mercredi 10 décembre 2014 à 20h
Débat avec Najib Akesbi « Le procès RuralStruc »
https://paris.demosphere.net/rv/36744
Une équipe marocaine de chercheurs a porté plainte contre le bureau de la Banque mondiale à Rabat pour « faux, usage de faux et usurpation de biens »
http://www.panorapost.com/ruralstru...
Débat avec un de ces chercheurs, Najib Akesbi
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/36744
Source : https://france.attac.org/agenda/article/cadtm...
RuralStruc, les chercheurs marocains en procès contre la Banque mondiale veulent faire appel
Du nouveau dans le procès RuralStruc opposant des chercheurs marocains à la Banque mondiale. Le jugement a été rendu, mais jusqu'à présent rien d'officiel, comme tient à le souligner Najib Akesbi, l'un des plaignants. « Il y a eu un jugement en première instance mais notre avocat n'a pas encore été saisi officiellement », confie le professeur universitaire à PanoraPost.
A travers ce jugement et toujours selon notre source, la Banque mondiale a cherché à contourner le problème et à évoquer encore et toujours son immunité diplomatique. L'institution internationale avait en effet, avant même le démarrage du procès, brandi la carte de son immunité, arguant qu'elle n'est pas justiciable.
L'affaire remonte à un peu plus de deux ans, lorsque la Banque mondiale avait publié les résultats d'une étude sur le revenu des agriculteurs à laquelle avaient participé les experts marocains. Puis ces derniers avaient découvert avec une certaine stupéfaction que les résultats avaient été « falsifiés ». Après une vaine tentative en vue obtenir la suppression de leurs noms de l'étude, l'équipe marocaine de chercheurs avait décidé de porter plainte contre le bureau de la Banque mondiale à Rabat pour « faux, usage de faux et usurpation de biens ».
L'objectif de cette plainte était de lancer le débat sur le contenu des rapports de ces grandes institutions internationales et sur leur fiabilité, ces études servant le plus souvent à établir des politiques publiques. Après plusieurs reports d'audiences au tribunal, la Banque mondiale a finalement comparu devant la justice marocaine, bien que ses responsables aient toujours fait valoir leur immunité diplomatique.
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