mardi 24 mars 2015 à 14h
Attention: ceci est la manifestation du 24 mars
Pour la manifestation du 9 avril contre l'austérité, voir ici:
https://paris.demosphere.net/rv/38030
Manifestation
Parents et enseignants de Seine-Saint-Denis
mobilisés pour la réussite de tous les élèves
https://paris.demosphere.net/rv/38770
A la suite des précédentes journées de grève, des manifestations dans différentes villes (Aubervilliers, Bobigny, Saint-Ouen, La Courneuve, Saint-Denis...), des actions des parents d'élèves mobilisés (blocages, collèges déserts...), un collectif de parents et dʼenseignants de Seine-Saint-Denis, soutenus par l'intersyndicale du département (SNES, CGT Educ'action, SUD Education) appellent à une journée départementale de grève et de manifestation mardi 24 mars 2015. La manifestation partira du métro Sèvres-Babylone en direction du ministère de l'Education Nationale à 14h00. Nous y ferons une conférence de presse à 13h45.
Une délégation de parents et d'enseignants sera reçue à 15h00 par Monsieur TOURNIER, conseiller politique de la ministre chargé de la reforme du collège et de l'éducation prioritaire. Nous souhaitions être reçus par Madame la Ministre, comme elle nous lʼavait certifié lors de son meeting de soutien au PS à Saint-Ouen mardi 17 mars.
Les parents et les enseignants de Seine-Saint-Denis se mobilisent depuis plusieurs semaines pour lʼobtention de moyens humains à la hauteur des besoins des élèves du département, loin des effets d'annonce du ministère de lʼEducation Nationale :
- des classes à 18 élèves maximum dans le primaire et le secondaire (comme le préconisent de nombreux rapports experts faisant le lien entre réussite et taille des classes)
- le maintien des dispositifs pédagogiques dans tous les établissements primaires et secondaires, car nous avons appris que certains dʼentre eux disparaitraient lʼannée prochaine
- des possibilités de groupes restreints dans toutes les matières (secondaire)
- des heures de concertation pour tous les personnels (enseignants, assistants pédagogiques, documentalistes, CPE...)
- des vrais moyens pour l'accueil des élèves nouvellement arrivés en France, et notamment lʼouverture de classes supplémentaires pour pallier la déscolarisation de nombre dʼentre eux, qui attendent parfois une année entière quʼune place se libère
- des surveillants (AED) en plus dans tous les collèges- le maintien des postes d'agents d'entretien (ATTEE) pour les collèges
- des assistant-e-s sociaux-ales, psychologues (Copsy), infirmier-e-s en nombre suffisant dans les écoles et les collèges dans la logique de réseau de l'éducation prioritaire
- des dotations exceptionnelles pour les travaux dans les écoles et dans les collèges et pour des places suffisantes en restauration scolaire (en cohérence avec le travail législatif sur l'accès pour tous à la restauration scolaire)
Nous avons déjà été reçus par l'inspection académique, qui nous demande de nous adresser au ministère. Nous souhaitons des réponses matérielles et concrètes, sans quoi les mobilisations s'amplifieront.
Parents et enseignants mobilisés d'Aubervilliers
Union locale FCPE, Sections syndicales CGT Educ'action, SNES, SUD Education, de la ville.
Contacts :
Parents dʼélèves : 06 66 93 16 38 (Wilfried SERISIER, Union Locale FCPE Aubervilliers) / Syndicats enseignants : 06 28 28 37 87 (Laurent IGHERROUSSENE, CGTEduc 93), 06 89 41 30 68 (Nicolas MOUSSET,SNES), 06 46 71 59 48 (Philippe SOLER, SUD)
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/38770
Source : liste AG-IdF, reçu le 22 mars 21h
Rassemblement - éducation 93
Mobilisons-nous pour des DHG à hauteur des besoins !
La préparation de la rentrée 2015 montre qu'une fois encore, les annonces gouvernementales sur la « priorité à l'éducation » et la « refondation de l'éducation prioritaire » ne sont que de vains mots. En effet, elles ne passent pas l'épreuve des dotations horaires globales (DHG) que voient arriver les établissements de Seine-Saint-Denis : baisse des enveloppes globales, remise en cause des seuils historiques du 93, suppression des heures aide et soutien sur l'ensemble du département, suppression des anciennes heures RAR dans des établissements classés REP+, financement par les établissements des pondérations...
Le 5 mars, 4 collèges se sont mis en grève. Rejoints par des établissements d'Aubervilliers, de Saint-Denis, de Bobigny, d'Aulnay-sous-Bois, ils se sont rassemblés le 12 mars.
Reçus par la DSDEN, aucune réponse satisfaisante ne leur a été apportée. Puisque la direction académique n'a pas les moyens d'apporter les réponses adéquates, la seule solution ? Aller les chercher au ministère.
Face à cette situation inacceptable, l'intersyndicale CGT Educ'action 93, SNEP-FSU 93, SNES-FSU 93, Sud éducation Créteil soutient les établissements mobilisés et revendique :
- le respect des seuils
- l'abaissement du nombre d'élèves par classe
- l'ouverture immédiate de toutes les divisions pour faire face à la hausse démographique
- le respect des horaires réglementaires en LP
- des modalités de titularisation pour tous les précaires
- le retour des heures 93 dans tous les établissements et toutes les divisions
- la mise en place d'un plan de rattrapage et de développement pour créer tous les postes nécessaires (rattrapage sur les fermetures des années 2002 à 2012, rattrapage lié à l'évolution démographique, développement pour abaisser les effectifs)
L'intersyndicale 93 appelle l'ensemble des collègues à se réunir en AG d'établissement, à formuler leurs revendications et à se mobiliser pour une DHG à la hauteur des besoins.
