thème : écologie
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jeudi 26 février 2015 à 20h30

Projection débat « Prise de terres »

Séance en écho au Salon de l'Agriculture autour du drame de la prédation des terres , soirée organisée par les Amis de la Confédération Paysanne en présence

  • de Corinne Rufet, vice présidente à l'Agriculture et à l'Environnement à la Région Ile de France,
  • de Patrick Aubry, réalisateur et
  • de Laurent Leray, secrétaire national à la Confédération Paysanne.

Séance précédée dès 20h d'un apéro paysan en participation libre.

Soirée soutenue par le collectif pour le Triangle de Gonesse, les Paniers de Beauchamp, Europe Ecologie les Verts et le Parti de Gauche.

Prise de terres

Pascal et Patrick Aubry - documentaire France 2013 52mn -

PRISE DE TERRES

« Le monde sera toujours assez grand pour satisfaire les besoins de tous, mais il sera toujours trop petit pour satisfaire l'avidité de quelques-uns. » (Gandhi)

La terre est devenue une matière première capitale : une ressource pour nourrir les peuples bien sûr mais aussi un produit pour les fonds de placement, un territoire d'accueil pour des projets industriels et commerciaux peu soucieux de la réalité locale.

En dix ans, des superficies de terres agricoles équivalant à trois fois la taille de la France ont été vendues dans le Monde, des terres perdues pour l'approvisionnement des populations locales. Le film traite de cette question au travers de cas particuliers dans trois pays, chacun dans sa zone continentale : l'Inde, le Sénégal, la France.

En Inde et au Sénégal, l'agriculture vivrière est menacée par la recherche de bénéfices financiers qui échappent aux populations vivant du travail de la terre et quelquefois aussi aux états qui seraient censés redistribuer ces profits s'ils en gardaient la maîtrise. Le film laisse la parole aux Adivasis (tribaux) en Inde et aux éleveurs Peuls au Sénégal, qui font part de leurs difficultés grandissantes à assurer leur subsistance.

En France, premier pays agricole européen, les « grands projets d'excellence » accapareurs de terre provoquent des manifestations de rejet. Qualifiés aussi « d'inutiles », ils sont bien souvent établis au détriment d'agriculteurs et de consommateurs de plus en plus soucieux de qualité et de proximité du lieu de production. Trois de ces « grands projets » sont présentés dans le film et font se poser la question d'un prix à payer, financier, social et écologique, disproportionné par rapport aux services attendus.

En fond de tableau : une spéculation financière sur le foncier et les matières premières avec pour conséquence la réapparition, en Inde et en Afrique, de crises alimentaires à répétition dont les effets cumulés pourraient devenir planétaires.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/37989
Source : http://www.cinemas-utopia.org/saintouen/index...