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samedi 29 septembre 2007 à 10h

Relançons la lutte contre le procès mascarade mené par les Autorités françaises au mois d'avril contre les trois militants du (nouveau) PCI


Relançons la lutte contre le procès mascarade mené par les Autorités françaises au mois d'avril contre les trois militants du (nouveau)Parti Communiste Italien : Angelo D'Arcangeli (étudiant de l'université de Paris 8), Giuseppe Maj et Giuseppe Czeppel !

Le verdict émis par le juge Anne-Marie Beaugion sera bientôt disponible sur notre site internet (cap-npci.awardspace.com) !
Nous vous invitons tous à le lire et à largement le diffuser : c'est un exemple flagrant de persécution frauduleuse !

Le 21 et 22 novembre allons tous à la X chambre de la Cours d'appel de Paris pour soutenir les trois militants du (nouveau)PCI !

Mettons en place un rapport de force pour lutter contre le Maccarthysme moderne !


Le 6 avril 2007 le juge Anne-Marie Beaugion (chambre 16/2 du tribunal de Paris) a condamné les trois militants du (nouveau)PCI à des peines démesurées par rapport au chef d'accusation : « Association de malfaiteurs pour la fabrication et l'utilisation de faux papiers ». Giuseppe Maj et Giuseppe Czeppel ont été condamné à cinq ans (trois fermes et deux avec sursis) ainsi qu'une interdiction à vie d'être présent sur le territoire français une fois la peine purgée ; le juge a par ailleurs émis un mandat d'arrêt immédiat contre eux. Angelo D'Arcangeli (étudiant de Paris 8) a été condamné à deux ans (un ferme et un de sursis).
Le verdict émis par le juge Anne-Marie Beaugion sera bientôt disponible sur notre site internet (cap-npci.awardspace.com). Nous vous invitons tous à le lire et à largement le diffuser : c'est un exemple flagrant de persécution frauduleuse.
Cette condamnation est clairement répressive. Elle démontre la complicité entre les Autorités Françaises et Italiennes pour la persécution du (nouveau)PCI : depuis les années 1980, il y a eu en Italie sept enquêtes pour « association subversive » contre le parti. Chacune s'est achevé par un non lieu, après de nombreuses perquisitions, saisies du matériel, arrestations préventives et des campagnes de presses dénigrantes. Le vrai objectif de ces enquêtes est de gêner l'activité du parti.
La condamnation émise le 6 avril 2007 par le juge Anne-Marie Beaugion fait partie de cette persécution frauduleuse.
Pourquoi ? C'est simple :

- le juge a condamné Giuseppe Maj et Giuseppe Czeppel à la peine maximale pour le chef d'accusation « Association de malfaiteurs pour la fabrication et l'utilisation de faux papiers ». Le juge n'a pas pris en compte le nombre réduit de faux papier trouvé chez eux, ainsi que leur casier judiciaire vierge.

- le juge a condamné à deux ans de prison Angelo D'Arcangeli (étudiant de Paris 8), qui avait aucune implication dans la fabrication et l'utilisation des faux papiers ! Sa condamnation est un mystère. Nous appelons toutes les personnes qui liront le verdict sur notre site, à nous aider à résoudre ce mystère.

Ainsi le verdict émis par le juge Anne-Marie Beaugion fait des omissions gravissimes :

- elle a omis le fait que l'enquête française a débuté parce que les parquets de Naples et de Bologne (juge Castaldi et juge Giovagnoli) ont émis une commission rogatoire internationale.

- elle a omis le fait que le 3 mars 2004 à Rome, le « Groupe franco-italien sur les menaces graves » a été crée pour mieux coordonner la répression contre le (nouveau)PCI. Ce groupe comprend le juge Bruguière, des membres du gouvernement français, le juge Giovagnoli du parquet de Bologne, les sept juges qui ont mené les sept enquêtes contre le (nouveau)PCI et des membres du gouvernement italien. Ce groupe se fonde sur la violation de la division des pouvoirs et sur l'interférence de l'exécutif sur le judiciaire. Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire sur notre site, la question écrite au Parlement Italien par le sénateur Russo Spena (du PRC).

- elle a omis que sept enquêtes ont été menées en Italie pour « association subversive » contre le parti. Chacune s'est achevé par un non lieu, après de nombreuses perquisitions, saisies du matériel, arrestations préventives et des campagnes de presses dénigrantes. Sur notre site vous trouverai des informations sur ces sept enquêtes, ainsi que la question écrite faite au Parlement italien à propos de cette persécution frauduleuse par le député Francesco Caruso (du PRC).

- elle a omis que G. Maj et G. Czeppel ont déclaré au début et tout au long de l'enquête française, l'état de nécessité concernant l'utilisation des faux papiers, du fait de la persécution dans leur pays d'origine.
Pour résumer : le verdict émis par le juge Anne-Marie Beaugion condamne les trois militants du (nouveau)PCI à des peines démesurées. Elle ne fait que mystifier la réalité. A cela s'ajoute un élément « étonnant » : le verdict a été rédigé en 10 minutes seulement !
Tout cela démontre que ce procès n'est pas équitable !

Le 21 et 22 novembre se déroule l'audience d'appel à la X chambre de la Cours d'Appel de Paris.
Mettons en place un rapport de force pour obliger les Autorités françaises à respecter leurs lois ! Défendons les droits politiques ! Luttons contre le Maccarthysme moderne ! Créons un front uni contre la répression, rassemblant les communistes, les anarchistes, les autonomes, les anti-impérialistes et les progressistes !


La prochaine initiative : samedi 29 septembre le Comité d'Aide aux Prisonniers du (nouveau)PCI-Paris participera à la fête des associations de Saint Denis avec un stand d'information (de 10h à 18h - stand numéro 26 - métro Basilique St.Denis). Nous vous invitons à participer à cette fête populaire. A samedi !

Comité d'Aide aux Prisonniers du (nouveau)PCI-Paris
e-mail : cap-exnpci-parexis@voilaex.fr
site : cap-npci.awardspace.com



Source : http://cap-npci.awardspace.com/article.php3?i...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/3760