils ont froid, ils ont faim, ne peuvent se soigner, se déplacer, ni se scolariser, ils sont exposés à la violence de la rue;
Ils ont fuit leur pays soumis à des guerres, au pillage économique, à la misère. Quand ils arrivent , ils sont laissés en plein dénuement, souvent plusieurs semaines, livrés à violence de la rue …
La Ville de Paris, comme chaque département, a pourtant l'obligation légale de protéger les mineurs et les jeunes majeurs, de subvenir à leurs besoins : c'est la loi !
Au lieu de cela, ils sont triés, mis en doute quant à leur âge et à leur parcours. Beaucoup sont classés arbitrairement dans la catégorie des majeurs sans aucun droit.
La « PAOMIE », 127 Bd de la villette à Jean Jaurès, est l'organisme privé chargé de les « trier », de les accueillir et de les protéger le temps d'examiner leur situation. Elle est financée par l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE), administration départementale de la Ville de Paris
Lorsqu'ils sont reconnus et admis, ils sont mal pris en charge, des lycéens dorment dans la rue ou dans des foyers d'urgence de sans abri, d'autres sont hébergés ponctuellement puis remis à la rue, souvent sans aucune aide.
Alors depuis plusieurs mois des associations et des citoyens solidaires leur portent secours, et agissent concrètement : Des jeunes sont scolarisés, des repas chauds et des vêtements sont distribués devant la PAOMIE, des enseignants et des lycéens se mobilisent avec leurs camarades , des permanences juridiques et médicales sont créées, des rassemblements sont organisés …
La Ville de Paris sous la pression, a du ouvrir un gymnase la nuit pendant la vague de froid, pour mettre une partie de ces jeunes à l'abri, mais tout les matin ils sont remis dans la rue jusqu'au soir, sans moyens de transport, ni repas ...
Organisons la solidarité concrète pour aider ces jeunes tout en faisant pression sur les pouvoirs publics afin qu'ils respectent les lois qui protègent les mineurs et qu'ils cessent les tests osseux, qui ne sont pas fiables !
(1er signataires) : 115 du particulier, CDSL, CNAFAL, DAL, GISTI, Solidaires ...
Avec le soutien de : EELV, NPA, PG
12e semaine de permanence devant le 127 Bd de la Villette, Paris 19e, 7h/20 h :
CONTACT 115 du particulier : 06 67 12 61 81 - 07 61 89 25 00
Source : message reçu sur la liste RESF-75 le 19 mars 17h