Réagir (0)EnvoyeriCalPartager

mercredi 11 février 2015 à 13h

Rassemblement de soutien à Régis, militant syndical - SNCF

Notre camarade Régis RAGON, convoqué devant le Conseil de Discipline est menacé d'un Dernier

Avertissement + 10 jours de mise à pied !!!

Pourquoi: Avoir exercé son mandat de représentant du personnel et son mandat syndical !!!

Il est accusé d'avoir harcelé des représentants de la Direction !!!

Une Demande d'Explication Ecrite (701) lui a été remise, des reproches infondés sont affirmés sur la base d'une enquête réalisée à charge par la commission de l'éthique...qui n'a d'éthique que le nom. De plus, tous les entretiens ont été réalisées sous couvert d'anonymat sans que le moindre élément de preuve ne soit apporté par la Direction !!!

Qui pourrait accepter que l'on sanctionne un agent sans qu'il n'ait la possibilité de se défendre?

Lors de l'entretien préalable à la sanction, même chose, la Directrice de l'Etablissement ne connaît pas les faits reprochés et ne peut donc apporter aucune précision !!!

Quelle crédibilité peut-on accorder à cette direction régionale qui pratique et se rend complice de discrimination et de harcèlement envers des agents.

La Direction de l'entreprise choisie d'intimider les militants qui se battent au quotidien pour la défense des cheminots, en espérant les faire taire...!!!La Direction de l'ELT a été condamnée à 5 reprises en 2014 pour discrimination syndicale et harcèlement... mais rien ne les arrête !!!

Il y a 3 ans, les pratiques de ces mêmes dirigeants nous ont conduit à faire condamner l'entreprise qui avait illégalement licencié une cheminote en CDD ! Nous avons obtenu sa réintégration et la requalification de son contrat en CDI.

S'attaquer à un représentant syndical, c'est s'attaquer aux droits de tou(te)s les chemino(te)s. S'attaquer et vouloir sanctionner un militant tel que Régis RAGON est un message envoyé aux autres militants, toutes OS confondues...

TAISEZ-VOUS, ou nous vous ferons taire !!!

On pourrait en rire si ce n'était pas aussi grave !!! Aujourd'hui, la Direction utilise les mêmes méthodes que les patrons voyous qui nient l'exercice du droit syndical, nient le droit des salariés à êtres défendus.

Il est hors de question de laisser faire une Direction revancharde qui se permet de sanctionner sur la base de fausses accusations proférées sous couvert de l'anonymat. Halte à l'injustice !!!


Rassemblement

SNCF : stop à la répression, oui au dialogue social

Depuis plusieurs mois la Direction de la SNCF s'emploie à multiplier les sanctions disciplinaires. Ainsi, sous des prétextes fallacieux, de nombreux cheminots qui résistent à leur politique, se retrouvent avec des demandes d'explication, des convocations devant le conseil de discipline…
Les militants de la CGT sont les premières cibles de cette politique de répression.

La répression, à la SNCF, a atteint un niveau qui n'a rien à envier aux méthodes du MEDEF qui rêve de revenir, avec l'aide du gouvernement, sur l'ensemble des droits du monde du travail.

Les mêmes qui aujourd'hui jouent les chevaliers blancs sont ceux qui bafouent tous les textes : du code du travail au RH 0077, en passant par le dictionnaire des filières, plus rien ne les arrête !

Dernier exemple en date au Fret : un dirigeant d'Unité n'a rien trouvé de mieux que d'exiger des ADC qu'ils se transforment en hors la loi en les sommant d'accepter des prises de service / fins de service délocalisées, des coupures sur les locomotives, en utilisant leur véhicule personnel pour se rendre sur les lieux de prises de service !

Devant le refus des cheminots, la direction n'a pas hésité à utiliser les menaces et le chantage à la fermeture du dépôt. Pire, ce « dirigeant » s'est vanté qu'il allait s'occuper d'autres résidences.

En prenant appui sur la mobilisation des cheminots, face à ce comportement inadmissible, la CGT, lors de la séance plénière du CE Fret, a contraint le Directeur à faire appliquer la réglementation.

La CGT regarde à avoir une démarche au pénal envers tous les dirigeants qui poussent les cheminots à enfreindre les textes réglementaires.

Cette situation est inadmissible !

A contrario, les agents qui respectent la réglementation ont droit, eux, au tout répressif. C'est le cas de notre collègue de Paris Est, Régis Ragon, qui en faisant son devoir de militant se fait traîner par la Direction devant le conseil de discipline. Elle propose 10 jours de mise à pied ferme et dernier avertissement !

Rien que ça !!

La liberté de penser et d'expression n'a plus le droit de cité dans notre entreprise. Ça suffit, exigeons l'arrêt des sanctions et le retour du dialogue social.

En ce sens, nous appelons les cheminots à venir manifester le 11 février 2015 à 13h00 devant la direction régionale de Paris Est !

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/37832
Source : http://cgtparis.fr/SNCF-stop-a-la-repression-...