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jeudi 29 janvier 2015 à 12h

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Manifestation nationale des Cheminots à Paris

Le 29 janvier 2015, les Fédérations CGT et SUD-Rail appellent les cheminotes et les cheminots à investir massivement les rues parisiennes. Ensemble, exigeons des négociations sur la réforme de la SNCF, réaffirmons notre opposition au budget 2015 qui prévoit de nouvelles suppressions d'emplois et le gel des salaires.


Rien n'est joué. Le 29 janvier 2015, restons déterminés

En juin 2014, les cheminots se sont mobilisés avec la CGT pour une autre réforme ferroviaire que celle qui a été finalement adoptée le 04 août dernier.

Par la loi, le Gouvernement avait l'occasion de placer le service public au cœur des enjeux de société. Il pouvait maintenir l'unicité sociale et une production intégrée, tout en respectant les règles européennes. La CGT l'a prouvé par son projet alternatif : la « Voie du Service Public SNCF ». Il pouvait décider d'opérer le désendettement du système ferroviaire. Il ne l'a pas fait.

De fait, les premières conséquences de cette réforme non financée ne se sont pas faites attendre. Usagers et cheminots en font déjà les frais.

Après un budget 2014 qui comprenait 2 500 suppressions d'emplois, 2015 confirme cette trajectoire inacceptable, puisque environ 2000 emplois sont susceptibles de disparaître cette année. Le recours accru à la sous-traitance, notamment à l'Équipement, est clairement affiché.

Ces choix stratégiques engendreront une dégradation sans précédent des conditions de vie et de travail des cheminots et impacteront l'organisation de la production. Ils auront également des conséquences sur nombre de métiers et menacent l'avenir même de certains, en instaurant la polyvalence de plusieurs d'entre eux pour gagner en productivité.

Salaires, déroulement de carrière, pensions : des annonces inacceptables !

Lors du dernier Conseil d'Administration, le Président de la SNCF a également annoncé le gel des salaires et l'abaissement des contingents de notations en qualifications et en niveaux pour 2015 !

Pour faire passer la pillule et appâter les cheminots, il propose à nouveau de mettre en place l'intéressement dans les 3 établissements publics.

Derriére l'intéressement se cache l'ambition de faire accepter une rémunération individuelle et aléatoire basée sur la productivité de l'emploi et des salaires et du déroulement de carriére. Notre régime spécial de santé et de retraite serait aussi attaqué puisque l'intéressement ne participe pas à son financement.

Les dividendes versés à l'État (450 millions d'euros en trois ans), le crédit d'impôt compétitivité emploi (160 millions d'euros en 2014), le cumul des primes individuelles telles que la GIR et la Prime (100 millions d'euros) sont la preuve que l'argent existe et qu'il serait possible et surtout préférable de procéder à une augmentation générale des salaires pour tous les cheminots.

Les usagers aussi vont payer cette réforme du ferroviaire

L'augmentation des tarifs de 2,6% décidée pour 2015 en est un exemple significatif.

L'absence de sources nouvelles de financement, outre les conséquences directes sur les cheminots, impacte d'ores et déjà la qualité du service public rendu aux usagers. Cela se traduit par des fermetures de guichets, de lignes (voire la menace de privatisation de certaines d'entre elles) et de gares (ou la déshumanisation de celles-ci), la suppression des

ASCT sur certaines circulations, le remplacement de trains par des autocars et une profonde remise en cause des fondamentaux en ce qui concerne la sécurité ferroviaire.

Ce ne serait que le début d'une grande braderie du service public SNCF, sauf si, ensemble, nous créons les conditions de fortes mobilisations.

L'indispensable débat, l'indispensable mobilisation !

La manifestation nationale du 29 janvier 2015 à Paris est une nouvelle étape de mobilisation pour l'emploi, les salaires et pensions, les déroulements de carrière, les conditions de vie et de travail pour exiger des négociations sur l'organisation de la production et de la structuration de l'entreprise.

La CGT invite les cheminots à prendre connaissance de nos propositions, à en débattre et à les enrichir dès maintenant.

Pour répondre à la question : comment produire un train et faire des travaux en toute sécurité, la CGT appelle les cheminots à manifester massivement le 29 janvier 2015 et exiger de la Direction SNCF l'ouverture de négociations sur l'ensemble des thèmes. La Fédération a invité les associations d'usagers à se joindre à cette manifestation.

