vendredi 28 novembre 2014 à 18h30
Rassemblement pour la reconnaissance de l'Etat de Palestine
https://paris.demosphere.net/rv/36457
Le Collectif National appelle à un rassemblement à Paris vendredi 28 novembre à 18h30 Place des Innocents, pour la reconnaissance par la France de l'Etat de Palestine.
Le 28 novembre prochain, l'Assemblée Nationale votera sur la reconnaissance d'un Etat palestinien. 135 pays ont déjà reconnu officiellement l'Etat de Palestine.
Dans le contexte actuel où certains dans les milieux dirigeants israéliens tentent d'amener le conflit sur le terrain religieux, il est urgent d'affirmer avec force qu'il n'y aura de solution que politique et fondée sur le droit.
Les associations soussignées du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI) qui militent depuis plus de 10 ans pour l'existence de deux Etats, un Etat palestinien dans les frontières de 67 avec Jérusalem Est comme capitale à côté de l'Etat israélien, appellent solennellement les députés français à voter en faveur de cette reconnaissance, comme viennent de le faire plusieurs parlements européens.
Certes, cela ne sera qu'un premier pas, mais ce premier pas aura des conséquences non négligeables puisque Israël sera alors reconnu officiellement comme occupant le territoire d'un Etat souverain. Ce vote sera l'affirmation que le respect du droit international par Israël est le seul moyen d'avancer vers une paix juste et durable.
Nous appelons au rassemblement du vendredi 28 novembre à 18h30 Place des Innocents à Paris ainsi qu'à ceux organisés dans différentes villes - à l'appel des organisations du CNPJDPI pour la reconnaissance par la France de l'Etat de Palestine.
Signataires du CNPJDPI :
Agir Contre le Colonialisme Aujourd'hui (ACCA) - AFD International - Alternative Libertaire (AL) - Américains contre la guerre (AAW) - Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) - Association des Tunisiens en France (ATF) - Association France Palestine Solidarité (AFPS) - Association Nationale des Elus Communistes et Républicains (ANECR) - Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l'Action Citoyenne (ATTAC) - Association pour les Jumelages entre les camps de réfugiés Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) - Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) - Association Universitaire pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP) - Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP) - Cedetim / IPAM - Collectif des Musulmans de France (CMF) - Collectif Faty Koumba - Collectif interuniversitaire pour la coopération avec les Universités Palestiniennes (CICUP) - Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP) - Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-Denis) - Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) - Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) - Confédération Générale du Travail (CGT) - Confédération paysanne - Droit-Solidarité - Ensemble - Europe Ecologie les Verts (EELV) - Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR)- Fédération Syndicale Unitaire (FSU) - Forum Palestine Citoyenneté - Gauche Unitaire (GU) - Génération Palestine - La Courneuve-Palestine - le Mouvement de la Paix - les Femmes en noir - Ligue des Droits de l'Homme (LDH) - Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women's International League for Peace and Freedom (WILPF) (LIFPL) - Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples (MRAP) - Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF) - Mouvement Politique d'Emancipation populaire (M'PEP) - Organisation de Femmes Egalité - Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) - Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) Parti Communiste Français (PCF) - Parti de Gauche (PG) - Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM) - Une Autre Voix Juive (UAVJ) - Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) - Union Générale des Etudiants de Palestine (GUPS-France) - Union Juive Française pour la Paix (UJFP) - Union Nationale des Etudiants de France (UNEF) - Union syndicale Solidaires
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/36457
Source : message reçu le 26 novembre 08h
Source : http://www.citoyensdesdeuxrives.eu/index.php?...
Source : http://www.solidaires.org/article49597.html
Source : http://www.france-palestine.org/Rassemblement...
Source : http://cjpp5.over-blog.com/article-collectif-...
Reconnaissance de la Palestine ?
Oui, mais pas sans sanctions efficaces contre Israel !
UJFP
Aujourd'hui l'actualité est marquée notamment par une mobilisation médiatique sur la question de la reconnaissance de la Palestine.
Cette reconnaissance, tous les amis de la Palestine soutiennent son principe.
Elle ne peut que contribuer à un plus grand isolement de l'Etat d'Israël, et la Palestine deviendrait alors non plus un « territoire occupé » mais un Etat occupé.
Mais pousser à la reconnaissance de la Palestine sans créer un rapport de force qui impose des sanctions efficaces contre Israël ne peut que contribuer à préserver le statu quo, à soutenir ou cautionner de fait la continuation du blocus de Gaza, la politique de colonisation de la Cisjordanie, de judaïsation de Jérusalem et d'exclusion des Palestiniens d'Israël, lesquels sont traités comme des sous-citoyens chez eux.
