thème :
Réagir (0)EnvoyeriCalPartager

mardi 23 octobre 2007 à 20h

4 parties : 1 2 3 4

« Invitation à quitter la France »

Mardi 23 octobre 20h30 à l’Espace des Habitants
(Montée de Bécheville)
Pot d’accueil à 20h

RESF LES MUREAUX vous invite à venir en discuter et échanger

autour du film « Invitation à quitter la France »

Mardi 23 octobre 20h30 à l’Espace des Habitants

(Montée de Bécheville)

Pot d’accueil à 20h

Bas du formulaire

Invitation à quitter la France

 

Un film documentaire de 52 mn écrit et réalisé par Marion Stalens

Rachelle est camerounaise. Ivan est colombien. Tous deux sont élèves de terminale au Lycée Jules Ferry à Paris. Le jour de leurs 18 ans, alors qu’ils s’apprêtent à passer leur bac, ils reçoivent des autorités préfectorales une « Invitation à quitter le territoire français » et deviennent du jour au lendemain des « sans papiers » passibles d’expulsion.

Amis, professeurs et parents d’élèves se mobilisent autour d’eux pour faire face à cette menace.

Au plus près des lycéens et de leur entourage, Marion Stalens la réalisatrice a suivi pendant plusieurs mois le parcours du combattant dont les deux jeunes gens ont fini par sortir victorieux. Entre dialogues informels et rencontres provoquées, le film soulève de multiples interrogations sur les questions complexes de l'immigration et de l'identité. Au-delà d’une chronique dont les évènements se déroulent au plus fort des expulsions de l’été 2006, le film permet d’observer l’émergence de nouvelles formes de solidarité dans la société française.



1 2 3 4


RESEAU EDUCATION SANS FRONTIERES LES MUREAUXUJLES MUREAUXOURD’HUI, DES SONT SOUS NOTRE PROTECTION !


LE BEL ETE DE LA CHASSE A l’ENFANT et L’AUTOMNE MEURTRIER …

NE NOUS TAISONS PAS !

PLUS QUE JAMAIS : SOLIDARITE !

Les nuits de veille et les caches de fortune, la police à l’heure du laitier, jour et nuit, la peur au ventre, les enfants tirés du lit, le flic bon bougre qui va chercher le nounours puisque papa, menotté, ne le peut pas, le gamin qui s’enfuit et se fracasse quatre étages plus bas, le bébé qu’on arrache des bras de sa mère, les pères, dont on n’a plus de nouvelles, planqués, expulsés, les amoureux soupçonnés, séparés, les rafles dans les hôtels, les quartiers, autour des hôpitaux…

Aux Mureaux, ils sont nombreux à vivre des situations si éprouvantes, même s’ils ne sont pas tous connus. Parmi eux, nous avons engagé depuis le début de l’été le soutien à la famille de Nadine, Ignacio, et leurs 3 petits enfants.

Voilà le bel été 2007 de M. le ministre de la rafle et du drapeau, en panne de chiffres et de résultats !

Combien de temps encore la majorité des français va encore fermer les yeux et se taire sur ces situations qui rappellent de sinistres et honteux moments de l’histoire ?

Et encore un nouveau drame en ce début d’automne, une 4ème défenestration de panique, après celle du jeune Yvan cet été, qui aboutit à la mort d’une femme chinoise à Paris.

Cela soulève le cœur et fait hurler de colère tous les milliers de citoyens et citoyennes qui depuis des mois, voire des années, sont au côté de ceux qui n’aspirent qu’à vivre, apprendre et travailler tranquillement ici.


Le bel été aussi de la solidarité : ceux qui répondent à l’appel, jour et nuit et remportent des libérations devant les commissariats, ceux qui se massent dans les ports et aéroports, font bouger les passagers et empêchent les départs, ceux qui se pressent aux portes des centres de rétention, faxent, mailent et proclament leur indignation.