Tous à paris le 29 janvier !

RDV à 12H - Place Iéna

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/37041
Source : http://cgtparis.fr/Manifestation-des-cheminot...


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Manifestation nationale des Cheminots à Paris

SUD Rail

Cette grève et manifestation est en lien avec les premières conséquences de la réforme portant sur le système ferroviaire et le budget 2015 qui touchent les cheminot-es dans leurs conditions de vie et de travail, de par les suppressions d'emplois, le gel des salaires etune organisation du travail ne répondant qu'aux objectifs des restructurations et non à organiser efficacement le service public.

Les cheminot-es majoritairement mobilisés en juin ont refusé la séparation dans des EPICS distincts des cheminot-es de l'INFRA de ceux de l'Exploitation et proposé une autre réforme financée qui tient compte des besoins des usagers et des conditions sociales et de travail des cheminote-s.

Avec l'aide du gouvernement vous avez comme en 1997 fait le choix de mettre enplace une réforme non financée et ainsi fragiliser encore davantage l'offre de transportferroviaire voyageurs et marchandises.

Les premiers pas de la réforme et les orientations prises dans le budget 2015 montrent que vous entendez financer les pertes sur le dos des cheminot-es. Sur l'emploi et les salaires mais également au travers de la nouvelle convention collective nationale (CCN), rendue obligatoire par la loi créant trois nouveaux EPICS au 1er janvier 2015, au lieu d'une entreprise unique.

Sur cette future CCN, il suffit de regarder le niveau des conventions des salariés des filiales SNCF, pour imaginer que sans un rapport de force conséquent vous n'allez pasvous priver d'abaisser le volet de règlementation du travail des cheminot-es.

La délégation Sud-Rail demande :

  • Révision à la hausse du budget 2015 (Emplois au statut, Salaires, et abandon des orientations budgétaires « Excellence 2020 » en faveur d'un service public prenant en compte la sûreté, la sécurité des voyageurs et des agents pour une ré humanisation des gares et des trains, par l'arrêt de l'ensemble des projets remettant en question le nombre et les plages horaires d'ouverture des gares et guichets ainsi que de l'équipement des trains agent seul.
  • Maintien de l'unicité de l'entreprise et du caractère indivisible du système ferroviaire basé sur la sécurité et la qualité de service.Maintien des lignes métiers, de la mobilité géographique et fonctionnelle et de la transversalité des qualifications.
  • Maintien de la propriété du matériel TER de sa maintenance et des gares à la SNCF. Maintien de l'ensemble des relations Voyageurs actuelles par rail et garanties d'aucun transfert vers la route.
  • Changement de la politique menée à Fret SNCF, retour à une politique de proximité et de développement.
  • Plan de Régénération du réseau dont nous connaissons l'extrême vieillissement.

Source : message reçu le 25 janvier 18h


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Manifestation nationale des Cheminots à Paris

Exigeons des négociations !

CGT

La Fédération CGT organise, le 29 janvier 2015, une grande manifestation nationale des Cheminots à Paris (RDV à 13h00 [ 12h ? ] place d'Iéna). Elle invite les usagers et leurs associations à se joindre à cette initiative pour reconquérir un Service Public SNCF de qualité.

Après le conflit social des cheminots en juin 2014, la Direction SNCF se répandait dans les médias par un spot intitulé « Y en a marre ».

Le Premier Ministre et le Président de la SNCF qualifiaient cette grève «d'irresponsable» et «d'incompréhensible».

La vérité éclate au grand jour en ce début d'année 2015 !

En juin 2014, les cheminots avec la CGT ont exprimé leur colère sur le contenu de la réforme du système ferroviaire à partir de trois éléments essentiels :

  • Le refus du gouvernement de traiter la dette historique issue de la construction des LGV à la fin des années 80 sur commande de l'Etat ;
  • Le désengagement de l'Etat sur l'indispensable financement du renouvellement et de la maintenance des infrastructures ferroviaires ;
  • L'éclatement de la SNCF en trois entités qui rend plus complexe l'organisation du système ferroviaire dans le seul but de préparer la libéralisation du rail français.

