samedi 1er septembre 2007 à 13h
Fête de soutien au squat Libertalia : scène ouverte, projections, table de presses militantes
https://paris.demosphere.net/rv/3629
Le squat du Libertalia est en instance d'expulsion pour les semaines à venir. On organise une fête de soutien ce week end pour la vie et la pérénnité du squat afin de financer l'avocat pour l'appel. L'enjeu est important, il y a des familles étrangères qui y résident.
En soutien au lieu, mais aussi aux autres luttes contre les maux de l'époque, de la traque aux sans papiers à la question des enfants arrachés à leurs parents par la DDASS, de l'assassinat du jeune Lamine Dieng à la discrimination et à la ségrégation en général, du néo-apartheid aux impasses politiques, sociales et environnementales de la politiques actuelle, contre la domination en général, pour, face à toutes les injustices qui nous touchent, aux politiques aveugles qui nous menacent, nous et notre avenir, continuer à lutter et inventer.
Au menu :
Sources : http://paris.indymedia.org/breve.php3?id_brev...
et http://lenautilus20.blogspot.com/search/label/Libertalia
Le Collectif Libertalia installé dans un ancien bâtiment abandonné de
Bagnolet, proche de la porte de Paris réunit associations et personnes
en manque de locaux ou de logement. Ce vaste espace d'anciens bureaux,
de hangars, la grande cour et le préau, hier livré à tout vent a
retrouvé vie, artistes et artisans y créent et y exposent, s'y
produisent, chaque jour de plus en plus de personnes s'y rencontrent,
des associations s'y réunissent, nous avons organisé concerts et
expositions, proposons activités et soutiens par l'accès à
l'informatique, l'apprentissage du français, l'initiation aux
techniques d'artisanat, l'accueil et la simple participation à la vie
du lieu. Aujourd'hui un litige nous oppose à une obscure SCI qui se
prétend propriétaire du lieu si longtemps délaissé et nous organisons
une journée portes ouvertes de soutien à laquelle vous êtes tous
conviés.
Depuis notre installation, la
société civile immobilière Marie nous envoie régulièrement divers
représentants plus ou moins menaçants, quand ce ne sont pas des
vigiles, chiens et pelleteuses tout en nous assignant en justice pour
que nous quittions des lieux vacants depuis des lustres et soit-disant
promis à une future démolition. Lors de l'audience en référé du 3
juillet, la juge de Pantin a refusé de nous considérer comme
représentants du collectif et nous a renvoyés aux bancs du public,
avant de s'entendre seule à seule avec la partie adverse qui demande
l'expulsion sans considération de la situation et du devenir des
associations et des personnes hébergées. Le jugement mis en délibéré
devrait nous parvenir (où ?) vers la fin aoùt. Nous avons décidé de
continuer à nous battre et les bénéfices et dons de cette journée sont
destinés à nous aider à payer en particulier les inévitables frais de
procédures.