Bel été du réveil des consciences, de l’écoeurement qui se dit enfin : policiers, navigants, hospitaliers, medias.

Le jour de la rentrée, nous le savions et le redoutions, on a découvert bien d’autres chaises vides que celles signalées, bien d’autres familles en larmes.

A la mi-septembre, le gouvernement, peu avare de contrevérités et d’affichages humanitaires dans les médias, a présenté une loi encore plus dure, agrémentée d’un amendement scélérat et dénoncé sur les recherches ADN en paternité, contre le droit de vivre en famille.

Son seul credo : l’étranger, qui après avoir été colonisé, est une denrée jetable, à échanger après usage, et qui plus est privée des droits fondamentaux.

A ce discours, ces pratiques, cette société-là, nous disons NON !

Quand les lois sont injustes, il faut tout mettre en oeuvre pour les changer.
A ces familles, ces enfants, nous réaffirmons qu’ils ont toute leur place et qu’ils sont la France d’aujourd’hui et de demain.



1 2 3 4


Extrait du Bulletin de liaison RESF D’automne 2006


Ils sont nos élèves, les copains de nos enfants, le numéro10 du club de foot. Rien ne les distingue des

autres, en dehors de la peur qui les habite, celle d’être arraché au pays qui est devenu le leur, où parfois même ils sont nés.

Leurs parents sont ceux qu’on ne voit pas. Celui qui

fait la plonge au restaurant, celle qui fait la chambre

à l’hôtel, celui qui coule le béton, ceux qui font le

ménage avant l’ouverture du bureau. Ils vivent pourtant dans ce pays. On les côtoie sans savoir qu’ils sont des sans papiers. Ceux que des générations de ministres de l’Intérieur se sont acharnés à prétendre responsables de tous les maux ou presque, du chômage, de la délinquance, de la violence, du mal des banlieues quand ce n’est pas du sida, du dérèglement climatique et de la canicule…

Pourtant, depuis quelques années, les choses changent.

Dans les lycées, les collèges, les écoles, des élèves

et des parents sans papiers se font connaître. Chacun

mesure alors le fossé béant entre l’image des sans

papiers présentée par certains politiciens et la réalité

des familles persécutées. Le mythe inquiétant du sans papier s’effondre et, comme cela se produit

dans des centaines d’écoles depuis deux ans, la

mobilisation se met en place.

D’abord sauver les enfants et les parents de l’expulsion, plus largement revendiquer pour chacun d’eux le respect de leurs droits : droit d’asile, droit de vivre en famille, droit à l’éducation, droit de circuler librement.

La bataille menée pour les jeunes scolarisés et leurs parents, pour les adultes isolés, les amoureux empêchés de se marier, les jeunes parents, concerne toute la société.

Les solidarités et la résistance à des lois iniques qui s’expriment au travers des mobilisations proclament plus que jamais l’exigence que ce pays respecte les droits de l’homme dont il se prétend le berceau.

Enfants, hommes et femmes des pays du sud autant que du nord sont une richesse pour le pays qui les accueille.

Celui qu’on expulse aujourd’hui, c’est une

vie qu’on saccage, un talent qu’on mutile, peut-être

le Nobel de demain, les Bleus de 2014

Une seule protection pour eux,

la régularisation immédiate

PERMANENCE aux Mureaux : le samedi matin 11h-12h av Aristide Briand

Pour nous rencontrer : le samedi sur le marché de Bécheville (ou le dimanche matin Halles d’Auchan)
site du RESF 78 :
www.resf78.ouvaton.org tel : 01 34 92 85 42
informations sur le site 
www.educationsansfrontieres.org


document au format PDF:


Source : http://www.resf78.ouvaton.org/article.php3?id...

1 2 3 4

Projection du film « Invitation à quitter la France », suivi d’un débat, organisée par RESF-Les Mureaux, mardi 23 octobre, 20h30, à l’Espace des habitants (Montée de Bécheville).

Source : http://www.lcr-rouge.org/rubriqueRdv.php3?id_...