Cette réforme, dictée par le Président de la SNCF au Secrétaire d'Etat aux Transports, a été présentée aux usagers comme une solution à tous les maux qu'ils subissent au quotidien. Les cheminots en lutte contre ce texte de loi ont fait l'objet des critiques les plus violentes, les présentant comme des nantis qui ne cherchaient qu'à défendre leurs privilèges.

Aujourd'hui, les usagers du rail et plus largement l'ensemble des citoyens peuvent mesurer à quel point l'analyse de la CGT et des cheminots en grève était la bonne.

A peine cette réforme se met-elle en place que ses effets les plus néfastes, dénoncés par les cheminots en juin dernier, se font ressentir.

L'annonce pendant les fêtes de fin d'année d'une hausse des tarifs SNCF de 2,6% est une des conséquences directes de cette réforme non financée, mais elle n'est pas la seule.

Partout en France, la SNCF :

  • Multiplie les fermetures de guichets et de gares ou en réduit les heures d'ouverture ;
  • Supprime le personnel d'accompagnement à bord des trains de voyageurs;
  • Ferme des lignes ferroviaires irrigant les zones rurales ;
  • Menace de suppression les trains « Corail » de nuit ;
  • Etudie la diminution des circulations des trains « Intercités » de jour…

Comme elle l'a fait pour le Fret, en réduisant de moitié le tonnage de marchandises transportées par rail, la Direction SNCF s'engage dans une politique de déclin en se concentrant uniquement sur les trafics et les lignes ferroviaires qualifiés de rentables.

Le budget 2015 du Groupe Public SNCF prévoit plus de 1500 suppressions d'emplois. Ce sera donc moins de services aux usagers, une qualité de transport en baisse et un impact négatif sur le niveau de sécurité.

Alors que le Président de la République annonce en grande pompe la « Conférence Climat 2015 » en décembre à Paris, son Ministre de l'Economie veut inscrire dans la loi le remplacement des trains classiques nationaux par des bus et la Direction de la SNCF détruit le Fret ferroviaire et propose aux régions de renvoyer vers la route certains TER.

Alors en ce début d'année, c'est au tour des cheminots et des usagers du rail de dire à ceux qui nous gouvernent comme à ceux qui dirigent la SNCF : « Y en a marre ! ».

http://a54.idata.over-blog.com/0/32/46/53/dessins/manifparis29janv2015.jpg

Source : http://blog.cgt-psl.fr/exigeons-des-negociati...
Source : http://www.communcommune.com/article-cheminot...
Source : http://www.le-blog-de-roger-colombier.com/201...


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Pour un service public ferroviaire de qualité

Convergence Nationale Rail

Non au dépeçage du Rail Public : soutien à la mobilisation des cheminots du 29 janvier

Bien avant les débats parlementaires de juin et juillet derniers, Convergence Nationale Rail avait dit son opposition à la nouvelle loi du 4 août 2014 portant réforme du système ferroviaire. Elle avait dénoncé cette fausse réunification du chemin de fer français :

diviser par trois au lieu de deux n'a jamais renforcé l'unité ; elle avait aussi souligné le défaut principal de cette pseudo réforme, celui de ne rien régler sur le plan financier et de ne rien faire d'autre que de préparer l'arrivée de la concurrence privée, concurrence dont on a pu mesurer, ô combien, les effets néfastes en matière de fret ferroviaire.

C'est pourquoi, considérant que l'intérêt des usagers passe par un Service Public unifié et intégré, assuré par des travailleurs du chemin
de fer à statut, elle avait apporté, en juin dernier, son plein soutien à l'action de plusieurs organisations syndicales de cheminots qui dénonçaient justement les possibles effets négatifs du projet de loi.

En peu de temps (mais l'on avait bien préparé ce terrain à la SNCF !) on a pu constater que la réalité dépasse tristement les prévisions les
plus pessimistes. Là où l'on n'avait déjà pas prévu de financements, il est arrivé pis encore : on - le gouvernement - s'est volontairement privé des ressources de l'écotaxe. Comme il faut bien que la SNCF, devenue entreprise multinationale à visées capitalistes versant des dividendes à l'État, trouve ses sources de bénéfices, elle s'en va chercher l'argent auprès de ceux qui en ont le moins et elle s'attaque une fois de plus aux Biens de la Nation : elle taxe encore les usagers en augmentant indûment ses tarifs, elle supprime des guichets, des gares, des lignes, les remplace - ou non - par les autocars chers au ministre de l'économie... avec pour seul objectif : la rentabilité qu'elle veut obtenir en supprimant de nouveau un nombre considérable d'emplois de cheminots.