Souvenons-nous.
L'Avis émis en juillet 2004 par la Cour Internationale de Justice contre le Mur et le régime qui lui est associé est resté sans en effet, ce qui a conduit un an plus tard au lancement par plus de 170 associations de la société civile palestinienne de la Campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), à l'image de la campagne qui avait contribué à mettre fin à l'apartheid en Afrique du Sud.
Autre exemple : faute de sanctions contre Israël, la reconnaissance de la Palestine par l'UNESCO n'a pas empêché Israël d'imposer la floraison de « parcs nationaux » israéliens en territoire occupé, le contrôle de hauts lieux patrimoniaux palestiniens comme par exemple à Hébron, et les provocations actuelles sur l'Esplanade des Mosquées.
Sans sanctions, la reconnaissance purement de principe de la Palestine peut aboutir à des conséquences catastrophiques : Israël peut en prendre prétexte pour considérer que la question des réfugiés ne la concerne plus et pour estimer que les Palestiniens d'Israël peuvent ne plus être considérés comme citoyens de ce pays.
Un Etat virtuel désarmé composé de bantoustans contrôlés par la puissance sur-armée qu'est Israël : cette perspective est un risque réel.
Elle serait le prolongement du projet de loi que le gouvernement Netanyahou veut présenter à la Knesset (parlement israélien) et qui consisterait à faire d'Israël « l'Etat-nation du peuple juif ». Les ambiguïtés de la formule « Etat juif et démocratique » ne suffisaient pas : là ce serait encore plus clair !
Les sanctions qui s'imposent sont connues :
- la poursuite des criminels de guerre israéliens par la Cour Pénale Internationale, ce qui d'ailleurs aurait déjà pu se produire même si la Palestine restait simplement « Etat observateur » à l'ONU
- la rupture de l'Accord d'association (tarifs douaniers préférentiels) entre l'Union européenne et Israël
- l'embargo sur tout commerce d'armes avec Israël
- la poursuite du mouvement citoyen BDS.
L'UJFP participe aux rassemblements pour la reconnaissance de la Palestine, mais tient à souligner que cette reconnaissance n'aura pas une portée réelle sans sanctions énergiques contre l'Etat d'Israël jusqu'à ce que les droits des Palestiniens soient réalisés : fin du blocus de Gaza, fin de l'occupation, de la colonisation, démantèlement du Mur d'apartheid, égalité des droits des Palestiniens d'Israël, droit au retour des réfugiés.
L'élargissement de la campagne BDS, qui remporte des succès importants, est un moyen de pression citoyen particulièrement crucial face à Israël et à ses alliés ou complices. Elle construit un rapport de force pour mettre fin aux violations constantes du droit international par un Etat voyou qui cherche à écraser la résistance du peuple autochtone palestinien.
Le bureau national de l'UJFP
La France doit reconnaître l'Etat de Palestine
Le 28 novembre prochain, l'Assemblée Nationale votera sur la reconnaissance d'un Etat palestinien. 135 pays ont déjà reconnu officiellement l'Etat de Palestine.
Le MRAP appelle solennellement les députés français à voter en faveur de cette reconnaissance, comme vient de le faire le Congrès espagnol à la quasi-unanimité (319 voix pour, 2 contre, 1 abstention) car ce sera un vote en faveur du droit, en faveur de la paix. 660 personnalités israéliennes appellent les gouvernements européens à reconnaître l'Etat de Palestine parce que comme le dit Elie Barnavi, ancien ambassadeur d'Israël en France, « sans Etat palestinien à nos côtés, c'est l'avenir même d'Israël qui est compromis » ou encore Yael Dayan, la fille de Moshe Dayan « On ne peut attendre en se disant qu'un Etat palestinien arrivera bien un jour parce que c'est la seule solution possible ; nous sommes face à un cas d'urgence »
Certes, cela ne serait qu'un premier pas, mais un premier pas qui aura des conséquences même modestes : Israël serait alors reconnu comme occupant le territoire d'un Etat souverain. Ce message d'engagement sera l'affirmation que le respect du droit international, la diplomatie et les négociations sont les seuls moyens d'avancer vers une paix juste et durable.
C'est pour ces raisons que le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens, dont le MRAP est membre, appelle à se joindre au rassemblement organisé par le Mouvement des Jeunesses Communistes le vendredi 28 novembre 2014 à 18h30 - Place des Innocents à Paris.
Source : communiqué MRAP, reçu le 20 novembre 17h