thème : international
Réagir (0)EnvoyeriCalPartager

mercredi 10 décembre 2014 à 20h

Rencontre « L'Amérique de John Locke »

Nous avons le plaisir de vous inviter à une rencontre autour du livre de Matthieu Renault, L'Amérique de John Locke. L'expansion coloniale de la philosophie européenne,

en présence de l'auteur et de Nadia Yala Kisukidi.

  • Matthieu Renault est docteur en philosophie politique (Université Paris Diderot, Università degli Studi di Bologna), chercheur postdoctoral à l'Université Paris 13. Il est notamment l'auteur de Frantz Fanon. De l'anticolonialisme à la critique postcoloniale (Éditions Amsterdam, 2011).
  • Nadia Yala Kisukidi est agrégée et docteur en philosophie. Assistante en éthique à l'Université de Genève et directrice de programme au Collège international de philosophie, elle mène un travail de postdoctorat sur les liens entre mission et colonisation et leurs répercussions sur les "politiques de l'universel".

Éditions Amsterdam

www.editionsamsterdam.fr

BP n° 80130, 75523 Paris Cedex 11 - /// - Tel: 09 77 19 56 86

Éditions Amsterdam est sur Facebook !

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/36700
Source : liste de diffusion TERRA, reçu le 2 décembre 19h


L'Amérique de John Locke.

L'Expansion Coloniale de La Philosophie Européenne,

de Matthieu Renault

Matthieu Renault, L'Amérique de John Locke. L'Expansion Coloniale de La Philosophie Européenne, Paris, Éditions Amsterdam, 2014.

De nombreux travaux de recherche ont révélé l'incorporation des « savoirs européens » (anthropologie, géographie, histoire, etc.) au sein des projets coloniaux, allant jusqu'à la constitution d'authentiques sciences coloniales, lesquelles ont rendu possible la cartographie des territoires occupés, le gouvernement des populations indigènes, le classement des peuples et le rejet des « races » non-européennes dans l'infériorité, etc. Mais rendre compte de la formation d'une géopolitique (coloniale) de la connaissance exige d'aller au-delà de cette seule perspective critique pour interroger les relations de réciprocité qui ont uni, et unissent encore sous bien des aspects, une certaine configuration géopolitique internationale (post)coloniale d'un côté et, de l'autre, la structure intime et les frontières géo-épistémiques de tout un ensemble de savoirs, y compris lorsque ceux-ci paraissent à première vue tout à fait étrangers au problème colonial. Afin de mener cette tâche à bien, il faut en revenir à la construction même de l'ordre européocentrique global, en tant qu'ordre duel, (géo)politique et épistémique, en deçà du colonialisme des xixe et xxe siècles qui a jusqu'à présent retenu l'essentiel de l'attention. C'est cet effort que nous nous proposons d'engager en nous centrant sur un moment clé de cette fondation, la fin du xviie siècle, et sur celui qui en est, nous espérons parvenir à en convaincre le lecteur, l'un des tout principaux artisans, le philosophe anglais John Locke.

cover

Source : http://www.contretemps.eu/lectures/lire-extra...