thème : écologie
Réagir (0)EnvoyeriCalPartager

mardi 18 septembre 2007 à 20h

2 parties : 1 2

Projection-débat "L’assiette sale" sur l'agriculture intensive, ses conséquences et les alternatives

20h : apéritif solidaire.

20h30 : avant-première parisienne du documentaire "L’assiette sale" de Denys Piningre.

Débat avec le réalisateur et Yann Fiévet d’Action Consommation :  Agriculture productiviste et grande distribution, y-a-t-il une alternative à ce cycle infernal ?

« Il y avait Almeria en Espagne et l’esclavage moderne sous les serres. Il ya aussi le département des Bouches-du-Rhône qui accueille chaque année 5.000 ouvriers agricoles saisonniers étrangers. Les conditions de travail, de logement et les salaires qui leur sont imposés sont dans de nombreux cas indignes. Ce modèle agricole qui engendre ces mécanismes, ces excès et ces dangers sanitaires nourrit aujourd’hui grassement la grande distribution… »

Organisé par Consom’Solidaire, Le Barbizon et Les Amis de Tolbiac

Contacts : http://consom-solidaire.over-blog.com/ - consexomsolidaexire@actiexonconsomexmation.oexrg - www.lebarbizon.org


Projection du film L’assiette sale

Le 18 septembre à Paris

Télécharger l’affiche du film (PDF)


PDF - 154.3 ko
L’affiche du film au format A4

Présentation du film :

L’assiette sale

Chaque année, le département des Bouches-du-Rhône accueille 5000 ouvriers agricoles saisonniers étrangers. Sans eux, l’agriculture dans ce département n’existerait pas. Les conditions de travail, de logement et les salaires qui leur sont imposés sont dans de très nombreux cas indignes.

Driss, ouvrier saisonnier...
... qui rentre chaque année au Maroc sans savoir s’il sera réembauché l’année suivante. Il suffit de rappeler qu’aucun droit à l’ancienneté ne leur est accordé, quand certains viennent en France depuis 30 ans, que leur couverture sociale s’arrête à nos frontières alors que certains traitements chimiques dans les plantations provoquent des maladies « à retardement », cancers ou Parkinson... et la liste est encore longue.

Le film décrit cette situation et remonte les mécanismes qui l’engendrent. Au passage, il fustige l’agriculture intensive, ses excès et les dangers qu’elle suscite, pour aboutir à la description des méthodes de la grande distribution. La quasi-totalité du marché des fruits et légumes est concentrée entre les mains de six centrales d’achat, qui disposent ainsi de tous les moyens de pression sur les producteurs français et étrangers pour obtenir des prix toujours plus bas, et permettent des marges toujours plus élevées...

Devons nous subir sans rien dire, accepter qu’à nos portes se pratique une forme moderne de servage ? Et nous rendre malades à force d’ingurgiter les résidus de fongicides, pesticides, engrais chimiques, tandis que la terre se gorge de ces produits qui se retrouvent ensuite dans la nappe phréatique ? Est-ce une fatalité ?

Le film montre qu’au contraire, d’autres formes d’agriculture existent, qu’elles permettent la pérennisation d’exploitations viables, à taille humaine, et souvent un mode de relation directe entre le producteur et le consommateur.

Lire la suite sur le site du réalisateur Denys Piningre

Lire aussi l’article Sous la bannière bleu-blanc-rouge, la couleur sang des travailleurs agricoles


Source : http://www.actionconsommation.org/publication...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/3631