En agissant de la sorte, elle saborde, avec la complicité du gouvernement, le Service Public ferroviaire. Les cheminots luttent et
manifestent en ce 29 janvier 2015 pour défendre leurs emplois, mais aussi la décence de leurs salaires et celle de leurs conditions de
travail.

Considérant qu'ils défendent ainsi les conditions d'exercice de leurs missions de Service Public sans lesquelles la sécurité et la sûreté des usagers ne peuvent être assurées, Convergence Nationale sera aussi dans les rues de Paris le 29 janvier prochain pour exiger que la SNCF fasse d'autres choix que celui de la dégradation des conditions de
travail pour les cheminots et celui de la dégradation des conditions de transports des usagers et des marchandises sur le territoire national.

Le Bureau de la CNR
e - 76800 SAINT ÉTIENNE DU ROUVRAY
Blog : www.convergence-nationale-rail.fr

Source : http://www.convergence-sp.org/spip.php?articl...


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Cheminots et salariés de l'energie, mercredi à Paris.

cheminots-manif

Grève des routiers, manifestations lundi contre le projet de loi Macron, mercredi c'est au tour des cheminots, des électriciens et des gaziers de s'inviter à Paris pour la défense des services publics.

On se souvient de la grève et des actions des cheminots l'été dernier contre le projet de réforme ferroviaire. Les médias à l'époque avaient feint d'ignorer leurs motivations. Avec la désormais classique tentative d'opposer les usagers et les salariés de la SNCF, ces mêmes médias s'étaient efforcés de justifier la réforme afin de rendre difficilement compréhensibles les motifs des grévistes.

Les cheminots avaient raison

La CGT avait relevé que contrairement aux allégations du gouvernement et du président de la SNCF, la réforme n'avait pas pour but de réunifier l'entreprise publique, mais bien de la diviser en trois entités afin de préparer la privatisation de ses segments les plus rentables. Le syndicat soulignait également que cette réforme n'était pas financée, que la question de l'endettement de l'entreprise n'était pas traitée et qu'il y avait fort à craindre que les salariés et les usagers allaient en faire les frais.
Nous y sommes. En guise de cadeau de Noël les usagers de la SNCF ont eu la mauvaise surprise d'apprendre que les tarifs allaient augmenter de 2,6 % au 1er janvier. Lors du dernier conseil d'administration, le président de la SNCF a annoncé le gel des salaires pour 2015. Suppression de lignes, fermetures de guichets et de gares, le projet de loi Macron prévoit de remplacer des trains par des services de cars privés. En conséquence 2 000 emplois sont menacés d'être supprimés, après une année 2014 qui a vu la suppression de 2500 postes.
Les cheminots avaient bien raison de contester la réforme ferroviaire et de proposer des alternatives dans leur projet « La voie du service public SNCF » qui permettrait de dégager des ressources nouvelles afin de moderniser le réseau, de renforcer la sécurité des trafics et d'améliorer le service rendu aux usagers.

Les salariés du secteur énergétique aussi

C'est le même scénario qui se dessine pour les salariés du secteur énergétique inquiets des objectifs et du contenu du projet de loi sur la transition énergétique, qui sera débattue au Sénat début février.
Un projet qui se propose de déréglementer toujours plus le secteur de l'énergie, indifférent aux conséquences prévisibles pour les usagers : hausse des tarifs, pour les particuliers comme pour les entreprises, au moment où le pays a besoin d'une relance industrielle respectueuse de l'environnement.

C'est la raison pour laquelle les salariés de la métallurgie, notamment ceux d'Alstom, se joindront aux électriciens et aux gaziers pour réclamer une véritable politique de transition énergétique.
La journée du 29 janvier est révélatrice de ce que les salariés en France, loin de se plier au diktat des politiques d'austérité et de l'abaissement des services publics, ont l'intention de faire prévaloir des solutions novatrices, qui répondent aux intérêts communs des salariés et des usagers des services publics.
Rendez-vous est pris mercredi 29 janvier Place Iéna à Paris, à 12h.

Source : http://blog.cgt-psl.fr/cheminots-et-salaries-...