L'intersyndicale 93 soutient les établissements qui seront en grève le 24 mars.
L'intersyndicale 93 appelle les établissements à débattre du mouvement, à élargir ce mouvement.
Retrouvons nous toutes et tous le 24 mars à 14 heures pour un rassemblement devant le ministère.
Appel à la grève dans le 93
Les annonces ministérielles à l'épreuve des DHG 93 : SUD éducation appelle à construire la bataille des moyens
Lire le compte rendu de la journée de grève du 12 mars : http://sudeduccreteil.org/Apres-le-12-des-etablissements-d.html
Depuis cet automne, le gouvernement multiplie les déclarations dans le but de montrer que l'éducation, en particulier dans les quartiers populaires, est une « priorité », Le 19 novembre, la ministre dévoilait 9 mesures « chocs » pour la Seine-Saint-Denis, pour faire un contre-feu à l'indignation médiatique autour du recours massif aux contrac- tuel-le-s. En parallèle, elle vantait les mérites de la réforme de l'éducation prioritaire intiée par ses prédécesseurs, alors que celle-ci ne déployait aucun moyen supplémentaire. Et ce 21 janvier encore, le président déclare sans honte que « la priorité a été donnée à l'Éducation parce que la priorité doit être donnée à la lutte contre les inégalités ».
Mais une nouvelle fois, ces beaux discours ne résistent pas à l'épreuve des faits : et ceux-ci sont têtus, et cruels. Les dotations horaires globales pour la rentrée 2015 montrent que les moyens humains alloués à l'éducation sont toujours insuffisants dans le département. Les créations de postes dont se gargarise le ministère ne comblent pas la hausse démographique. La réforme de l'éducation prioritaire ne donne pas de moyens supplémentaires aux heureux élus de la grande loterie qui a donné lieu à la nouvelle carte. Et les heures nécessaires à financer la pondération des enseignant-e-s exerçant en REP+ - très nombreux dans le département - sont prises sur l'enveloppe globale de l'ensemble des établissements. Comble du cynisme : alors que la priorité est censée être donnée à la « lutte contre les inégalités », la DSDEN 93 supprime purement et simplement les heures des dispositifs « aide et soutien ».
Enfin, les heures EP1 issues de l'ancienne réforme RAR (Réseaux ambitions réussite) ont été supprimées : ce qui fait que parmi les établissements qui perdent le plus d'heures se trouvent... de nombreux REP+ ! C'est bien la preuve que le classement dans l'éducation prioritaire ne se traduit en rien par des moyens spécifiques. Et lorsque l'on demande des comptes à la DSDEN 93, on s'entend dire qu'il s'agit d'un « rééquilibrage territorial » : autrement dit un nivellement des moyens par le bas, et donc une casse pure et simple de l'éducation prioritaire.
Le 5 janvier, des établissements d'Aubervilliers et de La Courneuve étaient en grève, rejoints le 12 par des établissements de Bobigny, d'Aulnay, de Montreuil, de Saint-Denis... Ils appellent à étendre la mobilisation !
SUD éducation revendique :
- Des DHG à hauteur des besoins
- Une baisse du nombre d'élèves par classe : 20 en collège ordinaire, 16 en éducation prioritaire
- Des établissements à taille humaine
- Des moyens vie scolaire, santé et sociaux largement abondés
15 établissements en grève se sont réunis le jeudi 12 mars. Ils ont décidé d'appeler à une journée de grève le mardi 24 mars pour obtenir. SUD éducation soutient fermement leur appel, et appelle les établissements à rejoindre la mobilisation.
GRÈVE LE 24 MARS DANS LE 93
Tous au ministère à 14 heures !
La ministre face à la colère
Lutte ouvrière
Plusieurs établissements scolaires de Seine-Saint-Denis sont mobilisés depuis plusieurs semaines, à travers des journées de grève et des opérations de parents d'élèves, contre les moyens insuffisants et les conditions d'enseignement dégradées.
La ministre de l'Éducation, Najat Vallaud-Belkacem, tenait justement meeting à Saint-Ouen, mardi 17 mars, pour soutenir le candidat socialiste aux élections départementales. Plusieurs établissements s'étaient préparés à interpeller la ministre, une quarantaine de parents et d'enseignants mobilisés entrant dans la salle, les autres se massant à la porte, avec banderoles, tracts et slogans.
La ministre avait préventivement envoyé deux de ses conseillers techniques pour tenter d'amadouer les manifestants. Ils ont essayé de les convaincre, sans succès, que la Seine-Saint-Denis était extrêmement bien dotée en enseignants, avec 440 postes nouveaux créés, ce qui est insignifiant ; d'ailleurs, aucun enseignant présent n'en avait vu un seul sur son établissement !
À l'arrivée de la ministre dans la salle, des enseignants et des parents ont lancé des slogans, déployé une banderole portant « L'éducation crève dans le 93 », et ont dit aux politiciens présents ce qu'ils pensaient de leur politique éducative. Des gros bras du PS ont tenté d'expulser les manifestants, mais ont dû renoncer en découvrant l'ampleur de la tâche. Le député PS Bruno Leroux s'est montré arrogant et agressif, reprochant aux enseignants de ne pas faire la différence entre la gauche et la droite - et pour cause -, prétendant par exemple que, dans les villes de droite, l'application de la réforme des rythmes scolaires (dont la gauche est responsable) était bien pire.
La ministre, quant à elle, n'a rien trouvé à leur répondre.
En tout cas, les enseignants mobilisés se sont fait entendre, avant la prochaine échéance, un rassemblement au ministère, mardi 24 mars.
Correspondant LO