thème :
vendredi 5 octobre 2007 à 14h
Tolbiac toujours présente !
https://paris.demosphere.net/rv/3770
Le
comité de mobilisation de Tolbiac appelle les étudiants de Paris 1 et
ceux d'IDF à venir se rencontrer, à discuter, et à préparer.
RÉUNION D'INFORMATION PUBLIQUE ET DE DÉBAT
vendredi 5 octobre en fin d'après midi à la Faculté de Tolbiac
A partir de 14 heures Amphi J
afin de mieux comprendre les mesures adoptées ou décrétées cet été concernant l'Université et plus généralement la politique du gouvernement
Fillon / Sarkozy / Hortefeux
Source : http://mobilisation-tolbiac.2007.over-blog.fr...
Source : http://paris.indymedia.org/breve.php3?id_brev...
La rentrée des classes : les mauvais élèves au poteau ?
Rentrée des Étudiants
Rentrée des Profs
Rentrée des Cheminots
Rentrée des Travailleurs
Rentrée des luttes
RENTRÉE DES MILITANTS
Qu'on se le dise : septembre s'annonce dur ! Octobre aussi d'ailleurs. Car tous deux succèdent à un été ravageur. Ce ne sont pas les personnes agées qui ont pris cette fois, mais les acquis sociaux et les valeurs qui sont les notres ! De la restriction du droit de grève aux offrandes fiscales aux plus riches, les mesures qui se sont abattues sur nous sont et s'annoncent désastreuses au point de vue social. Petit tour de piste rapide...
La loi dite sur "l'autonomie (ou "liberté") des Universités" : la fin annoncée de l'université libre et démocratique
Celle qui nous concerne directement. Le texte de loi, disponible ici, prévoit dans l'ensemble de favoriser l'autonomie politique et budgétaire de l'université, mais aussi de préparer le terrain à la privatisation programmée de l'enseignement supérieur sur le modèle américain.
Le Conseil d'Administration comprend moins de membres (20 à 30 membres), les parts des étudiants, des professeurs, et des personnels BIATOS diminuent. Celles des personnes morales et physiques extérieures (hommes et entreprises) prennent plus d'importance.
Le président de l'université devient quant à lui un super-PDG, ayant un droit de véto sur la plupart des décisions prises au sein de l'établissement, des atributions budgétaires aux UFR aux recrutements de professeurs.
Aussi, l'entreprise peut injecter des capitaux dans l'université sous forme de "mécénat". Ce mécénat constitue plutôt un pretexte car l'attribution de capitaux nécessitera tôt ou tard des comptes à rendre à ces grandes entreprises qui sont, ne nous voilons pas la face, les investisseurs de demain, et les propriétaires de nos universités d'après demain...
Quant à ce qu'il est convenu d'appeler la "victoire" de l'UNEF de juillet dernier, elle n'est malheureusement que poudre aux yeux. En effet, l'augmentation des droits d'inscrpition n'a pas été inscrite sur le papier, mais elle se fait déjà ressentir dans la plupart des facs, et devrait faire, avec la selection en master et selon les dire de Patrick Devedjian (PDG de l'UMP), l'objet d'un autre texte.
La loi dite sur "le service minimum" : éloigner le spectre de mai 68
Loi des plus révoltantes de ces dernières années, la loi sur le service minimum dans les transports terrestres constitue la restriction pure et simple du droit de grève. Réclamée depuis longtemps par l'aile droite de l'UMP, cette loi instaure la réduction, dans la pratique, du droit de faire grève.
Les principales dipositions de cette loi sont : le préavis individuel de 48h et un vote à bulletin secret après une semaine de grève.
Le principal danger réside bien entendu dans le prévis de 48h, qui laisse à l'employeur tout le temps de se réorganiser pour parer à la grève, la rendant inutile ou presque. Quel intérêt pour le travailleur de se mettre en grève s'il sait que son absence ne posera pas de véritable problème ? C'est là un moyen de mettre fin au droit de grève dans sa pratique.
Le vote à bulletin secret porte quant à lui atteinte directement au caractère individuel du droit de grève.
Le gouvernement actuel envisage ouvertement d'étendre cette restriction à l'éducation nationale, puis à la Poste ou aux transports aériens... Cette loi illustre l'état défenseur des patrons du CAC40 que constitue le gouvernement Sarkozy, car la grève reste la principale arme du salariat face au patronat, et subsiste la principal crainte du pouvoir capitaliste...
Les expulsions de sans papiers : les raffles s'intensifient encore
Le plan de lutte gouvernemental contre les personnes vivant en France sans papiers a une nouvelle fois pris de l'ampleur cet été. Profitant de la fermeture des écoles, le ministère de l'intérieur, en coordination avec le ministère de la honte, a intensifié la traque des "irréguliers". La couverture médiatique dérisoire cache une véritable chasse à l'homme inhumaine, qui s'annonce de plus en plus féroce puisque Brice Hortefeux a déploré tout récemment ne pas avoir atteint les quotas fixés...
Le Paquet Fiscal : pour que les riches s'engraissent tandis que la moitié du peuple se bat pour bouffer et se soigner
La loi sur le paquet fiscal appelé "loi en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat" (ô grand démagogue !) instaure un bouclier fiscal plafonant les impôts à 50 % des revenus, un crédit d'impôt sur les emprunts immobiliers, ainsi qu'un abattement de 30% (au lieu de 20%) sur la résidence principale au titre de l'ISF, tandis que les revenus boursiers ne sont toujours pas imposables...
Cette loi, dont le coût s'élève à 45 milliards d'?uros, est bien évidemment à mettre en relation avec la réduction de poste dans l'éducation nationale ou la réduction des remboursements de la sécurité sociale, système en danger.
Une injustice sociale criante, et entretenue
Le paquet fiscal, véritable don à la bourgeoisie française, ainsi que le projet de défiscalisation des heures supplémentaires intervient donc en même temps que des restrictions au niveau de la sécurité sociale et du non-remplacement d'un prof sur deux partant à la retraite !
Ce qui était qualifié il y a quelques mois de "procès d'intention" doit aujourd'hui prendre la forme d'une dénonciation massive et interprofessionnelle. Conscients qu'un mouvement étudiant dès la rentrée favoriserait cette riposte sociale dont nous avons tant besoin, les militants de Tolbiac appellent tous les étudiants à prendre contact avec les mobilisés de leurs facultés respectives, pour construire ce qui doit être la réponse à ce gouvernement anti-social et dangereux !
Source : http://mobilisation-tolbiac.2007.over-blog.fr...